Lors d'un point de presse, animé hier au siège de la direction des ressources humaines de la DGSN, le directeur de ce département, le lieutenant-colonel Benaired Mohamed, a révélé que le nombre des policiers dépassera le seuil des 200.000 d'ici à l'horizon 2014. En 1990, le nombre des policiers au sein de la DGSN était de 35.00, en 2012 il est passé à 188.856. Lors d'un point de presse, animé hier au siège de la direction des ressources humaines de la DGSN, le directeur de ce département, le lieutenant-colonel Benaired Mohamed, a révélé que le nombre des policiers dépassera le seuil des 200.000 d'ici à l'horizon 2014. En 1990, le nombre des policiers au sein de la DGSN était de 35.00, en 2012 il est passé à 188.856. Avant d'entamer, en chiffres, les progrès réalisés par la DRH, le commissaire divisionnaire chargé de la communication au sein de la DGSN, Djillali Boudalia, a rappelé que cette visite entre dans le cadre des nouvelles démarchés entreprises par la DGSN, dans le cadre de sa politique de communication, afin de présenter les derniers progrès réalisés par la DGSN. Après ce court passage, c'est au tour du directeur de la DRH de prendre la parole en présentant ce que son département a fait durant ces trois dernières années. « Il y a quelques années, la DGSN avait enregistré beaucoup de retards et de lacunes, en matière de prises en charge des policiers, mais aussi des infrastructures et autres moyens techniques et matériels. Mais, cette politique a connu un changement radical et capital depuis trois ans », explique le lieutenant-colonel Benaired. Il ajoute, « Le haut commandement a ordonné des mesures correctives en incitant les chefs hiérarchiques d'être toujours à l'écoute des préoccupations des fonctionnaires. Il est nécessaire de faire rappeler la teneur des instructions de Monsieur le général-major pour l'instauration de canaux de communication entre le chef direct et ses éléments, dans le but de vulgariser les textes régissant la carrière des fonctionnaires ». Une gestion prévisionelle basée sur l'utilisation rationnelle des compétences La DRH, en tant que structure administrative de la DGSN, veille au déroulement de la carrière des fonctionnaires dans le cadre d'une gestion prévisionnelle, basée essentiellement sur l'utilisation rationnelle des emplois et des compétences. Aujourd'hui, elle gère un effectif global de 188.865 fonctionnaires, dont 169.499 policiers parmi lesquels 10.310 femmes et 19.366 agents assimilés. Ce nombre devrait dépasser les 200.000 fonctionnaires à l'horizon 2014, en fonction de la mise en œuvre des plans de recrutement annuels. Cette importante composante humaine est appelée à évoluer dans un environnement favorabl lui permettant d'assurer son épanouissement et améliorer sa performance. Partant de ce principe fondamental, et à la lumière de l'audit effectué, il a été relevé des insuffisances résultant des méthodes routinières suivies antérieurement, sans vision prévisionnelle et en inadéquation avec les exigences imposées par la gestion moderne des ressources humaines, ce qui aurait pu générer des conséquences néfastes sur le déroulement de carrière des personnels et l'avenir de cette institution. Devant ce constat, des actions correctives ont été immédiatement initiées pour remédier à ces dysfonctionnements, par l'adoption de nouvelles méthodes et outils répondant aux impératifs de gestion moderne de la ressource humaine favorisant l'émergence des compétences. Le hadj et la omra pour tous les policiers... Tous les policiers, quels que soient leurs grades, auront droit au hadj et à la omra Dans sa nouvelle politique, basée essentiellement sur le droit de chaque policier à avoir les mêmes avantages quel que soit son grade. La DGSN a pris des mesures claires et nettes sur ce registre. Désormais, les policiers, peu importe leurs grades, ont tous le droit d'accomplir le hadj et la omra. Chaque année une nouvelle liste comportant de nouveaux noms sera établie pour donner leur chance à toud. Chaque policier aura également droit à un échelon tous les 2 à 4 ans. Dans le cadre de sa nouvelle politique, la DGSN a été contrainte de revoir les échelons de chaque policier ayant entamé entre 2 à 4 ans de service. Chaque policier