Les algériens, notamment les Algérois ont passé une fin de semaine et un début de week-end exécrable. Coupures plus ou moins prolongées de l'alimentation en énergie électrique à Alger et sa banlieue, coupure de l'alimentation en eau potable dans plusieurs quartiers de la capitale et pour corser le tout, la météo qui « brûle » dans tous les sens du terme, et les gens et les installations électriques et hydrauliques. Les algériens, notamment les Algérois ont passé une fin de semaine et un début de week-end exécrable. Coupures plus ou moins prolongées de l'alimentation en énergie électrique à Alger et sa banlieue, coupure de l'alimentation en eau potable dans plusieurs quartiers de la capitale et pour corser le tout, la météo qui « brûle » dans tous les sens du terme, et les gens et les installations électriques et hydrauliques. Sans électricité, sans eau et une température caniculaire de jour et de nuit, les Algérois et les habitants des différentes villes du pays ont vécu le calvaire durant les dernières 78 heures. Plusieurs communes d'Alger (El Madania, Birmandreïs, Les Sources, Bab Ezzouar, El Harrach, Hussein Dey, Belouizdad, Aïn Naadja, Alger-Centre,etc.), ont été plongées dans le noir mercredi en soirée. Le réseau de transport par tramway a été également affecté par ces perturbations. Le courant a été rétabli après une heure de temps dans certains quartiers. Dans d'autres quartiers, le courant n'a pu être rétabli que plusieurs heures plus tard. La pollution naturelle et les pollutions dues à la fumée dégagée par les feux de forêt aggravées par des conditions atmosphériques exceptionnelles (humidité et brouillard) sont à l'origine de la chute de tension ayant affecté la moitié de la capitale dans la nuit de mercredi à jeudi, selon le Gestionnaire du réseau de transport d'électricité (GRTE). Toujours est-il que, « près de 350.000 foyers (soit la moitié de la consommation de la capitale) ont été momentanément privés d'électricité mercredi à 22h39 dans la région d'Alger suite au déclenchement successif de plusieurs lignes très haute tension alimentant la capitale », indique le GRTE, filiale de Sonelgaz, dans un communiqué transmis jeudi à APS. Coupures d'électricité : rupture de câbles et climatisation Selon le GRTE, « le manque de tension partiel a été causé par l'accumulation de pollution naturelle et de pollution due à la fumée dégagée par les feux de forêt aggravées par des conditions atmosphériques exceptionnelles (taux d'humidité et brouillard très dense) observées hier dans les régions traversées par les lignes très haute tension ». Le courant a été progressivement rétabli grâce à la mobilisation des équipes d'intervention des sociétés de transport de l'électricité GRTE et de distribution de l'électricité et du gaz d'Alger (SDA). « En moins de deux heures, l'ensemble des foyers ont été progressivement rétablis. Le dernier foyer coupé a été repris à 00h30 », a-t-on ajouté. La même source tente de rassurer les usagers en faisant savoir qu' « un programme de dépollution sous tension avait été mis en œuvre par le GRTE pour réduire les risques de déclenchement dans des conditions atmosphériques similaires à celles observées dans la soirée du mercredi ». Le P-dg de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, lui, avait justifié dernièrement ces coupures par une progression de la demande de 14,4%, alors que les investissements en infrastructures électriques ont été consentis sur la base de prévisions de croissance de 6,5%. Selon lui, l'Algérie a bien échappé à de sérieux problèmes d'alimentation en électricité en investissant pour 6.000 MW supplémentaires, presque le double de la croissance projetée, soit 3.600 MW, établis sur la base de 6,5 de la progression de la demande. Cette situation est d'autant aggravée par un recours accru à la climatisation qui a induit des pics de consommation exceptionnels durant le mois de juin, juillet et les premiers jours du mois d'août, a expliqué M. Boutarfa. Selon lui, l'Algérie aura besoin de mobiliser une puissance supplémentaire de 1.200 MW afin de pouvoir couvrir une demande exceptionnelle durant les périodes caniculaires. Un plan a été élaboré pour pallier ce déficit. Selon