Pour Louisa Hanoune, Ghoul est un dirigeant d'un «club privé» ou d'une «nébuleuse» qui fait figure de « grande tromperie». Pour Louisa Hanoune, Ghoul est un dirigeant d'un «club privé» ou d'une «nébuleuse» qui fait figure de « grande tromperie». Pour Ali Laskri, il incarne le commis de l'Etat défaillant, rappelé pour «saboter encore tous les autres projets des travaux publics, comme l'autoroute Est-Ouest». Pour Hamlaoui Akouchi, Ghoul est un «vorace qui cherche à se remplir les poches». Pour Fawzi Rebaïne, il est un «personnage à l'origine de la pollution de la politique nationale», rappelant qu'il «fait toujours l'objet d'une instruction» à cause du scandale qui a entaché l'autoroute Est-Ouest. Ghoul d'après lui, veut «soutenir le programme du Président». Il lui conseille d' « intégrer le FLN et d'éviter de se fatiguer à créer un parti et dépenser autant d'argent ». Après la remise de sa démission au MSP, le ministre des Travaux publics s'est vu imputer du reste, les mêmes griefs de la part de son ancien chef, Bouguerra Soltani, qui l'avait accusé, «de vouloir créer un parti pour Bouteflika». La quasi-totalité de la classe politique juge le nouveau parti de Ghoul, le TAJ, comme un parti sans idéologie, sans consistance doctrinaire, qui aurait des visées obscures. Mais le fondateur du TAJ, un sigle qui signifie «couronne» en arabe, mais dont la traduction de l'intitulé complet, Tadjamou Amel Al Djazaïr, donne Rassemblement de l'Espoir de l'Algérie, s'en est défendu, en considérant que les critiques qui le visent sont la preuve que «son parti dérange». Sa réplique est somme toute banale et emprunte au registre connu de la langue de bois : «La critique nous renforce dans nos convictions et nous pousse à travailler encore plus pour tirer l'Algérie vers le haut, afin qu'elle puisse occuper la place qui lui sied», a-t-il notamment lancé. Il avait aussi assuré que son parti «n'œuvre pour le compte d'aucun groupe mais pour l'Algérie, et que personne ne peut nous entraver, même si les voix qui nous ont attaqués ont été bruyantes et blessantes». Selon un cadre, proche de Ghoul, le TAJ «s'inspire du mouvement national dominé par trois grandes tendances : la tendance réformiste, la tendance nationaliste et la tendance démocrate libérale».Mais contre toute attente, Ghoul confirme que son parti n'a pas d'idéologie en déclarant publiquement que «notre vision est celle du gouvernement», assurant qu'il est prêt à soutenir le plan d'action du gouvernement dont il fait partie. Cela prouve que les critiques qu'a essuyées le président du TAJ au sujet de l'idéologie de sa formation ne sont pas gratuites. Face à des critiques de plus en plus pesantes, Ghoul aura le cran de dire que « le temps des idéologies a vécu », se transformant ainsi en philosophe de l'histoire. L'important pour lui étant de les minimiser. Le TAJ a dès le début voulu paraître sous la peau d'un parti rassembleur, mais curieusement en manifestant beaucoup d'intérêt pour les membres dissidents de partis de différents horizons comme si avoir dans ses rangs n'importe qui pouvait être un gage sérieux de réussite politique. Ses initiateurs auraient eu des contacts avec des ex-militants du RND, du FFS, du FNA, du MSP, ce qui encore une fois corrobore les velléités qu'on leur prête : former un parti sans idées, sans conviction et croyance en quelque projet que ce soit. Pour Ali Laskri, il incarne le commis de l'Etat défaillant, rappelé pour «saboter encore tous les autres projets des travaux publics, comme l'autoroute Est-Ouest». Pour Hamlaoui Akouchi, Ghoul est un «vorace qui cherche à se remplir les poches». Pour Fawzi Rebaïne, il est un «personnage à l'origine de la pollution de la politique nationale», rappelant qu'il «fait toujours l'objet d'une instruction» à cause du scandale qui a entaché l'autoroute Est-Ouest. Ghoul d'après lui, veut «soutenir le programme du Président». Il lui conseille d' « intégrer le FLN et d'éviter de se fatiguer à créer un parti et dépenser autant d'argent ». Après la remise de sa démission au MSP, le ministre des Travaux publics s'est vu imputer du reste, les mêmes griefs de la part de son ancien chef, Bouguerra Soltani, qui l'avait accusé, «de vouloir créer un parti pour Bouteflika». La quasi-totalité de la classe politique juge le nouveau parti de Ghoul, le TAJ, comme un parti sans idéologie, sans consistance doctrinaire, qui aurait des visées obscures. Mais le fondateur du TAJ, un sigle qui signifie «couronne» en arabe, mais dont la traduction de l'intitulé complet, Tadjamou Amel Al Djazaïr, donne Rassemblement de l'Espoir de l'Algérie, s'en est défendu, en considérant que les critiques qui le visent sont la preuve que «son parti dérange». Sa réplique est somme toute banale et emprunte au registre connu de la langue de bois : «La critique nous renforce dans nos convictions et nous pousse à travailler encore plus pour tirer l'Algérie vers le haut, afin qu'elle puisse occuper la place qui lui sied», a-t-il notamment lancé. Il avait aussi assuré que son parti «n'œuvre pour le compte d'aucun groupe mais pour l'Algérie, et que personne ne peut nous entraver, même si les voix qui nous ont attaqués ont été bruyantes et blessantes». Selon un cadre, proche de Ghoul, le TAJ «s'inspire du mouvement national dominé par trois grandes tendances : la tendance réformiste, la tendance nationaliste et la tendance démocrate libérale».Mais contre toute attente, Ghoul confirme que son parti n'a pas d'idéologie en déclarant publiquement que «notre vision est celle du gouvernement», assurant qu'il est prêt à soutenir le plan d'action du gouvernement dont il fait partie. Cela prouve que les critiques qu'a essuyées le président du TAJ au sujet de l'idéologie de sa formation ne sont pas gratuites. Face à des critiques de plus en plus pesantes, Ghoul aura le cran de dire que « le temps des idéologies a vécu », se transformant ainsi en philosophe de l'histoire. L'important pour lui étant de les minimiser. Le TAJ a dès le début voulu paraître sous la peau d'un parti rassembleur, mais curieusement en manifestant beaucoup d'intérêt pour les membres dissidents de partis de différents horizons comme si avoir dans ses rangs n'importe qui pouvait être un gage sérieux de réussite politique. Ses initiateurs auraient eu des contacts avec des ex-militants du RND, du FFS, du FNA, du MSP, ce qui encore une fois corrobore les velléités qu'on leur prête : former un parti sans idées, sans conviction et croyance en quelque projet que ce soit.