Des artistes ont rendu hommage jeudi à Alger à l'acteur algérien récemment disparu Rachid Farès et ont évoqué son parcours artistique et sa manière d'aborder son travail de comédien. Des artistes ont rendu hommage jeudi à Alger à l'acteur algérien récemment disparu Rachid Farès et ont évoqué son parcours artistique et sa manière d'aborder son travail de comédien. Réunis à l'espace culturel Plasti du quotidien Algérie news, des réalisateurs qui ont travaillé avec Rachid Farès se sont succédé pour parler de l'acteur qu'il fut ainsi que de l'homme de principes qu'il a été durant sa carrière. Le réalisateur et producteur Bachir Derraïs a dévoilé des images de son dernier film Llob and co dans lequel Rachid Farès joue aux côtés de Sid Ali Kouiret sur un scènario de Yasmina Khadra, inspiré des premiers romans policier de l'acteur. Bachir Deraïs a par ailleurs évoqué le caractère "entier" de Rachid Farès ainsi que ses rapports parfois difficiles avec les médias.Il a aussi témoigné de la grande culture cinématographique de l'acteur, une connaissance et un amour du cinéma mondial qu'il doit notamment à ses débuts en tant que projectionniste. Un autre réalisateur, Dahmane Ouzid, a quant à lui salué les qualités artistiques du défunt, sa capacité "exceptionnelle" de mémorisation des textes, surtout lorsque les conditions de tournage étaient difficiles, qualifiant Rachid Farès d'un acteur "qui ne nous fait pas souffrir pendant un tournage". Evoquant à son tour le rapport de Rachid Farès aux médias, le réalisateur de Essaha dira que Rachid Farès "n'éprouvait pas le besoin de parler de lui", mettant sur le compte de l'humilité le refus de l'acteur d'accorder des interviews à la presse. Dahamane Ouzid a également parlé de la cinéphilie de Rachid Farès ainsi que de sa fréquentation assidue de la cinémathèque d'Alger à l'époque ou Boudjemâa Karèche en était le directeur. Le réalisateur Rachid Benallal qui a réalisé le film Ya Ouled en 1993 et dans lequel Rachid Farès a joué, dira que ce dernier a donné toute la "crédibilité au statut de comédien" en parlant de son professionnalisme et de son choix de "vivre de son métier". L'hommage s'est ensuite poursuivi en musique avec le groupe "Essed" de la ville de Knadesssa qui a interprété des morceaux de musique diwane avec en préambule un poème en hommage au défunt. Né le 9 mars 1955, Rachid Farès s'est lancé très jeune dans une carrière au cinéma et à la télévision.Il avait notamment joué aux côtés de grands noms du cinéma et du théâtre algérien, comme Sid Ahmed Agoumi, Ahmed Benaïssa et Sonia, entre autres. Au théâtre, il avait donné la réplique à la comédienne Sonia dans la pièce de théâtre Nuit de divorce. Au cinéma, le défunt avait joué dans Morituri de Okacha Touita, Le thé d'Ania de Said Ould Khelifa, Le clandestin de Ben Amar Bekhti, L'envers du miroir de Nadia Chérabi, entre autres films. Sa dernière apparition a été dans le film sur Mustapha Ben Boulaïd de Ahmed Rachedi, aux côtés de Hassan Kachache et Slimane Benaïssa. Rachid Farès décède le 20 juin 2012 d'une crise cardiaque, il a été enterré au cimetière de Garidi. Réunis à l'espace culturel Plasti du quotidien Algérie news, des réalisateurs qui ont travaillé avec Rachid Farès se sont succédé pour parler de l'acteur qu'il fut ainsi que de l'homme de principes qu'il a été durant sa carrière. Le réalisateur et producteur Bachir Derraïs a dévoilé des images de son dernier film Llob and co dans lequel Rachid Farès joue aux côtés de Sid Ali Kouiret sur un scènario de Yasmina Khadra, inspiré des premiers romans policier de l'acteur. Bachir Deraïs a par ailleurs évoqué le caractère "entier" de Rachid Farès ainsi que ses rapports parfois difficiles avec les médias.Il a aussi témoigné de la grande culture cinématographique de l'acteur, une connaissance et un amour du cinéma mondial qu'il doit notamment à ses débuts en tant que projectionniste. Un autre réalisateur, Dahmane Ouzid, a quant à lui salué les qualités artistiques du défunt, sa capacité "exceptionnelle" de mémorisation des textes, surtout lorsque les conditions de tournage étaient difficiles, qualifiant Rachid Farès d'un acteur "qui ne nous fait pas souffrir pendant un tournage". Evoquant à son tour le rapport de Rachid Farès aux médias, le réalisateur de Essaha dira que Rachid Farès "n'éprouvait pas le besoin de parler de lui", mettant sur le compte de l'humilité le refus de l'acteur d'accorder des interviews à la presse. Dahamane Ouzid a également parlé de la cinéphilie de Rachid Farès ainsi que de sa fréquentation assidue de la cinémathèque d'Alger à l'époque ou Boudjemâa Karèche en était le directeur. Le réalisateur Rachid Benallal qui a réalisé le film Ya Ouled en 1993 et dans lequel Rachid Farès a joué, dira que ce dernier a donné toute la "crédibilité au statut de comédien" en parlant de son professionnalisme et de son choix de "vivre de son métier". L'hommage s'est ensuite poursuivi en musique avec le groupe "Essed" de la ville de Knadesssa qui a interprété des morceaux de musique diwane avec en préambule un poème en hommage au défunt. Né le 9 mars 1955, Rachid Farès s'est lancé très jeune dans une carrière au cinéma et à la télévision.Il avait notamment joué aux côtés de grands noms du cinéma et du théâtre algérien, comme Sid Ahmed Agoumi, Ahmed Benaïssa et Sonia, entre autres. Au théâtre, il avait donné la réplique à la comédienne Sonia dans la pièce de théâtre Nuit de divorce. Au cinéma, le défunt avait joué dans Morituri de Okacha Touita, Le thé d'Ania de Said Ould Khelifa, Le clandestin de Ben Amar Bekhti, L'envers du miroir de Nadia Chérabi, entre autres films. Sa dernière apparition a été dans le film sur Mustapha Ben Boulaïd de Ahmed Rachedi, aux côtés de Hassan Kachache et Slimane Benaïssa. Rachid Farès décède le 20 juin 2012 d'une crise cardiaque, il a été enterré au cimetière de Garidi.