En dépit de la pénibilité de la cueillette de la tomate industrielle, la campagne ne manque pas d'attrait, si ce n'est le manque de sommeil accumulé. Les travailleurs doivent en effet être dans les champs dès l'aurore. En dépit de la pénibilité de la cueillette de la tomate industrielle, la campagne ne manque pas d'attrait, si ce n'est le manque de sommeil accumulé. Les travailleurs doivent en effet être dans les champs dès l'aurore. La campagne de cueillette de la tomate industrielle représente cette année à Guelma un véritable défi pour les producteurs du fait que coïncidant avec les grandes chaleurs et le Ramadhan. Le challenge est d'autant plus important à relever qu'il n'est pas question de remettre la cueillette à plus tard, s'agissant d'un produit hautement périssable. Les cueilleurs de tomates se rendent dans les champs tout de suite après avoir pris leur repas du « s'hour ». Ils y travaillent ainsi de l'aurore jusqu'à 9h du matin au moment où le soleil commence à taper trop fort. La séance de l'après-midi, qui débute après une longue sieste absolument indispensable, est consacrée au transport de la cueillette du jour vers l'usine de transformation. Un producteur local, Abdelhamid B., exagère à peine lorsqu'il affirme que les travailleurs saisonniers s'activant à la cueillette de la tomate "prennent leur repas du f'tour dans les champs et leur collation du « s'hour » devant l'entrée de l'usine". Lui-même prend soin de prendre son « s'hour » avant le premier appel à la prière pour aller, à bord de son camion, effectuer le "ramassage" des travailleurs et les conduire à temps sur son champs de tomates. D'ailleurs, poursuit le même producteur, la première difficulté que rencontre l'ensemble des exploitants dès le début de la campagne, est de trouver une main-d'œuvre suffisante. Il faut alors aller se déplacer quotidiennement dans les communes éloignées où le chômage sévit, pour trouver des saisonniers qui ne rechignent pas devant ce pénible travail de la cueillette de la tomate industrielle. Le fellah Fouad H. est originaire de Boumahra, région la plus en vue en matière de culture de la tomate industrielle dans la wilaya de Guelma. Il considère qu'en dépit de la pénibilité de la cueillette, la campagne ne manque pas d'attrait, si ce n'est le manque de sommeil accumulé. Lui-même avoue ne réussir à s'adonner, un tant soit peu, au sommeil que pendant la sieste, au moment où le travail est suspendu en raison de la forte chaleur en milieu de journée. Pour cet agriculteur, la relation de travail est simplifiée avec les saisonniers qui sont payés à la tâche, soit 35 dinars par caisse de tomates ramassées. Ils peuvent ainsi gagner jusqu'à 1.000 dinars par jour. Le travail des saisonniers sur les champs de tomates attire un grand nombre d'étudiants qui s'adonnent à cette activité pour aider leur famille ou pour financer leurs études. Les étudiants saisonniers ne peuvent se laisser aller au sommeil que durant la sieste. Après le «f'tour » ils se retrouvent au café afin de se rendre sur les champs dès les premières lueurs de l'aube. La wilaya de Guelma produit environ 2 millions de quintaux de tomate industrielle par an. Cette production est destinée aux usines de transformation devant lesquelles l'ont voit quotidiennement, ces jours-ci, de longues chaînes de véhicules de livraison venus de Bouati Mahmoud, d'El Fedjoudj, de Boumehra et de Belkheir. C'est dire que malgré la chaleur suffocante et le jeûne, la campagne de cueillette se poursuit grâce à la pugnacité des professionnels de la filière qui veillent, depuis des générations, sur la pérennité de cette activité. La campagne de cueillette de la tomate industrielle représente cette année à Guelma un véritable défi pour les producteurs du fait que coïncidant avec les grandes chaleurs et le Ramadhan. Le challenge est d'autant plus important à relever qu'il n'est pas question de remettre la cueillette à plus tard, s'agissant d'un produit hautement périssable. Les cueilleurs de tomates se rendent dans les champs tout de suite après avoir pris leur repas du « s'hour ». Ils y travaillent ainsi de l'aurore jusqu'à 9h du matin au moment où le soleil commence à taper trop fort. La séance de l'après-midi, qui débute après une longue sieste absolument indispensable, est consacrée au transport de la cueillette du jour vers l'usine de transformation. Un producteur local, Abdelhamid B., exagère à peine lorsqu'il affirme que les travailleurs saisonniers s'activant à la cueillette de la tomate "prennent leur repas du f'tour dans les champs et leur collation du « s'hour » devant l'entrée de l'usine". Lui-même prend soin de prendre son « s'hour » avant le premier appel à la prière pour aller, à bord de son camion, effectuer le "ramassage" des travailleurs et les conduire à temps sur son champs de tomates. D'ailleurs, poursuit le même producteur, la première difficulté que rencontre l'ensemble des exploitants dès le début de la campagne, est de trouver une main-d'œuvre suffisante. Il faut alors aller se déplacer quotidiennement dans les communes éloignées où le chômage sévit, pour trouver des saisonniers qui ne rechignent pas devant ce pénible travail de la cueillette de la tomate industrielle. Le fellah Fouad H. est originaire de Boumahra, région la plus en vue en matière de culture de la tomate industrielle dans la wilaya de Guelma. Il considère qu'en dépit de la pénibilité de la cueillette, la campagne ne manque pas d'attrait, si ce n'est le manque de sommeil accumulé. Lui-même avoue ne réussir à s'adonner, un tant soit peu, au sommeil que pendant la sieste, au moment où le travail est suspendu en raison de la forte chaleur en milieu de journée. Pour cet agriculteur, la relation de travail est simplifiée avec les saisonniers qui sont payés à la tâche, soit 35 dinars par caisse de tomates ramassées. Ils peuvent ainsi gagner jusqu'à 1.000 dinars par jour. Le travail des saisonniers sur les champs de tomates attire un grand nombre d'étudiants qui s'adonnent à cette activité pour aider leur famille ou pour financer leurs études. Les étudiants saisonniers ne peuvent se laisser aller au sommeil que durant la sieste. Après le «f'tour » ils se retrouvent au café afin de se rendre sur les champs dès les premières lueurs de l'aube. La wilaya de Guelma produit environ 2 millions de quintaux de tomate industrielle par an. Cette production est destinée aux usines de transformation devant lesquelles l'ont voit quotidiennement, ces jours-ci, de longues chaînes de véhicules de livraison venus de Bouati Mahmoud, d'El Fedjoudj, de Boumehra et de Belkheir. C'est dire que malgré la chaleur suffocante et le jeûne, la campagne de cueillette se poursuit grâce à la pugnacité des professionnels de la filière qui veillent, depuis des générations, sur la pérennité de cette activité.