Près de 800 décès lors d'accouchement sont recencés chez nous chaque année, a révélé, mercredi dernier à Alger, le professeur Malika Adjali. Lors de son intervention à la conférence consacrée à la prise en charge de la santé du citoyen dans la région du Maghreb, la chef de service à l'Institut national de santé publique a estimé que « pas moins de 750 femmes décèdent chez nous pendant ou tout juste après l'accouchement ». Le Pr Adjali a indiqué, à ce propos, que 55% des cas enregistrés surviennent dans les hopitaux. Selon cette même intervenante, plus de 57% des cas de décès sont enregistrés parmi les femmes enceintes évacuées vers les hôpitaux par les structures de proximité. Elle a souligné, dans ce même contexte, que le taux de suivi prénatal dans les zones enclavées ne dépasse, malheureusement pas les 21,64%, alors, que le taux de suivi dans la capitale s'élève à 98.7%, a-t-elle déploré. Le Pr Malika Adjali a estimé, également, que l'un des objectifs majeurs du secteur de la santé vise à la réduction du taux de mortalité pour atteindre les 40 cas seulement, pour 100.000 femmes. Or, actuellement, a-t-elle ajouté, le taux de décès est de 86 pour 100.000 femmes. Le constat actuel appelle à une meilleure prise en charge des femmes enceintes. Le Pr Adjali préconise la mise en œuvre d'un système de transports et de transferts fiables au profit des femmes enceintes. Il est queston, également, de la réalisation de grandes cliniques de maternité permettant de réduire les transferts vers les grands hôpitaux et épargner, ainsi, la corvée des déplacements aux femmes et réduire les risques. Par ailleurs et bien que la mortalité infantile ait enregistré une baisse ces dernières années en Algérie, Malika Adjali a révélé que le taux de mortalité infantile devrait se situer à 18.3 % à l'horizon 2015. Ceci dit, a-t-elle soutenu, la situation nécessite un redoublement d'efforts en matière de prise en charge des enfants de la naissance aux 28 premiers jours, car, a expliqué Mme Adjali, le risque de décès est plus fréquent durant cette période chez les nouveaux-nés. Près de 800 décès lors d'accouchement sont recencés chez nous chaque année, a révélé, mercredi dernier à Alger, le professeur Malika Adjali. Lors de son intervention à la conférence consacrée à la prise en charge de la santé du citoyen dans la région du Maghreb, la chef de service à l'Institut national de santé publique a estimé que « pas moins de 750 femmes décèdent chez nous pendant ou tout juste après l'accouchement ». Le Pr Adjali a indiqué, à ce propos, que 55% des cas enregistrés surviennent dans les hopitaux. Selon cette même intervenante, plus de 57% des cas de décès sont enregistrés parmi les femmes enceintes évacuées vers les hôpitaux par les structures de proximité. Elle a souligné, dans ce même contexte, que le taux de suivi prénatal dans les zones enclavées ne dépasse, malheureusement pas les 21,64%, alors, que le taux de suivi dans la capitale s'élève à 98.7%, a-t-elle déploré. Le Pr Malika Adjali a estimé, également, que l'un des objectifs majeurs du secteur de la santé vise à la réduction du taux de mortalité pour atteindre les 40 cas seulement, pour 100.000 femmes. Or, actuellement, a-t-elle ajouté, le taux de décès est de 86 pour 100.000 femmes. Le constat actuel appelle à une meilleure prise en charge des femmes enceintes. Le Pr Adjali préconise la mise en œuvre d'un système de transports et de transferts fiables au profit des femmes enceintes. Il est queston, également, de la réalisation de grandes cliniques de maternité permettant de réduire les transferts vers les grands hôpitaux et épargner, ainsi, la corvée des déplacements aux femmes et réduire les risques. Par ailleurs et bien que la mortalité infantile ait enregistré une baisse ces dernières années en Algérie, Malika Adjali a révélé que le taux de mortalité infantile devrait se situer à 18.3 % à l'horizon 2015. Ceci dit, a-t-elle soutenu, la situation nécessite un redoublement d'efforts en matière de prise en charge des enfants de la naissance aux 28 premiers jours, car, a expliqué Mme Adjali, le risque de décès est plus fréquent durant cette période chez les nouveaux-nés.