L'Angola dépouillait, samedi dernier, les bulletins des élections générales dont devrait sortir largement vainqueur le parti du président, José Eduardo dos Santos, chef de l'Etat depuis bientôt trente-trois ans d'un pays en pleine expansion mais aux fortes inégalités sociales. L'Angola dépouillait, samedi dernier, les bulletins des élections générales dont devrait sortir largement vainqueur le parti du président, José Eduardo dos Santos, chef de l'Etat depuis bientôt trente-trois ans d'un pays en pleine expansion mais aux fortes inégalités sociales. Vendredi, l'opposition devait se pincer pour le croire : elle participait à un moment historique dans la vie de la jeune démocratie angolaise. Ce n'est que la troisième fois, depuis l'indépendance de 1975, que les électeurs de cette ancienne colonie portugaise se rendent aux urnes. Dans la foulée des 82 % obtenus aux législatives de 2008, Eduardo Dos Santos avait réglé sa future réélection sans avoir à affronter le vote populaire. Depuis cette date, la présidence revient automatiquement à la tête de liste du parti arrivé en tête aux législatives. Le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA) du président Dos Santos ne risque pas d'être battu. Sorti victorieux par les armes de la guerre civile, cet ancien parti soutenu par l'URSS et Cuba au temps de la guerre froide est devenu hégémonique, et dispose de moyens financiers, sécuritaires, organisationnels et médiatiques sans commune mesure avec ceux de l'opposition. Et l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola ne bousculera pas cet ordre. L'Unita, le pire ennemi du MPLA dirigé d'une main de fer par Jonas Savimbi jusqu'à sa mort en 2002, a mal négocié son passage à la vie civile. Quant à CASA, le nouveau-né de la famille politique locale enfanté par Abel Chivukuvuku, un ancien de l'Unita, il offre une vision nouvelle mais pâtit de sa jeunesse : le parti manque d'implantations locales et de notoriété hors de Luanda. .Dans ce pays saigné à blanc par tant de morts à la guerre, aucun recensement de la population n'a été fait depuis quarante ans. La liste électorale répond à une alchimie dont la formule est un secret bien gardé par le pouvoir. Et ce ne sont pas les quelques observateurs indépendants, locaux et étrangers, qui trouveront la recette. Vendredi, l'opposition devait se pincer pour le croire : elle participait à un moment historique dans la vie de la jeune démocratie angolaise. Ce n'est que la troisième fois, depuis l'indépendance de 1975, que les électeurs de cette ancienne colonie portugaise se rendent aux urnes. Dans la foulée des 82 % obtenus aux législatives de 2008, Eduardo Dos Santos avait réglé sa future réélection sans avoir à affronter le vote populaire. Depuis cette date, la présidence revient automatiquement à la tête de liste du parti arrivé en tête aux législatives. Le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA) du président Dos Santos ne risque pas d'être battu. Sorti victorieux par les armes de la guerre civile, cet ancien parti soutenu par l'URSS et Cuba au temps de la guerre froide est devenu hégémonique, et dispose de moyens financiers, sécuritaires, organisationnels et médiatiques sans commune mesure avec ceux de l'opposition. Et l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola ne bousculera pas cet ordre. L'Unita, le pire ennemi du MPLA dirigé d'une main de fer par Jonas Savimbi jusqu'à sa mort en 2002, a mal négocié son passage à la vie civile. Quant à CASA, le nouveau-né de la famille politique locale enfanté par Abel Chivukuvuku, un ancien de l'Unita, il offre une vision nouvelle mais pâtit de sa jeunesse : le parti manque d'implantations locales et de notoriété hors de Luanda. .Dans ce pays saigné à blanc par tant de morts à la guerre, aucun recensement de la population n'a été fait depuis quarante ans. La liste électorale répond à une alchimie dont la formule est un secret bien gardé par le pouvoir. Et ce ne sont pas les quelques observateurs indépendants, locaux et étrangers, qui trouveront la recette.