Les avocats font de nouveau entendre leurs voix. En effet les robes noires expriment, de nouveau, leur colère s'agissant des conditions dans lesquelles ils exercent leur profession. Ils ont décidé d'initier une action de protestation à partir du 2 décembre prochain. A partir de ce jour, et pour une semaine, les robes noires ont décidé de déserter les salles d'audience. Ils ont aussi pris la décision de boycotter la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire, prévue normalement dans les prochains jours. Mais pourquoi ce retour à la protesta ? Une montée au créneau inattendue. Cette grogne a-t-elle un rapport avec leur opposition au projet de loi régissant leur profession qui se trouve, pour rappel, au niveau de la commission des affaires juridiques de l'Assemblée populaire nationale (APN) depuis presque deux années maintenant ? Cette commission spécialisée de la Chambre basse a même entamé l'examen de ce projet de loi en recevant en audience, une délégation représentant l'Union des barreaux d'Algérie. «Le mouvement de protestation que nous allons initier à partir du 2 décembre n'a rien à voir avec la question du projet de loi» a indiqué le bâtonnier national, Mustapha Lanouar, ajoutant que «sur ce plan, et comme cela a été décidé lors de l'assemblée générale de Bejaia des 14 et 15 octobre 2011, nous allons défendre notre position devant la commission des affaires juridiques de l'APN et devant les députés». En somme, selon le président de l'Union des barreaux d'Algérie, l'action de protestation est dissociée dudit projet. Notre interlocuteur, contacté hier, a rappelé la position de l'Union qui met l'accent sur la nécessité de réviser certains articles de ce projet qui n'agréent pas les avocats car entravant la liberté d'exercice de la profession. Les avocats, qui sont montés au créneau à plusieurs reprises pour dénoncer plusieurs dispositions de ce projet, accusent la tutelle de vouloir les mettre au pas et les placer sous son contrôle. Les robes noires ont aussi divergé sur cette question, comme cela a été le cas, pour rappel, entre le bâtonnier national et le bâtonnier d'Alger. En effet, alors que bâtonnat d'Alger militait pour le retrait du projet, l'Union des barreaux d'Algérie plaidait, quant à elle, pour son amendement seulement. Donc l'action de protestation du 2 décembre prochain vise, notamment, à amener le ministère de la Justice à prendre en charge les préoccupations des avocats . «Le ministère de la Justice, qui n'ignore pas la multitude de problèmes dans lesquels se débattent les avocats, ne fait rien pour apporter des solutions. Les autorités font seulement des promesses», a précisé Me Mustapha Lanouar. Des problèmes qui tournent pour l'essentiel autour de la relation entre les magistrats et les avocats. Ces derniers se sont plaints à plusieurs reprises de l'attitude de certains magistrats qui font tout pour les empêcher d'accomplir leur mission dans les meilleures conditions. Pour les avocats, ceci constitue une atteinte aux droits de la défense. Tout compte fait, l'Union des barreaux compte interpeller le ministère sur l'ensemble de ces questions probablement ce jeudi puisque, comme l'a indiqué Me Mustapha Lanouar, une rencontre est prévue entre les deux parties. Le nouveau ministre de la Justice, Mohamed Chorfi, va-t-il pouvoir désamorcer cette crise ? Les avocats font de nouveau entendre leurs voix. En effet les robes noires expriment, de nouveau, leur colère s'agissant des conditions dans lesquelles ils exercent leur profession. Ils ont décidé d'initier une action de protestation à partir du 2 décembre prochain. A partir de ce jour, et pour une semaine, les robes noires ont décidé de déserter les salles d'audience. Ils ont aussi pris la décision de boycotter la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire, prévue normalement dans les prochains jours. Mais pourquoi ce retour à la protesta ? Une montée au créneau inattendue. Cette grogne a-t-elle un rapport avec leur opposition au projet de loi régissant leur profession qui se trouve, pour rappel, au niveau de la commission des affaires juridiques de l'Assemblée populaire nationale (APN) depuis presque deux années maintenant ? Cette commission spécialisée de la Chambre basse a même entamé l'examen de ce projet de loi en recevant en audience, une délégation représentant l'Union des barreaux d'Algérie. «Le mouvement de protestation que nous allons initier à partir du 2 décembre n'a rien à voir avec la question du projet de loi» a indiqué le bâtonnier national, Mustapha Lanouar, ajoutant que «sur ce plan, et comme cela a été décidé lors de l'assemblée générale de Bejaia des 14 et 15 octobre 2011, nous allons défendre notre position devant la commission des affaires juridiques de l'APN et devant les députés». En somme, selon le président de l'Union des barreaux d'Algérie, l'action de protestation est dissociée dudit projet. Notre interlocuteur, contacté hier, a rappelé la position de l'Union qui met l'accent sur la nécessité de réviser certains articles de ce projet qui n'agréent pas les avocats car entravant la liberté d'exercice de la profession. Les avocats, qui sont montés au créneau à plusieurs reprises pour dénoncer plusieurs dispositions de ce projet, accusent la tutelle de vouloir les mettre au pas et les placer sous son contrôle. Les robes noires ont aussi divergé sur cette question, comme cela a été le cas, pour rappel, entre le bâtonnier national et le bâtonnier d'Alger. En effet, alors que bâtonnat d'Alger militait pour le retrait du projet, l'Union des barreaux d'Algérie plaidait, quant à elle, pour son amendement seulement. Donc l'action de protestation du 2 décembre prochain vise, notamment, à amener le ministère de la Justice à prendre en charge les préoccupations des avocats . «Le ministère de la Justice, qui n'ignore pas la multitude de problèmes dans lesquels se débattent les avocats, ne fait rien pour apporter des solutions. Les autorités font seulement des promesses», a précisé Me Mustapha Lanouar. Des problèmes qui tournent pour l'essentiel autour de la relation entre les magistrats et les avocats. Ces derniers se sont plaints à plusieurs reprises de l'attitude de certains magistrats qui font tout pour les empêcher d'accomplir leur mission dans les meilleures conditions. Pour les avocats, ceci constitue une atteinte aux droits de la défense. Tout compte fait, l'Union des barreaux compte interpeller le ministère sur l'ensemble de ces questions probablement ce jeudi puisque, comme l'a indiqué Me Mustapha Lanouar, une rencontre est prévue entre les deux parties. Le nouveau ministre de la Justice, Mohamed Chorfi, va-t-il pouvoir désamorcer cette crise ?