le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, déclaration faite, mardi à partir de M'sila « un programme d'augmentation de la production d'électricité de 8.000 mégawatts (MW) durant les 5 prochaines années, moyennant un investissement de 1.800 milliards de dinars ». M. Yousfi a expliqué que la mise en œuvre de ce programme intervient à la suite d'un constat selon lequel les 4.000 MW projetés dans un premier temps entre 2011 et 2016 seraient insuffisants pour faire face à la hausse de la consommation, en particulier durant l'été avec la généralisation des climatiseurs domestiques. Un effet d'anticipation qui éviterait sans nul doute les fausses prévisions qui ont engendré un sérieux désordre sur les plans économique et social dans le pays, tels que celui vécu par la ville de Constantine qui a « goûté » dès lundi, les affres d'une rupture de la fourniture d'électricité. Du lundi au mercredi, les Constantinois ont supporté la fournaise le jour et pris leurs repas de Ramadhan à la lueur des bougies. Une température « brûlante » le jour et la nuit à laquelle s'ajoute le noir dès le début de la soirée. La cause : la détérioration d'un câble alimentant deux transformateurs a privé d'électricité, depuis lundi, près de 80% de la ville de Constantine provoquant la colère de nombreux habitants qui ont coupé à la circulation la plupart des routes reliant le centre-ville à plusieurs quartiers périphériques l'après-midi, avant et après la rupture du jeûne, en signe de protestation. La route d'El Menia reliant Constantine aux communes du nord de la wilaya, la route de Zouaghi donnant sur la sortie Sud, l'axe longeant le stade Chahid-Hamlaoui ainsi que la route de Ziadia donnant accès aux hauteurs de Constantine, figurent parmi les axes importants bloqués, lundi, par les contestataires au moyen de pneumatiques, de branches d'arbres et d'objets hétéroclites. Avant les protestations des Constantinois, il y a eu des mouvements de foule dans plusieurs coins du pays, exprimant leur ras-le-bol des coupures intempestives et récurrents de l'énergie électrique. Différentes villes du pays ont vécu, durant la semaine écoulée des journées « chaudes » au cours desquelles les populations de ces contrées ont donné libre cours à leur colère. Pas d'électricité, pas d'eau Conséquence ou relation de cause à effets, en l'absence d'énergie électrique, il n'y a pas d'eau potable. Des perturbations en alimentation de cette précieuse denrée sont signalées à travers tout le pays. Les assurances de Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, quant à un été sans problème pour cette source vitale, ont été « trahies » par lâchage de cette autre source vitale qu'est l'électricité. La production et la distribution de l'eau est liée à la disponibilité de l'électricité dans les barrages et les stations de pompage. Conséquence : des perturbations dans l'alimentation en eau ont été prévues à Alger, ce jeudi mais également, hier, vendredi, annonce la Radio nationale qui cite la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal). À l'origine de ces perturbations, la panne d'électricité ayant causé l'arrêt des stations de pompage, hier à minuit et des systèmes de production, selon la même source. Staoueli, Zéralda, Birkhadem et El Biar sont, entre autres, les communes qui seront touchées par ces perturbations. La situation se rétablira progressivement, rassure la Seaal. Une perturbation dans l'alimentation en eau potable touche plusieurs communes de la wilaya de Tipaza ce mercredi indique un communiqué de la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal). Les communes concernées sont celles de Tipaza, Nador, Sidi Amar, Hadjout, Meured, Cherchell et Sidi Ghiles, ajoute la même source, précisant que ces perturbations sont dues à des travaux de réparation d'une canalisation principale de production d'eau potable, localisée au niveau de la station de pompage de Boukerdane. Dans d'autres régions du pays c'est le même scénario qui se produit, soulevant souvent d'une manière violente l'ire de la population qui s'en prend à des édifices publics et saccageant tout ce qui est à portée de main. Il est prévu que cette situation va se calmer