C'est la folie des taux de change des devises sur les marchés parallèles de l'Algérois. En pleine saison estivale, à quelques jours du mois du Ramadhan et le retour massif des émigrés algériens au bled, les prix de l'euro ont atteint, grâce à ces ingrédients, la folie. A Port-Saïd, le plus ancien marché parallèle de devises d'Alger, un euro est changé contre 150 dinars. Du jamais vu. A Hydra, dans certaines boutiques de change de devises, ici, les prix de l'euro ont atteint leur paroxysme. Même situation dans les boutiques de change de Birkhadem et à Alger-Centre (marché Clauzel), l'euro se fait trop cher. C'est la folie des taux de change des devises sur les marchés parallèles de l'Algérois. En pleine saison estivale, à quelques jours du mois du Ramadhan et le retour massif des émigrés algériens au bled, les prix de l'euro ont atteint, grâce à ces ingrédients, la folie. A Port-Saïd, le plus ancien marché parallèle de devises d'Alger, un euro est changé contre 150 dinars. Du jamais vu. A Hydra, dans certaines boutiques de change de devises, ici, les prix de l'euro ont atteint leur paroxysme. Même situation dans les boutiques de change de Birkhadem et à Alger-Centre (marché Clauzel), l'euro se fait trop cher. Pourquoi cette flambée record ? Une question que tout le monde se pose ; toutefois, la réponse bien quelle soit expliquée par certains observateurs n'est toujours pas convaincante pour les clients. Cela dit, beaucoup de clients qui se présentent au square Port Saïd disent que certains «opportunistes» veulent de temps en temps tirer profit en faisant monter le prix de l'euro afin de s'enrichir rapidement. Port-Saïd, le lieu le plus attractif des monnayeurs de l'euro. Ici, le prix du billet bleu a atteint son paroxysme. En effet, 1 euro a été échangé à 150 dinars durant la journée d'hier. Selon les vendeurs, cette flambée de l'euro a pour seule explication le manque de liquidités de cette monnaie européenne sur les marchés parallèles. Donc, à partir de cette situation, la demande a été plus importante que l'offre, et c'est ce qui est à l'origine de sa cherté. Avant que le prix de l'euro n'atteigne ce seuil fou, il coûtait il y a trois ans 115 dinars pour un euro, mais aujourd'hui le prix a beaucoup grimpé. Pis, selon toujours ces cambistes, son coût va s'aggraver dans les mois qui viennent, car il y aura toujours une sorte de «pénurie» de l'euro d'ici là, alors que la demande, elle, sera beaucoup plus importante. Cette prévision inquiète de plus en plus les clients, d'autant que beaucoup d'Algériens s'apprêtent à se rendre en Europe, plus particulièrement en France et en Turquie pour passer les vacances de l'été en famille. Une situation qui inquiète également les commerçants qui voyagent souvent vers le Vieux continent, la Turquie, la Chine et les Emirats arabes unis vu leurs activités commerciales. Et pour éviter de débourser encore plus, certains Algériens ont préféré s'approvisionner en euros dès maintenant. Cette situation avait causé une flambée de l'euro, expliquent certains observateurs. D'après ces experts, ce qui s'est passé il n'y a pas longtemps, notamment les opérations coups-de-poing faits par les policiers et gendarmes dans les milieux de l'informel des devises sont également derrière cette flambée de l'euro, voire aussi le manque flagrant de liquidités dans le marché noir. Ce n'est pas tout, ajoutent ces monnayeurs. Les événements qui se sont produits en Tunisie ont aussi causé la montée spectaculaire de la monnaie étrangère. En effet, les Algériens qui se déplacent souvent en Tunisie, se rabattent sur le marché noir des devises, afin d'acheter de l'euro ou le dinar tunisien, mais depuis la révolution qui s'est produite dans ce pays voisin, cette dernière a boudé cette destination, ce qui a causé en contrepartie, la flambée de l'euro. Effet boomerang En fait, d'habitude la demande était trop importante par rapport à l'offre, ce qui s'est traduit par une baisse de l'euro, mais depuis que la demande se fait rare, le prix de l'euro a augmenté, d'autant plus que la quantité de la monnaie européenne sur le marché informel n'est plus comme avant, c'est-à-dire, beaucoup moins importante. D'habitude, la plus importante quantité de devises au niveau des marchés parallèles provient des émigrés qui voyagent souvent entre Alger et d'autres villes européennes, mais aussi de certains «barons» qui contrôlent ces points noirs. Mais, après les récentes arrestations qui ont eu lieu à Port-Saïd, Birkhadem et Hydra, trois importants marchés de l'informel de la capitale, l'euro se fait rare. En effet, les services de sécurité avaient lancé, en novembre dernier, des opérations dans ces marchés noirs de la devise. Cette action était destinée à identifier les personnes qui faisaient partie des réseaux de trafic de l'euro et du dollar. Ils étaient en activité depuis 2003. Pour rappel, treize personnes ont été