Les dernières décisions du département de Djoudi de généraliser l'utilisation de la carte magnétique est salvatrice pour les bureaux de poste et agences bancaires. Restent les autres structures qui ne suivent pas à l'instar des commerçants - qu'ils soient vendeurs de produits ou de services, ils privilégient toujours le cash, ce qui encourage, en filigrane, le commerce informel. En véritable plaie de l'économie nationale ce type de commerce gangrène la santé du pays en dopant l'inflation et donne des coups de Jarnac au citoyen lambda. Eclairage Les dernières décisions du département de Djoudi de généraliser l'utilisation de la carte magnétique est salvatrice pour les bureaux de poste et agences bancaires. Restent les autres structures qui ne suivent pas à l'instar des commerçants - qu'ils soient vendeurs de produits ou de services, ils privilégient toujours le cash, ce qui encourage, en filigrane, le commerce informel. En véritable plaie de l'économie nationale ce type de commerce gangrène la santé du pays en dopant l'inflation et donne des coups de Jarnac au citoyen lambda. Eclairage A quelques jours de la présentation de la loi de finances 2012 le gouverneur de la Banque d'Algérie persiste et signe « L'inflation est devenue structurelle et s'est accélérée durant les deux dernières années ». Ces paroles Mohamed Laksaci les a tenu devant l'Assemblée populaire nationale à la fin du mois d'octobre dernier, lors de la présentation du rapport annuel de la situation financière et monétaire du pays durant l'année 2011. Les propos sont très importants, dans le sens où cela pourrait influencer les grandes lignes du projet de loi des finances 2013 (PLF 2013). Les propos de M. Laksaci, aussi important soient-ils, rappelons-le, ne sont pas nouveaux. Pour rappel en début d'année la dépréciation du dinar à hauteur de 10% par rapport aux deux monnaies principales, en l'occurrence, le dollar et l'euro qui, on le sait encore, sont les plus influentes sur notre économie parce qu'on achète en euros et on vend en dollars avait pétaradé dans le milieu de la finance nationale tant les avis étaient mitigés sur cette décision. D'autant qu'au moment des faits les valeurs fiduciaires des deux monnaies n'étaient pas égales. Pour comprendre le pourquoi et le comment de cette décision il fallait tout bonnement se rapprocher de la BA, laquelle sur quitus de son gouverneur a anticipé et ou contenu l'inflation. Explications : Tout en tenant compte des données conjoncturelles qui n'étaient autres qu'une dépréciation du dinar de 2.27% elle a mis provisoirement en « stand by » l'instrument du taux de change au profit d'action endogène à la BA. En effet, Elle a opté pour les mécanismes de change à l'effet inverse de la FED américaine pour résorber sa crise. En Algérie l'équipe de M. Laksaci a, dans un premier temps résorbé l'excès de liquidités. L'opération « Aspiration financière » s'est soldée par le retrait de 250 mds DA. Ainsi la valeur totale des liquidités restantes a été, au moment des faits, de l'ordre de 1.350 mds DA . S'en est suivie une augmentation des fonds de banques à hauteur de 11%. Pour couper l'herbe sous les pieds de la polémique, sur le sujet, le gouverneur de la Banque d'Algérie n'a pas joué l'Arlésienne et opté pour le franc jeu : En rodé de chiffres et de la finances M. Laksaci a montré du doigt l'inflation qui, selon le même interlocuteur était déjà en exponentiel. L'inflation mère des maux économiques En croissance depuis 2009, au premier semestre 2011 elle a affiché un taux de 5,7%. Ce taux sous l'effet yoyo s'est rétracté à 4,5% au deuxième semestre pour repartir à la hausse l'année d'après. En mars dernier il a atteint 9,2% contre 7,29% en juin dernier. Pour Laksaci les causes de l'inflation sont endogènes. Elles ne se trouvent plus dans son champ d'action assainit de ce côté depuis son opération du début d'année. Pour retrouver les causes du mal qui ronge les finances nationales Laksaci en est convaincu, il faut aller piocher ailleurs renvoyant ainsi le mal sur les bureaux respectifs du Commerce et des Finances : A Zighout Youssef M. Laksaci a parlé de facteurs endogènes qui induisent l'inflation. A savoir la non stabilité des prix, le monopole et dans leurs sillage le monopole. Pour en découdre il était question de relancer la monnaie scripturale. Celle-ci a pris du plomb dans l'aile et pour cause structurellement le secteur bancaire n'est pas balisé pour. Aujourd'hui c'est le retour de la carte magnétique qui fait bouillonner les marmites de la finance. Sur ordre du département de Djoudi et avec le concours de l'Abef le paiement par carte magnétique refait parler de lui. Il est en phase d'être généralisé selon le numéro 1 de l'Abef, Djamel Bessâa, qui a déclaré qu'une instance indépendante de supervision du système de paiement électronique sera sur pied en Algérie. Elle sera gérée par un Groupement d'intérêt économique (GIE) à