aura donc droit, dans le cadre du nouveau statut, de bénéficier d'un échelon rémunéré, explique le directeur de la DRH. La rémunération et la classification catégorielle des personnels de la Sûreté nationale étaient en inadéquation avec les contraintes liées au métier de policier, notamment le risque, l'astreinte et l'éloignement. Ces actions, ont permis de régulariser 120.870 fonctionnaires. Les missions de la DRH La DRH a pour mission de veiller au bon déroulement des doléances des policiers, tout comme elle est appelée à mettre en place une bonne stratégie de gestion des mutations, recrutements et autres sanctions. Voici quelques-une de ses missions : L'élaboration et l'exécution des plans annuels pluriannuels de gestion et de formation de la Ressource Humaine. La sélection et le recrutement des policiers et agents assimilés ainsi que la préparation des examens professionnels. La gestion de l'ensemble des moyens humains, notamment en matière de prévision et de suivi des effectifs, ainsi que l'évolution des carrières. La gestion et le suivi de l'action disciplinaire. L'exploitation des données comptables et le contrôle de la conformité des actes de gestion. La défense des intérêts de la DGSN et de ses agents par devant les différentes juridictions d'ordre administratif, civil et pénal. La gestion des affaires contentieuses (litiges, sinistres autos, etc.) 31.790 policiers promus aux grades supérieurs Compte tenu du nombre important des fonctionnaires n'ayant pu évoluer dans leurs grades, l'administration a entrepris des actions à court, à moyen et à long termes, visant la régularisation de leur situation. La première action initiée a permis l'intégration directe en une seule opération de 31.790 policiers aux grades immédiatement supérieurs parmi les AOP, EP et IP totalisant respectivement 10 ans et 8 ans d'ancienneté au 1er janvier 2008, en application des nouvelles dispositions statutaires, soit un taux d'environs 19% de l'effectif global de la Sûreté nationale. 86.000 policiers déplacés vers le lieu de la résidence familiale Face à certaines situations complexes, l'étude engagée pour identifier la population concernée par l'éloignement a permis le rapprochement du lieu de résidence de 86.977 fonctionnaires depuis juillet 2010 à ce jour. Désormais, la DRH procède de manière systématique au remplacement des policiers ayant accompli leur séjour au Sud, tout en respectant leurs vœux de prolonger le séjour ou d'être relevés. À cet effet, il a été procédé au remplacement de 1.863 fonctionnaires, ayant accompli leur période statutaire d'exercice dans les unités du sud du pays par des policiers ayant exprimé le vœu d'y exercer. À titre comparatif, et pour la même durée allant de juillet 2008 à juillet 2010, il ressort un écart positif de 18.758 mouvements, soit un taux de +27.50% Les mesures de suspension de fonction étaient souvent prises de manière arbitraire sans évaluation préalable de la gravité de la faute commise. Compte tenu des conséquences négatives se répercutant sur les conditions sociales du fonctionnaire, les propositions de mesures de suspension de fonction exprimées par les services de Police à l'encontre de leurs fonctionnaires pour différents motifs, sont désormais minutieusement étudiées, avant leurs concrétisations éventuelles. La suppression de la sanction du 3e degré « mutation d'office » dans le nouveau statut particulier, en considérant que le déplacement du fonctionnaire demeure un acte de commandement, et ce compte tenu des spécificités de la SN, notamment en matière de mobilité Prise en charge efficiente des doléances des policiers La réception et la prise en charge de 61.000 policiers, soit un taux de prés de 40% d'effectif de la DGSN, dans le cadre de la nouvelle politique de communication initiée par la DGSN, visant le rapprochement des fonctionnaires de l'administration policière, tout en réservant des réponses claires à leurs préoccupations ; Les doléances de ces fonctionnaires et candidats pour un emploi au sein de la sûreté nationale, ayant porté sur des recours, réclamations, requêtes, demandes d'audiences et orientations, ont été examinées par les services concernés de la DRH. Enfin, il convient de souligner que les actions