Les férus de littérature et de cinéma pourront bientôt découvrir, à partir du 26 décembre prochain, une nouvelle adaptation cinématographique de L'Homme qui Rit de Victor Hugo. Réalisé par Jean-Pierre Améris, de grands noms figurent parmi les nombreux comédiens, à l'instar de Gérard Depardieu (Ursus), Emmanuelle Seigner (la duchesse Josiane), Marc-André Grondin (Gwynplaine), Christa Théret ( Déa), Swann Arlaud (Sylvain), Brice Fournier (Combarel) et Fanie Zanini (Déa, enfant). Les férus de littérature et de cinéma pourront bientôt découvrir, à partir du 26 décembre prochain, une nouvelle adaptation cinématographique de L'Homme qui Rit de Victor Hugo. Réalisé par Jean-Pierre Améris, de grands noms figurent parmi les nombreux comédiens, à l'instar de Gérard Depardieu (Ursus), Emmanuelle Seigner (la duchesse Josiane), Marc-André Grondin (Gwynplaine), Christa Théret ( Déa), Swann Arlaud (Sylvain), Brice Fournier (Combarel) et Fanie Zanini (Déa, enfant). L'Homme qui rit est un roman philosophique de Victor Hugo publié en avril 1869 dont l'action se déroule dans l'Angleterre de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle. Il est notamment célèbre pour la figure mutilée dans un rire permanent de son héros éponyme qui a fortement inspiré le monde littéraire et cinématographique. L'Homme qui rit suit les destins croisés de plusieurs personnages. Le premier est Ursus (ours en latin), un vagabond qui s'habille de peaux d'ours et est accompagné d'un loup domestique baptisé Homo (homme en latin). En pleine tourmente hivernale, Ursus, un forain haut en couleur, recueille dans sa roulotte deux orphelins perdus dans la tempête : Gwynplaine, un jeune garçon marqué au visage par une cicatrice qui lui donne en permanence une sorte de rire, et Déa, une fillette aveugle. Quelques années plus tard, ils sillonnent ensemble les routes et donnent un spectacle dont Gwynplaine, devenu adulte, est la vedette. Partout on veut voir L'Homme qui rit, il fait rire et émeut les foules. Ce succès ouvre au jeune homme les portes de la célébrité et de la richesse et l'éloigne des deux seuls êtres qui l'aient toujours aimé pour ce qu'il est : Déa et Ursus. A l'instar de plusieurs de ses romans, Victor Hugo aborde ici le thème de la misère, récurrent dans son œuvre. Il dénonce, d'une part, l'oisiveté excessive d'une noblesse qui par ennui se distrait de la violence et de l'oppression, mais aussi la passivité du peuple qui préfère rire et se soumettre. C'est dans cette perspective que le livre est rempli de longues descriptions des richesses, titres et privilèges de cour. «Je représente l'humanité telle que ses maîtres l'ont faite. L'homme est un mutilé. Ce qu'on m'a fait, on l'a fait au genre humain. On lui a déformé le droit, la justice, la vérité, la raison, l'intelligence, comme à moi les yeux, les narines et les oreilles ; comme à moi, on lui a mis au cœur un cloaque de colère et de douleur, et sur la face un masque de contentement», pourra-t-on lire à travers l'un des extraits du livre. L'Homme qui rit, réalisé par le Français Jean-Pierre Améris, s'est révélé hors compétition de la sélection officielle en clôture de la Mostra de Venise 2012 du 29 août au 8 septembre 2012. Quatre jours plus tard après le jour de cette représentation, le film est projeté le 16 septembre 2012 au Festival du film français d'Helvétie à Bienne dans le canton de Berne en Suisse. L'Homme qui rit est un roman philosophique de Victor Hugo publié en avril 1869 dont l'action se déroule dans l'Angleterre de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle. Il est notamment célèbre pour la figure mutilée dans un rire permanent de son héros éponyme qui a fortement inspiré le monde littéraire et cinématographique. L'Homme qui rit suit les destins croisés de plusieurs personnages. Le premier est Ursus (ours en latin), un vagabond qui s'habille de peaux d'ours et est accompagné d'un loup domestique baptisé Homo (homme en latin). En pleine tourmente hivernale, Ursus, un forain haut en couleur, recueille dans sa roulotte deux orphelins perdus dans la tempête : Gwynplaine, un jeune garçon marqué au visage par une cicatrice qui lui donne en permanence une sorte de rire, et Déa, une fillette aveugle. Quelques années plus tard, ils sillonnent ensemble les routes et donnent un spectacle dont Gwynplaine, devenu adulte, est la vedette. Partout on veut voir L'Homme qui rit, il fait rire et émeut les foules. Ce succès ouvre au jeune homme les portes de la célébrité et de la richesse et l'éloigne des deux seuls êtres qui l'aient toujours aimé pour ce qu'il est : Déa et Ursus. A l'instar de plusieurs de ses romans, Victor Hugo aborde ici le thème de la misère, récurrent dans son œuvre. Il dénonce, d'une part, l'oisiveté excessive d'une noblesse qui par ennui se distrait de la violence et de l'oppression, mais aussi la passivité du peuple qui préfère rire et se soumettre. C'est dans cette perspective que le livre est rempli de longues descriptions des richesses, titres et privilèges de cour. «Je représente l'humanité telle que ses maîtres l'ont faite. L'homme est un mutilé. Ce qu'on m'a fait, on l'a fait au genre humain. On lui a déformé le droit, la justice, la vérité, la raison, l'intelligence, comme à moi les yeux, les narines et les oreilles ; comme à moi, on lui a mis au cœur un cloaque de colère et de douleur, et sur la face un masque de contentement», pourra-t-on lire à travers l'un des extraits du livre. L'Homme qui rit, réalisé par le Français Jean-Pierre Améris, s'est révélé hors compétition de la sélection officielle en clôture de la Mostra de Venise 2012 du 29 août au 8 septembre 2012. Quatre jours plus tard après le jour de cette représentation, le film est projeté le 16 septembre 2012 au Festival du film français d'Helvétie à Bienne dans le canton de Berne en Suisse.