Le Soudan et le Soudan du Sud ont trouvé une solution au différend pétrolier qui empoisonnait toujours leurs relations un an après l'accès à l'indépendance de Juba, quelques heures après une visite de la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton. Quelques heures après une visite d'Hillary Clinton à Juba, M. Mbeki a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi que le Soudan et le Soudan du Sud avaient trouvé une solution à leur différend pétrolier, une des raisons qui les avaient conduits au bord de la guerre au printemps. Selon le Soudan du Sud, l'accord conclu à Addis Abeba (Ethiopie) prévoit que Juba paie à Khartoum 9,48 dollars par baril de pétrole exporté via le Soudan au cours des trois ans et demi à venir. Le Sud a en plus accepté de payer une somme forfaitaire de quelque trois milliards de dollars au Soudan pour compenser ses pertes de revenu depuis la partition. Des responsables soudanais cités par l'agence officielle Suna ont, sans donner leur version de l'accord, estimé qu'il était "raisonnable". Le Soudan du Sud a hérité des trois quarts des ressources pétrolières du Soudan d'avant partition. Mais il reste entièrement tributaire des oléoducs du Nord pour exporter. Faute d'accord sur la redevance à payer par Juba à Khartoum sur le pétrole sud-soudanais qui transite par le territoire soudanais, le Nord avait décidé de se payer en nature en prélevant du brut à son passage. Furieux, le Sud avait alors stoppé sa production. Au-delà de la question pétrolière, parmi les litiges opposant encore les deux Soudans, figurent la démarcation de leur frontière et le statut de zones contestées. Les deux pays s'accusent aussi mutuellement de soutenir des groupes rebelles sur le territoire de l'autre. Les pourparlers entre les deux parties engagés à Addis Abeba sous l'égide de l'UA piétinaient jusque-là à tel point que Juba et Khartoum avaient dû laisser passer, sans accord, la date butoir du 2 août que leur avait donnée, sous peine de sanctions, le Conseil de sécurité de l'Onu pour régler leurs différends. M. Mbeki a précisé que les deux pays avaient désormais jusqu'au 22 septembre pour résoudre les contentieux encore en suspens et prévoit une rencontre en septembre des présidents soudanais, Omar el-Béchir, et sud-soudanais, Salva Kiir, pour discuter, notamment, du statut d'Abyei, une région disputée grande comme le Liban. Le Soudan et le Soudan du Sud ont trouvé une solution au différend pétrolier qui empoisonnait toujours leurs relations un an après l'accès à l'indépendance de Juba, quelques heures après une visite de la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton. Quelques heures après une visite d'Hillary Clinton à Juba, M. Mbeki a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi que le Soudan et le Soudan du Sud avaient trouvé une solution à leur différend pétrolier, une des raisons qui les avaient conduits au bord de la guerre au printemps. Selon le Soudan du Sud, l'accord conclu à Addis Abeba (Ethiopie) prévoit que Juba paie à Khartoum 9,48 dollars par baril de pétrole exporté via le Soudan au cours des trois ans et demi à venir. Le Sud a en plus accepté de payer une somme forfaitaire de quelque trois milliards de dollars au Soudan pour compenser ses pertes de revenu depuis la partition. Des responsables soudanais cités par l'agence officielle Suna ont, sans donner leur version de l'accord, estimé qu'il était "raisonnable". Le Soudan du Sud a hérité des trois quarts des ressources pétrolières du Soudan d'avant partition. Mais il reste entièrement tributaire des oléoducs du Nord pour exporter. Faute d'accord sur la redevance à payer par Juba à Khartoum sur le pétrole sud-soudanais qui transite par le territoire soudanais, le Nord avait décidé de se payer en nature en prélevant du brut à son passage. Furieux, le Sud avait alors stoppé sa production. Au-delà de la question pétrolière, parmi les litiges opposant encore les deux Soudans, figurent la démarcation de leur frontière et le statut de zones contestées. Les deux pays s'accusent aussi mutuellement de soutenir des groupes rebelles sur le territoire de l'autre. Les pourparlers entre les deux parties engagés à Addis Abeba sous l'égide de l'UA piétinaient jusque-là à tel point que Juba et Khartoum avaient dû laisser passer, sans accord, la date butoir du 2 août que leur avait donnée, sous peine de sanctions, le Conseil de sécurité de l'Onu pour régler leurs différends. M. Mbeki a précisé que les deux pays avaient désormais jusqu'au 22 septembre pour résoudre les contentieux encore en suspens et prévoit une rencontre en septembre des présidents soudanais, Omar el-Béchir, et sud-soudanais, Salva Kiir, pour discuter, notamment, du statut d'Abyei, une région disputée grande comme le Liban.