En grève depuis le 25 septembre et ce, pour 8 jours, les communaux comptent organiser, en final, le 2 octobre prochain un sit-in de protestation devant le Palais du gouvernement. «Si les forces de sécurité ne nous empêchent pas de tenir le sit-in devant le Palais du gouvernement, il y aura 150.000 travailleurs qui vont battre le pavé sous les fenêtres du Premier ministre, Abdelmalek Sellal», nous a confié, hier, Azzedine Aït Khelifa coordinateur de la Fédération nationale du secteur des communes (FNSC), organisation affiliée au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). Le responsable du syndicat des communaux s'étonne que le gouvernement ait répondu positivement aux revendications des autres catégories de travailleurs sauf à celles exprimées par les travailleurs communaux. Les multiples arrêts de travail observés par les travailleurs des collectivités locales n'ont pas eu d'impact sur la tutelle à savoir le ministère de l'Intérieur qui est resté sourd aux réclamations des «petits» fonctionnaires des secteurs des communes. Les travailleurs des communes avaient déjà initié un arrêt de travail de 8 jours également, à l'échelle nationale, du 4 septembre au 11 septembre suivi de rassemblements dans plusieurs wilayas, sans que l'autorité de tutelle ne se soucie des conséquences d'un tel arrêt de travail sur les administrés. Les choses sont restées en l'état : des travailleurs communaux en colère et une tutelle autiste. Les communaux revendiquent, entre autres, le respect des libertés syndicales, la révision et l'unification des statuts des travailleurs des communes, tous corps confondus, la révision et l'unification de leur régime indemnitaire, l'augmentation de l'indemnité de la femme au foyer à 8 000 DA par mois, sans conditions de ressources, et l'augmentation des allocations familiales à 2 000 DA, toujours sans conditions de ressources. L'indemnité de l'épouse se chiffre aujourd'hui à 800 DA mensuels et les allocations familiales à 600 DA par enfant. Les travailleurs des collectivités locales avaient déjà organisé plusieurs grèves et rassemblements depuis 2009 pour faire entendre leurs revendications. Réunie le 09 septembre 2012 à la maison des syndicats, la Fédération nationale du secteur des communes affiliée au SNAPAP, dans le but d'évaluer la grève des 08 jours observée par les travailleurs communaux, se félicite de leur mobilisation. Elle informe les travailleurs que leur mobilisation a été intacte durant cette grève de 08 jours afin d'imposer la satisfaction de la plateforme de revendications. En outre, le bureau de la FNSC dénonce, à cet effet, le retard injustifié que mettent les pouvoirs publics pour répondre aux doléances du secteur des communes. «Il s'agit d'une aberration qui traduit un mépris flagrant envers les travailleurs communaux», s'insurge Azzedine Aït Khelifa qui regrette que «les pouvoirs publics continuent à se confiner dans leur mutisme en faisant la sourde oreille aux revendications des travailleurs communaux qui semblent totalement ignorés». Il dénonce le fait qu' «au lieu d'ouvrir un véritable dialogue, les pouvoirs publics s'entêtent à ce jour à s'opposer aux revendications des travailleurs». Les atteintes aux libertés syndicales sont enregistrées quotidiennement au niveau national et devant le silence et la complicité des pouvoirs publics. Le coordinateur de la Fédération nationale du secteur des communes s'élève contre la dégradation du pouvoir d'achat des travailleurs communaux face à la cherté de la vie et dénonce la précarité de l'emploi qui s'installe de plus en plus dans les communes par le recours abusif aux recrutements précaires dans le cadre du pré-emploi, emploi de jeunes, AIG et la non satisfaction de la plateforme de revendications des travailleurs communaux suivie des atteintes aux libertés syndicales enregistrées quotidiennement au niveau national et devant le silence et la complicité des pouvoirs publics. Les travailleurs des collectivités locales exigent la révision du régime indemnitaire de tous les travailleurs communaux, l'intégration des travailleurs contractuels, vacataires et pré emplois dans leurs postes quelque soient leurs diplômes, l'abrogation de l'art.87 bis de la loi 90/11 et la valorisation du point indiciaire à 100%. En