entreprises se poursuivent toujours avec un rythme effréné, grâce à la nouvelle dynamique édictée avec insistance par le Haut- Commandement, qui a permis par l'adoption d'une politique de communication interne, d'insuffler aux gestionnaires l'esprit de groupe, de collégialité et de complémentarité et de mobiliser continuellement le personnel de notre structure. Avant d'entamer, en chiffres, les progrès réalisés par la DRH, le commissaire divisionnaire chargé de la communication au sein de la DGSN, Djillali Boudalia, a rappelé que cette visite entre dans le cadre des nouvelles démarchés entreprises par la DGSN, dans le cadre de sa politique de communication, afin de présenter les derniers progrès réalisés par la DGSN. Après ce court passage, c'est au tour du directeur de la DRH de prendre la parole en présentant ce que son département a fait durant ces trois dernières années. « Il y a quelques années, la DGSN avait enregistré beaucoup de retards et de lacunes, en matière de prises en charge des policiers, mais aussi des infrastructures et autres moyens techniques et matériels. Mais, cette politique a connu un changement radical et capital depuis trois ans », explique le lieutenant-colonel Benaired. Il ajoute, « Le haut commandement a ordonné des mesures correctives en incitant les chefs hiérarchiques d'être toujours à l'écoute des préoccupations des fonctionnaires. Il est nécessaire de faire rappeler la teneur des instructions de Monsieur le général-major pour l'instauration de canaux de communication entre le chef direct et ses éléments, dans le but de vulgariser les textes régissant la carrière des fonctionnaires ». Une gestion prévisionelle basée sur l'utilisation rationnelle des compétences La DRH, en tant que structure administrative de la DGSN, veille au déroulement de la carrière des fonctionnaires dans le cadre d'une gestion prévisionnelle, basée essentiellement sur l'utilisation rationnelle des emplois et des compétences. Aujourd'hui, elle gère un effectif global de 188.865 fonctionnaires, dont 169.499 policiers parmi lesquels 10.310 femmes et 19.366 agents assimilés. Ce nombre devrait dépasser les 200.000 fonctionnaires à l'horizon 2014, en fonction de la mise en œuvre des plans de recrutement annuels. Cette importante composante humaine est appelée à évoluer dans un environnement favorabl lui permettant d'assurer son épanouissement et améliorer sa performance. Partant de ce principe fondamental, et à la lumière de l'audit effectué, il a été relevé des insuffisances résultant des méthodes routinières suivies antérieurement, sans vision prévisionnelle et en inadéquation avec les exigences imposées par la gestion moderne des ressources humaines, ce qui aurait pu générer des conséquences néfastes sur le déroulement de carrière des personnels et l'avenir de cette institution. Devant ce constat, des actions correctives ont été immédiatement initiées pour remédier à ces dysfonctionnements, par l'adoption de nouvelles méthodes et outils répondant aux impératifs de gestion moderne de la ressource humaine favorisant l'émergence des compétences. Le hadj et la omra pour tous les policiers... Tous les policiers, quels que soient leurs grades, auront droit au hadj et à la omra Dans sa nouvelle politique, basée essentiellement sur le droit de chaque policier à avoir les mêmes avantages quel que soit son grade. La DGSN a pris des mesures claires et nettes sur ce registre. Désormais, les policiers, peu importe leurs grades, ont tous le droit d'accomplir le hadj et la omra. Chaque année une nouvelle liste comportant de nouveaux noms sera établie pour donner leur chance à toud. Chaque policier aura également droit à un échelon tous les 2 à 4 ans. Dans le cadre de sa nouvelle politique, la DGSN a été contrainte de revoir les échelons de chaque policier ayant entamé entre 2 à 4 ans de service. Chaque policier aura donc droit, dans le cadre du nouveau statut, de bénéficier d'un échelon rémunéré, explique le directeur de la DRH. La rémunération et la classification catégorielle des personnels de la Sûreté nationale étaient en inadéquation avec les contraintes liées au métier de policier, notamment le risque, l'astreinte et l'éloignement. Ces actions, ont permis de