Les électeurs sierra-léonais se sont rendus hier aux urnes pour les élections présidentielle, législatives et locales, déterminantes pour la consolidation de la démocratie en Sierra Leone, a rapporté la presse. Ces élections sont les troisièmes depuis la fins, il y a dix ans (1991 à 2002), de l'une des plus sanglantes guerres civiles de l'histoire récente de l'Afrique, faisant 120.000 morts. Quelque 2,6 millions d'électeurs étaient appelés à voter à ces élections générales. A la présidentielle, huit partis présentent des candidats, dont les deux principaux sont le chef de l'Etat sortant, Ernest Koroma, du Congrès de tout le peuple (APC), donné favori, et l'ex-chef d'une junte militaire qui a dirigé le pays en 1996, Julius Maada Bio, du Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP). Lundi, M. Koroma avait appelé à un scrutin "sans violence", invitant tous les leaders politiques à "prêcher la paix lors du scrutin pour assurer une élection pacifique, libre, juste et crédible". Au pouvoir depuis 2007, le président Koroma, âgé de 59 ans, est candidat pour un second et dernier mandat, comme le prévoit la constitution. Par ailleurs, malgré des progrès obtenus lors de son mandat, la majorité des quelque 6 millions de Sierra-Léonais continuent à vivre dans la pauvreté, en dépit d'immenses richesses minières (diamants, bauxite, or). Sur le plan économique, la Sierra Leone reste l'un des pays les plus pauvres au monde après la guerre civile qui a dévasté les cultures (riz, cacao, café) et détruit une grande partie des infrastructures économiques. Mais ses ressources en diamant, en or, bauxite, ou encore en magnétite ont attiré des investissements très importants. Les électeurs sierra-léonais se sont rendus hier aux urnes pour les élections présidentielle, législatives et locales, déterminantes pour la consolidation de la démocratie en Sierra Leone, a rapporté la presse. Ces élections sont les troisièmes depuis la fins, il y a dix ans (1991 à 2002), de l'une des plus sanglantes guerres civiles de l'histoire récente de l'Afrique, faisant 120.000 morts. Quelque 2,6 millions d'électeurs étaient appelés à voter à ces élections générales. A la présidentielle, huit partis présentent des candidats, dont les deux principaux sont le chef de l'Etat sortant, Ernest Koroma, du Congrès de tout le peuple (APC), donné favori, et l'ex-chef d'une junte militaire qui a dirigé le pays en 1996, Julius Maada Bio, du Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP). Lundi, M. Koroma avait appelé à un scrutin "sans violence", invitant tous les leaders politiques à "prêcher la paix lors du scrutin pour assurer une élection pacifique, libre, juste et crédible". Au pouvoir depuis 2007, le président Koroma, âgé de 59 ans, est candidat pour un second et dernier mandat, comme le prévoit la constitution. Par ailleurs, malgré des progrès obtenus lors de son mandat, la majorité des quelque 6 millions de Sierra-Léonais continuent à vivre dans la pauvreté, en dépit d'immenses richesses minières (diamants, bauxite, or). Sur le plan économique, la Sierra Leone reste l'un des pays les plus pauvres au monde après la guerre civile qui a dévasté les cultures (riz, cacao, café) et détruit une grande partie des infrastructures économiques. Mais ses ressources en diamant, en or, bauxite, ou encore en magnétite ont attiré des investissements très importants.