dans les prochains jours à la faveur d'un retour à la « normale » saisonnière des températures. Il reste que c'est presque tout le territoire national qui a vécu de folles journées découlant d'un dysfonctionnement de deux secteurs vitaux, indispensables au confort des citoyens. Aux responsable de méditer et de tirer les enseignements de ce douloureux épisode pour que le même scénario ne se reproduise pas à l'avenir. Sans électricité, sans eau et une température caniculaire de jour et de nuit, les Algérois et les habitants des différentes villes du pays ont vécu le calvaire durant les dernières 78 heures. Plusieurs communes d'Alger (El Madania, Birmandreïs, Les Sources, Bab Ezzouar, El Harrach, Hussein Dey, Belouizdad, Aïn Naadja, Alger-Centre,etc.), ont été plongées dans le noir mercredi en soirée. Le réseau de transport par tramway a été également affecté par ces perturbations. Le courant a été rétabli après une heure de temps dans certains quartiers. Dans d'autres quartiers, le courant n'a pu être rétabli que plusieurs heures plus tard. La pollution naturelle et les pollutions dues à la fumée dégagée par les feux de forêt aggravées par des conditions atmosphériques exceptionnelles (humidité et brouillard) sont à l'origine de la chute de tension ayant affecté la moitié de la capitale dans la nuit de mercredi à jeudi, selon le Gestionnaire du réseau de transport d'électricité (GRTE). Toujours est-il que, « près de 350.000 foyers (soit la moitié de la consommation de la capitale) ont été momentanément privés d'électricité mercredi à 22h39 dans la région d'Alger suite au déclenchement successif de plusieurs lignes très haute tension alimentant la capitale », indique le GRTE, filiale de Sonelgaz, dans un communiqué transmis jeudi à APS. Coupures d'électricité : rupture de câbles et climatisation Selon le GRTE, « le manque de tension partiel a été causé par l'accumulation de pollution naturelle et de pollution due à la fumée dégagée par les feux de forêt aggravées par des conditions atmosphériques exceptionnelles (taux d'humidité et brouillard très dense) observées hier dans les régions traversées par les lignes très haute tension ». Le courant a été progressivement rétabli grâce à la mobilisation des équipes d'intervention des sociétés de transport de l'électricité GRTE et de distribution de l'électricité et du gaz d'Alger (SDA). « En moins de deux heures, l'ensemble des foyers ont été progressivement rétablis. Le dernier foyer coupé a été repris à 00h30 », a-t-on ajouté. La même source tente de rassurer les usagers en faisant savoir qu' « un programme de dépollution sous tension avait été mis en œuvre par le GRTE pour réduire les risques de déclenchement dans des conditions atmosphériques similaires à celles observées dans la soirée du mercredi ». Le P-dg de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, lui, avait justifié dernièrement ces coupures par une progression de la demande de 14,4%, alors que les investissements en infrastructures électriques ont été consentis sur la base de prévisions de croissance de 6,5%. Selon lui, l'Algérie a bien échappé à de sérieux problèmes d'alimentation en électricité en investissant pour 6.000 MW supplémentaires, presque le double de la croissance projetée, soit 3.600 MW, établis sur la base de 6,5 de la progression de la demande. Cette situation est d'autant aggravée par un recours accru à la climatisation qui a induit des pics de consommation exceptionnels durant le mois de juin, juillet et les premiers jours du mois d'août, a expliqué M. Boutarfa. Selon lui, l'Algérie aura besoin de mobiliser une puissance supplémentaire de 1.200 MW afin de pouvoir couvrir une demande exceptionnelle durant les périodes caniculaires. Un plan a été élaboré pour pallier ce déficit. Selon le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, déclaration faite, mardi à partir de M'sila « un programme d'augmentation de la production d'électricité de 8.000 mégawatts (MW) durant les 5 prochaines années, moyennant un investissement de 1.800 milliards de dinars ». M. Yousfi a expliqué que la mise en œuvre de ce programme intervient à la suite d'un constat selon lequel les 4.000 MW projetés dans