arrêtées durant ces deux opérations des services de sécurité, tandis que le «cerveau» d'un des réseaux est toujours en fuite. Pour rappel, ces trafiquants arrêtés ont réussi à envoyer vers des banques étrangères, en utilisant des prête-noms plus de 15 millions de dollars, et près de vingt millions d'euros. La destination finale de cet argent n'est autre que le nouveau paradis fiscal, Dubaï, aux Emirats arabes unis. Toutefois, les services de sécurité ont réussi à mettre fin aux pratiques de ces deux réseaux, à partir des enquêtes menées par la brigade des recherches de la Gendarmerie nationale de Bab Djedid. Pourquoi cette flambée record ? Une question que tout le monde se pose ; toutefois, la réponse bien quelle soit expliquée par certains observateurs n'est toujours pas convaincante pour les clients. Cela dit, beaucoup de clients qui se présentent au square Port Saïd disent que certains «opportunistes» veulent de temps en temps tirer profit en faisant monter le prix de l'euro afin de s'enrichir rapidement. Port-Saïd, le lieu le plus attractif des monnayeurs de l'euro. Ici, le prix du billet bleu a atteint son paroxysme. En effet, 1 euro a été échangé à 150 dinars durant la journée d'hier. Selon les vendeurs, cette flambée de l'euro a pour seule explication le manque de liquidités de cette monnaie européenne sur les marchés parallèles. Donc, à partir de cette situation, la demande a été plus importante que l'offre, et c'est ce qui est à l'origine de sa cherté. Avant que le prix de l'euro n'atteigne ce seuil fou, il coûtait il y a trois ans 115 dinars pour un euro, mais aujourd'hui le prix a beaucoup grimpé. Pis, selon toujours ces cambistes, son coût va s'aggraver dans les mois qui viennent, car il y aura toujours une sorte de «pénurie» de l'euro d'ici là, alors que la demande, elle, sera beaucoup plus importante. Cette prévision inquiète de plus en plus les clients, d'autant que beaucoup d'Algériens s'apprêtent à se rendre en Europe, plus particulièrement en France et en Turquie pour passer les vacances de l'été en famille. Une situation qui inquiète également les commerçants qui voyagent souvent vers le Vieux continent, la Turquie, la Chine et les Emirats arabes unis vu leurs activités commerciales. Et pour éviter de débourser encore plus, certains Algériens ont préféré s'approvisionner en euros dès maintenant. Cette situation avait causé une flambée de l'euro, expliquent certains observateurs. D'après ces experts, ce qui s'est passé il n'y a pas longtemps, notamment les opérations coups-de-poing faits par les policiers et gendarmes dans les milieux de l'informel des devises sont également derrière cette flambée de l'euro, voire aussi le manque flagrant de liquidités dans le marché noir. Ce n'est pas tout, ajoutent ces monnayeurs. Les événements qui se sont produits en Tunisie ont aussi causé la montée spectaculaire de la monnaie étrangère. En effet, les Algériens qui se déplacent souvent en Tunisie, se rabattent sur le marché noir des devises, afin d'acheter de l'euro ou le dinar tunisien, mais depuis la révolution qui s'est produite dans ce pays voisin, cette dernière a boudé cette destination, ce qui a causé en contrepartie, la flambée de l'euro. Effet boomerang En fait, d'habitude la demande était trop importante par rapport à l'offre, ce qui s'est traduit par une baisse de l'euro, mais depuis que la demande se fait rare, le prix de l'euro a augmenté, d'autant plus que la quantité de la monnaie européenne sur le marché informel n'est plus comme avant, c'est-à-dire, beaucoup moins importante. D'habitude, la plus importante quantité de devises au niveau des marchés parallèles provient des émigrés qui voyagent souvent entre Alger et d'autres villes européennes, mais aussi de certains «barons» qui contrôlent ces points noirs. Mais, après les récentes arrestations qui ont eu lieu à Port-Saïd, Birkhadem et Hydra, trois importants marchés de l'informel de la capitale, l'euro se fait rare. En effet, les services de sécurité avaient lancé, en novembre dernier, des opérations dans ces marchés noirs de la devise. Cette action était destinée à identifier les personnes qui faisaient partie des réseaux de trafic de l'euro et du dollar. Ils étaient en activité depuis 2003. Pour rappel, treize personnes ont été arrêtées durant ces deux opérations des services de sécurité, tandis que le «cerveau» d'un des réseaux est toujours en fuite. Pour rappel, ces trafiquants arrêtés ont réussi à envoyer vers des banques étrangères, en utilisant des prête-noms plus de 15 millions de dollars, et près de vingt millions d'euros. La destination finale de cet argent n'est autre que le nouveau paradis fiscal, Dubaï, aux Emirats arabes unis. Toutefois, les services de sécurité ont réussi à mettre fin aux pratiques de ces deux réseaux, à partir des enquêtes menées par la brigade des recherches de la Gendarmerie nationale de Bab Djedid.