régulariser 120.870 fonctionnaires. Les missions de la DRH La DRH a pour mission de veiller au bon déroulement des doléances des policiers, tout comme elle est appelée à mettre en place une bonne stratégie de gestion des mutations, recrutements et autres sanctions. Voici quelques-une de ses missions : L'élaboration et l'exécution des plans annuels pluriannuels de gestion et de formation de la Ressource Humaine. La sélection et le recrutement des policiers et agents assimilés ainsi que la préparation des examens professionnels. La gestion de l'ensemble des moyens humains, notamment en matière de prévision et de suivi des effectifs, ainsi que l'évolution des carrières. La gestion et le suivi de l'action disciplinaire. L'exploitation des données comptables et le contrôle de la conformité des actes de gestion. La défense des intérêts de la DGSN et de ses agents par devant les différentes juridictions d'ordre administratif, civil et pénal. La gestion des affaires contentieuses (litiges, sinistres autos, etc.) 31.790 policiers promus aux grades supérieurs Compte tenu du nombre important des fonctionnaires n'ayant pu évoluer dans leurs grades, l'administration a entrepris des actions à court, à moyen et à long termes, visant la régularisation de leur situation. La première action initiée a permis l'intégration directe en une seule opération de 31.790 policiers aux grades immédiatement supérieurs parmi les AOP, EP et IP totalisant respectivement 10 ans et 8 ans d'ancienneté au 1er janvier 2008, en application des nouvelles dispositions statutaires, soit un taux d'environs 19% de l'effectif global de la Sûreté nationale. 86.000 policiers déplacés vers le lieu de la résidence familiale Face à certaines situations complexes, l'étude engagée pour identifier la population concernée par l'éloignement a permis le rapprochement du lieu de résidence de 86.977 fonctionnaires depuis juillet 2010 à ce jour. Désormais, la DRH procède de manière systématique au remplacement des policiers ayant accompli leur séjour au Sud, tout en respectant leurs vœux de prolonger le séjour ou d'être relevés. À cet effet, il a été procédé au remplacement de 1.863 fonctionnaires, ayant accompli leur période statutaire d'exercice dans les unités du sud du pays par des policiers ayant exprimé le vœu d'y exercer. À titre comparatif, et pour la même durée allant de juillet 2008 à juillet 2010, il ressort un écart positif de 18.758 mouvements, soit un taux de +27.50% Les mesures de suspension de fonction étaient souvent prises de manière arbitraire sans évaluation préalable de la gravité de la faute commise. Compte tenu des conséquences négatives se répercutant sur les conditions sociales du fonctionnaire, les propositions de mesures de suspension de fonction exprimées par les services de Police à l'encontre de leurs fonctionnaires pour différents motifs, sont désormais minutieusement étudiées, avant leurs concrétisations éventuelles. La suppression de la sanction du 3e degré « mutation d'office » dans le nouveau statut particulier, en considérant que le déplacement du fonctionnaire demeure un acte de commandement, et ce compte tenu des spécificités de la SN, notamment en matière de mobilité Prise en charge efficiente des doléances des policiers La réception et la prise en charge de 61.000 policiers, soit un taux de prés de 40% d'effectif de la DGSN, dans le cadre de la nouvelle politique de communication initiée par la DGSN, visant le rapprochement des fonctionnaires de l'administration policière, tout en réservant des réponses claires à leurs préoccupations ; Les doléances de ces fonctionnaires et candidats pour un emploi au sein de la sûreté nationale, ayant porté sur des recours, réclamations, requêtes, demandes d'audiences et orientations, ont été examinées par les services concernés de la DRH. Enfin, il convient de souligner que les actions entreprises se poursuivent toujours avec un rythme effréné, grâce à la nouvelle dynamique édictée avec insistance par le Haut- Commandement, qui a permis par l'adoption d'une politique de communication interne, d'insuffler aux gestionnaires l'esprit de groupe, de collégialité et de complémentarité et de mobiliser continuellement le personnel de notre structure.