but non lucratif dont la principale vocation portera sur le développement de la monétique interbancaire en Algérie, notamment pour l'utilisation du système des terminaux de paiement électronique (TPE) qui sont prioritaires. Il faut dire que même si l'initiative est louable, reste qu'elle n'est pas inédite. De la sorte pourra-t-elle réduire l'inflation en donnant un coup de grâce au marché informel ? Les avis restent mitigés. Pour l'expert en économie il reste beaucoup de chemin à faire pour arriver à bout, et de l'inflation et du marché informel. A quelques jours de la présentation de la loi de finances 2012 le gouverneur de la Banque d'Algérie persiste et signe « L'inflation est devenue structurelle et s'est accélérée durant les deux dernières années ». Ces paroles Mohamed Laksaci les a tenu devant l'Assemblée populaire nationale à la fin du mois d'octobre dernier, lors de la présentation du rapport annuel de la situation financière et monétaire du pays durant l'année 2011. Les propos sont très importants, dans le sens où cela pourrait influencer les grandes lignes du projet de loi des finances 2013 (PLF 2013). Les propos de M. Laksaci, aussi important soient-ils, rappelons-le, ne sont pas nouveaux. Pour rappel en début d'année la dépréciation du dinar à hauteur de 10% par rapport aux deux monnaies principales, en l'occurrence, le dollar et l'euro qui, on le sait encore, sont les plus influentes sur notre économie parce qu'on achète en euros et on vend en dollars avait pétaradé dans le milieu de la finance nationale tant les avis étaient mitigés sur cette décision. D'autant qu'au moment des faits les valeurs fiduciaires des deux monnaies n'étaient pas égales. Pour comprendre le pourquoi et le comment de cette décision il fallait tout bonnement se rapprocher de la BA, laquelle sur quitus de son gouverneur a anticipé et ou contenu l'inflation. Explications : Tout en tenant compte des données conjoncturelles qui n'étaient autres qu'une dépréciation du dinar de 2.27% elle a mis provisoirement en « stand by » l'instrument du taux de change au profit d'action endogène à la BA. En effet, Elle a opté pour les mécanismes de change à l'effet inverse de la FED américaine pour résorber sa crise. En Algérie l'équipe de M. Laksaci a, dans un premier temps résorbé l'excès de liquidités. L'opération « Aspiration financière » s'est soldée par le retrait de 250 mds DA. Ainsi la valeur totale des liquidités restantes a été, au moment des faits, de l'ordre de 1.350 mds DA . S'en est suivie une augmentation des fonds de banques à hauteur de 11%. Pour couper l'herbe sous les pieds de la polémique, sur le sujet, le gouverneur de la Banque d'Algérie n'a pas joué l'Arlésienne et opté pour le franc jeu : En rodé de chiffres et de la finances M. Laksaci a montré du doigt l'inflation qui, selon le même interlocuteur était déjà en exponentiel. L'inflation mère des maux économiques En croissance depuis 2009, au premier semestre 2011 elle a affiché un taux de 5,7%. Ce taux sous l'effet yoyo s'est rétracté à 4,5% au deuxième semestre pour repartir à la hausse l'année d'après. En mars dernier il a atteint 9,2% contre 7,29% en juin dernier. Pour Laksaci les causes de l'inflation sont endogènes. Elles ne se trouvent plus dans son champ d'action assainit de ce côté depuis son opération du début d'année. Pour retrouver les causes du mal qui ronge les finances nationales Laksaci en est convaincu, il faut aller piocher ailleurs renvoyant ainsi le mal sur les bureaux respectifs du Commerce et des Finances : A Zighout Youssef M. Laksaci a parlé de facteurs endogènes qui induisent l'inflation. A savoir la non stabilité des prix, le monopole et dans leurs sillage le monopole. Pour en découdre il était question de relancer la monnaie scripturale. Celle-ci a pris du plomb dans l'aile et pour cause structurellement le secteur bancaire n'est pas balisé pour. Aujourd'hui c'est le retour de la carte magnétique qui fait bouillonner les marmites de la finance. Sur ordre du département de Djoudi et avec le concours de l'Abef le paiement par carte magnétique refait parler de lui. Il est en phase d'être généralisé selon le numéro 1 de l'Abef, Djamel Bessâa, qui a déclaré qu'une instance indépendante de supervision du système de paiement électronique sera sur pied en Algérie. Elle sera gérée par un Groupement d'intérêt économique (GIE) à but non lucratif dont la principale vocation portera sur le développement de la monétique interbancaire en Algérie, notamment pour l'utilisation du système des terminaux de paiement électronique (TPE) qui sont prioritaires. Il faut dire que même si l'initiative est louable, reste qu'elle n'est pas inédite. De la sorte pourra-t-elle réduire l'inflation en donnant un coup de grâce au marché informel ? Les avis restent mitigés. Pour l'expert en économie il reste beaucoup de chemin à faire pour arriver à bout, et de l'inflation et du marché informel.