un premier temps entre 2011 et 2016 seraient insuffisants pour faire face à la hausse de la consommation, en particulier durant l'été avec la généralisation des climatiseurs domestiques. Un effet d'anticipation qui éviterait sans nul doute les fausses prévisions qui ont engendré un sérieux désordre sur les plans économique et social dans le pays, tels que celui vécu par la ville de Constantine qui a « goûté » dès lundi, les affres d'une rupture de la fourniture d'électricité. Du lundi au mercredi, les Constantinois ont supporté la fournaise le jour et pris leurs repas de Ramadhan à la lueur des bougies. Une température « brûlante » le jour et la nuit à laquelle s'ajoute le noir dès le début de la soirée. La cause : la détérioration d'un câble alimentant deux transformateurs a privé d'électricité, depuis lundi, près de 80% de la ville de Constantine provoquant la colère de nombreux habitants qui ont coupé à la circulation la plupart des routes reliant le centre-ville à plusieurs quartiers périphériques l'après-midi, avant et après la rupture du jeûne, en signe de protestation. La route d'El Menia reliant Constantine aux communes du nord de la wilaya, la route de Zouaghi donnant sur la sortie Sud, l'axe longeant le stade Chahid-Hamlaoui ainsi que la route de Ziadia donnant accès aux hauteurs de Constantine, figurent parmi les axes importants bloqués, lundi, par les contestataires au moyen de pneumatiques, de branches d'arbres et d'objets hétéroclites. Avant les protestations des Constantinois, il y a eu des mouvements de foule dans plusieurs coins du pays, exprimant leur ras-le-bol des coupures intempestives et récurrents de l'énergie électrique. Différentes villes du pays ont vécu, durant la semaine écoulée des journées « chaudes » au cours desquelles les populations de ces contrées ont donné libre cours à leur colère. Pas d'électricité, pas d'eau Conséquence ou relation de cause à effets, en l'absence d'énergie électrique, il n'y a pas d'eau potable. Des perturbations en alimentation de cette précieuse denrée sont signalées à travers tout le pays. Les assurances de Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, quant à un été sans problème pour cette source vitale, ont été « trahies » par lâchage de cette autre source vitale qu'est l'électricité. La production et la distribution de l'eau est liée à la disponibilité de l'électricité dans les barrages et les stations de pompage. Conséquence : des perturbations dans l'alimentation en eau ont été prévues à Alger, ce jeudi mais également, hier, vendredi, annonce la Radio nationale qui cite la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal). À l'origine de ces perturbations, la panne d'électricité ayant causé l'arrêt des stations de pompage, hier à minuit et des systèmes de production, selon la même source. Staoueli, Zéralda, Birkhadem et El Biar sont, entre autres, les communes qui seront touchées par ces perturbations. La situation se rétablira progressivement, rassure la Seaal. Une perturbation dans l'alimentation en eau potable touche plusieurs communes de la wilaya de Tipaza ce mercredi indique un communiqué de la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal). Les communes concernées sont celles de Tipaza, Nador, Sidi Amar, Hadjout, Meured, Cherchell et Sidi Ghiles, ajoute la même source, précisant que ces perturbations sont dues à des travaux de réparation d'une canalisation principale de production d'eau potable, localisée au niveau de la station de pompage de Boukerdane. Dans d'autres régions du pays c'est le même scénario qui se produit, soulevant souvent d'une manière violente l'ire de la population qui s'en prend à des édifices publics et saccageant tout ce qui est à portée de main. Il est prévu que cette situation va se calmer dans les prochains jours à la faveur d'un retour à la « normale » saisonnière des températures. Il reste que c'est presque tout le territoire national qui a vécu de folles journées découlant d'un dysfonctionnement de deux secteurs vitaux, indispensables au confort des citoyens. Aux responsable de méditer et de tirer les enseignements de ce douloureux épisode pour que le même scénario ne se reproduise pas à l'avenir.