Le rapprochement entre l'Algérie et la France se confirme chaque jour davantage. Car depuis l'accession de François Hollande à la présidence française et le succès des socialistes aux élections législatives, les signes de bonne volonté de Paris à l'égard d'Alger se sont multipliés. Le dernier en date a été celui présenté par le sénat français. Ce dernier a en effet adopté, avant-hier, une résolution reconnaissant la sanglante répression des forces de police le 17 octobre 1961 à Paris contre les manifestants algériens. C'est grâce aux sénateurs affiliés aux partis de gauche, notamment ceux du parti socialiste, que cette résolution, proposée par le groupe communiste, a été adoptée. En effet, la résolution a été adoptée par 174 voix pour contre 168 contre. Les sénateurs de la droite française, comme il fallait s'y attendre ont voté contre. Un vote qui confirme que le plus grand parti d'opposition, l'UMP en l'occurrence et ses alliés du centre, demeurent opposés à toute initiative tendant apaiser les tensions avec l'Algérie sur la question de la mémoire et de l'histoire commune. L'Algérie n'a cessé de demander à la France de reconnaître les crimes commis contre les Algériens durant la colonisation et de présenter, par voie de conséquence, des excuses au peuple algérien. Une demande catégoriquement rejetée par la droite française, alors au pouvoir. On se souvient de certains propos des officiels français, l'ex-président Nicolas Sarkozy en tête, pour dire non aux demandes algériennes. La droite française voulait seulement que les Algériens tournent la page, oublient le passé et regardent plutôt vers l'avenir. Cette période semble avoir vécu puisque, depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir, la France émet des signaux prouvant sa disponibilité à avoir un nouveau regard lucide sur son passé colonial. «Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits». Ces propos sont ceux du président français, François Hollande qui a , à travers un communiqué rendu public la veille de la commémoration du 51é anniversaire des massacres du 17 octobre 1961 précise , que «cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes». Ceci semble avoir eu l'effet d'une bombe puisque l'on a alors assisté à une verbale levée de boucliers de la droite française, toutes tendances confondues. Du parti de l'ex-président français, Nicolas Sarkozy, en passant par l'extrême-droite, c'est en effet le même son de cloche s'agissant de condamner la position des socialistes. La polémique et la guerre de tranchées fait depuis rage en France ente la gauche et la droite. L'ex-premier ministre, François Fillon, descend en flammes Francois Hollande en estimant que «ce n'est pas au président de la République de tenir ces discours de culpabilité [...] J'en ai assez que tous les quinze jours, la France se découvre une nouvelle responsabilité, mette en avant sa responsabilité historique permanente». Marine Le Pen, la présidente du parti d'extrême droite, le Front national, s'aligne sur la même positionne que Fillon. Poussant le bouchon plus loin, le député maire de Nice qui est très proche de Nicolas Sarkozy, déclare, au cours d'une réunion avec les anciens combattants et les harkis : «Vive l'Algérie Française». La droite française a dévoilé pour l'occasion son vrai visage. Le rapprochement entre l'Algérie et la France se confirme chaque jour davantage. Car depuis l'accession de François Hollande à la présidence française et le succès des socialistes aux élections législatives, les signes de bonne volonté de Paris à l'égard d'Alger se sont multipliés. Le dernier en date a été celui présenté par le sénat français. Ce dernier a en effet adopté, avant-hier, une résolution reconnaissant la sanglante répression des forces de police le 17 octobre 1961 à Paris contre les manifestants algériens. C'est grâce aux sénateurs affiliés aux partis de gauche, notamment ceux du parti socialiste, que cette résolution, proposée par le groupe communiste, a été adoptée. En effet, la résolution a été adoptée par 174 voix pour contre 168 contre. Les sénateurs de la droite française, comme il fallait s'y attendre ont voté contre. Un vote qui confirme que le plus grand parti d'opposition, l'UMP en l'occurrence et ses alliés du centre, demeurent opposés à toute initiative tendant apaiser les tensions avec l'Algérie sur la question de la mémoire et de l'histoire commune. L'Algérie n'a cessé de demander à la France de reconnaître les crimes commis contre les Algériens durant la colonisation et de présenter, par voie de conséquence, des excuses au peuple algérien. Une demande catégoriquement rejetée par la droite française, alors au pouvoir. On se souvient de certains propos des officiels français, l'ex-président Nicolas Sarkozy en tête, pour dire non aux demandes algériennes. La droite française voulait seulement que les Algériens tournent la page, oublient le passé et regardent plutôt vers l'avenir. Cette période semble avoir vécu puisque, depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir, la France émet des signaux prouvant sa disponibilité à avoir un nouveau regard lucide sur son passé colonial. «Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits». Ces propos sont ceux du président français, François Hollande qui a , à travers un communiqué rendu public la veille de la commémoration du 51é anniversaire des massacres du 17 octobre 1961 précise , que «cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes». Ceci semble avoir eu l'effet d'une bombe puisque l'on a alors assisté à une verbale levée de boucliers de la droite française, toutes tendances confondues. Du parti de l'ex-président français, Nicolas Sarkozy, en passant par l'extrême-droite, c'est en effet le même son de cloche s'agissant de condamner la position des socialistes. La polémique et la guerre de tranchées fait depuis rage en France ente la gauche et la droite. L'ex-premier ministre, François Fillon, descend en flammes Francois Hollande en estimant que «ce n'est pas au président de la République de tenir ces discours de culpabilité [...] J'en ai assez que tous les quinze jours, la France se découvre une nouvelle responsabilité, mette en avant sa responsabilité historique permanente». Marine Le Pen, la présidente du parti d'extrême droite, le Front national, s'aligne sur la même positionne que Fillon. Poussant le bouchon plus loin, le député maire de Nice qui est très proche de Nicolas Sarkozy, déclare, au cours d'une réunion avec les anciens combattants et les harkis : «Vive l'Algérie Française». La droite française a dévoilé pour l'occasion son vrai visage.