grève depuis le 25 septembre et ce, pour 8 jours, les communaux comptent organiser, en final, le 2 octobre prochain un sit-in de protestation devant le Palais du gouvernement. «Si les forces de sécurité ne nous empêchent pas de tenir le sit-in devant le Palais du gouvernement, il y aura 150.000 travailleurs qui vont battre le pavé sous les fenêtres du Premier ministre, Abdelmalek Sellal», nous a confié, hier, Azzedine Aït Khelifa coordinateur de la Fédération nationale du secteur des communes (FNSC), organisation affiliée au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). Le responsable du syndicat des communaux s'étonne que le gouvernement ait répondu positivement aux revendications des autres catégories de travailleurs sauf à celles exprimées par les travailleurs communaux. Les multiples arrêts de travail observés par les travailleurs des collectivités locales n'ont pas eu d'impact sur la tutelle à savoir le ministère de l'Intérieur qui est resté sourd aux réclamations des «petits» fonctionnaires des secteurs des communes. Les travailleurs des communes avaient déjà initié un arrêt de travail de 8 jours également, à l'échelle nationale, du 4 septembre au 11 septembre suivi de rassemblements dans plusieurs wilayas, sans que l'autorité de tutelle ne se soucie des conséquences d'un tel arrêt de travail sur les administrés. Les choses sont restées en l'état : des travailleurs communaux en colère et une tutelle autiste. Les communaux revendiquent, entre autres, le respect des libertés syndicales, la révision et l'unification des statuts des travailleurs des communes, tous corps confondus, la révision et l'unification de leur régime indemnitaire, l'augmentation de l'indemnité de la femme au foyer à 8 000 DA par mois, sans conditions de ressources, et l'augmentation des allocations familiales à 2 000 DA, toujours sans conditions de ressources. L'indemnité de l'épouse se chiffre aujourd'hui à 800 DA mensuels et les allocations familiales à 600 DA par enfant. Les travailleurs des collectivités locales avaient déjà organisé plusieurs grèves et rassemblements depuis 2009 pour faire entendre leurs revendications. Réunie le 09 septembre 2012 à la maison des syndicats, la Fédération nationale du secteur des communes affiliée au SNAPAP, dans le but d'évaluer la grève des 08 jours observée par les travailleurs communaux, se félicite de leur mobilisation. Elle informe les travailleurs que leur mobilisation a été intacte durant cette grève de 08 jours afin d'imposer la satisfaction de la plateforme de revendications. En outre, le bureau de la FNSC dénonce, à cet effet, le retard injustifié que mettent les pouvoirs publics pour répondre aux doléances du secteur des communes. «Il s'agit d'une aberration qui traduit un mépris flagrant envers les travailleurs communaux», s'insurge Azzedine Aït Khelifa qui regrette que «les pouvoirs publics continuent à se confiner dans leur mutisme en faisant la sourde oreille aux revendications des travailleurs communaux qui semblent totalement ignorés». Il dénonce le fait qu' «au lieu d'ouvrir un véritable dialogue, les pouvoirs publics s'entêtent à ce jour à s'opposer aux revendications des travailleurs». Les atteintes aux libertés syndicales sont enregistrées quotidiennement au niveau national et devant le silence et la complicité des pouvoirs publics. Le coordinateur de la Fédération nationale du secteur des communes s'élève contre la dégradation du pouvoir d'achat des travailleurs communaux face à la cherté de la vie et dénonce la précarité de l'emploi qui s'installe de plus en plus dans les communes par le recours abusif aux recrutements précaires dans le cadre du pré-emploi, emploi de jeunes, AIG et la non satisfaction de la plateforme de revendications des travailleurs communaux suivie des atteintes aux libertés syndicales enregistrées quotidiennement au niveau national et devant le silence et la complicité des pouvoirs publics. Les travailleurs des collectivités locales exigent la révision du régime indemnitaire de tous les travailleurs communaux, l'intégration des travailleurs contractuels, vacataires et pré emplois dans leurs postes quelque soient leurs diplômes, l'abrogation de l'art.87 bis de la loi 90/11 et la valorisation du point indiciaire à 100%.