Un beau spectacle est au rendez-vous prochainement à Alger avec la venue d'une troupe exceptionnelle. Il s'agit de la célèbre troupe Barbès Café qui nous mèneront du 27 au 29 novembre prochain dans un univers musical de nos anciens maîtres de la chanson maghrébine. Un beau spectacle est au rendez-vous prochainement à Alger avec la venue d'une troupe exceptionnelle. Il s'agit de la célèbre troupe Barbès Café qui nous mèneront du 27 au 29 novembre prochain dans un univers musical de nos anciens maîtres de la chanson maghrébine. Pour la première fois en Algérie, Barbès Café a été invité par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), organisatrice de cet événement musical en partenariat avec l'Oref et ce durant trois jours à partir de 19 h à la salle Ibn Zeydoun de l'office Riadh El- Feth. Barbès Café est un spectacle musical créé par Méziane Azaïche qui donne à voir, en plusieurs tableaux, comme autant d'époques, l'histoire des musiques de l'immigration maghrébine en France. Des origines, marquées par le blues de l'exil chanté dans les bars de Barbès, à aujourd'hui, où le leg des anciens est défendu par une nouvelle génération d'artistes comme faisant partie du patrimoine musical français. Meziane Azaïche est né le 21 juillet 55 en Algérie. Depuis l'enfance, il voue une passion au cabaret, un art à part entière qui conjugue les différences. Méziane rêve la France comme un lieu chaleureux de fraternité multicolore, carrefour d'arts et de cultures : « J'avais l'image d'un Paris plein de vie, avec un mélange de gens, pas de racisme, pas de barrière. Je pensais que la musique explosait à tous les coins de rue. » A 23 ans, il s'envole vers son rêve. Sa désillusion est alors à la mesure de son attente : « Paris est une ville très difficile. Il existe un code pour ouvrir les portes et j'ai mis longtemps à le trouver. » Plutôt que de céder à l'amertume d'un rêve déçu, Méziane choisit de le réaliser, ce rêve. Il s'attache dès lors à créer ce qu'il est venu chercher : des lieux de convivialité, d'échanges non-conformistes et métissés. Il achète un bistrot dans le XXe arrondissement, Le Baladin, et, avec l'association Culture au Quotidien, il y accueille de nombreux artistes ; puis en 88, dans le XXe également, Le Zéphyr. Puis il découvre un chapiteau de bois et de velours, serti de miroirs et de vitraux, conçu pour mêler spectacle et fête : le Magic Mirror, lors des concerts d'Arthur H en 1993 au Parc de la Villette. En 94, il loue le Magic Mirror, et crée le premier Cabaret Sauvage avec Brad Scott. Installé pour seulement quelques semaines à La Villette, le Cabaret Sauvage jouera les prolongations pendant quatre mois et accueillera quelques 30.000 spectateurs. Fort du succès de cette aventure, Méziane entreprend de faire construire son propre chapiteau. Construit dans le même esprit que le Magic Mirror, ce nouveau lieu sera un peu plus grand et plus confortable pour l'accueil des artistes et du public. Il s'associe à Areski Sassaoud. Le Cabaret Sauvage ouvre en 1997. Méziane Azaïche définit sa programmation comme des « coups de cœur », toujours empreints d'une dimension métissée. C'est l'esprit du lieu. Danse, musiques, théâtre, concerts, soirées, le Cabaret Sauvage mélange les genres et les gens. Pour la première fois en Algérie, Barbès Café a été invité par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), organisatrice de cet événement musical en partenariat avec l'Oref et ce durant trois jours à partir de 19 h à la salle Ibn Zeydoun de l'office Riadh El- Feth. Barbès Café est un spectacle musical créé par Méziane Azaïche qui donne à voir, en plusieurs tableaux, comme autant d'époques, l'histoire des musiques de l'immigration maghrébine en France. Des origines, marquées par le blues de l'exil chanté dans les bars de Barbès, à aujourd'hui, où le leg des anciens est défendu par une nouvelle génération d'artistes comme faisant partie du patrimoine musical français. Meziane Azaïche est né le 21 juillet 55 en Algérie. Depuis l'enfance, il voue une passion au cabaret, un art à part entière qui conjugue les différences. Méziane rêve la France comme un lieu chaleureux de fraternité multicolore, carrefour d'arts et de cultures : « J'avais l'image d'un Paris plein de vie, avec un mélange de gens, pas de racisme, pas de barrière. Je pensais que la musique explosait à tous les coins de rue. » A 23 ans, il s'envole vers son rêve. Sa désillusion est alors à la mesure de son attente : « Paris est une ville très difficile. Il existe un code pour ouvrir les portes et j'ai mis longtemps à le trouver. » Plutôt que de céder à l'amertume d'un rêve déçu, Méziane choisit de le réaliser, ce rêve. Il s'attache dès lors à créer ce qu'il est venu chercher : des lieux de convivialité, d'échanges non-conformistes et métissés. Il achète un bistrot dans le XXe arrondissement, Le Baladin, et, avec l'association Culture au Quotidien, il y accueille de nombreux artistes ; puis en 88, dans le XXe également, Le Zéphyr. Puis il découvre un chapiteau de bois et de velours, serti de miroirs et de vitraux, conçu pour mêler spectacle et fête : le Magic Mirror, lors des concerts d'Arthur H en 1993 au Parc de la Villette. En 94, il loue le Magic Mirror, et crée le premier Cabaret Sauvage avec Brad Scott. Installé pour seulement quelques semaines à La Villette, le Cabaret Sauvage jouera les prolongations pendant quatre mois et accueillera quelques 30.000 spectateurs. Fort du succès de cette aventure, Méziane entreprend de faire construire son propre chapiteau. Construit dans le même esprit que le Magic Mirror, ce nouveau lieu sera un peu plus grand et plus confortable pour l'accueil des artistes et du public. Il s'associe à Areski Sassaoud. Le Cabaret Sauvage ouvre en 1997. Méziane Azaïche définit sa programmation comme des « coups de cœur », toujours empreints d'une dimension métissée. C'est l'esprit du lieu. Danse, musiques, théâtre, concerts, soirées, le Cabaret Sauvage mélange les genres et les gens.