Les pouvoirs publics ont eu beau redoubler d'efforts, et dépenser des sommes faramineuses dans le cadre des différents plans quinquennaux, le cadre de vie global du citoyen algérien ne s'améliore guère. Et pour cause... Les pouvoirs publics ont eu beau redoubler d'efforts, et dépenser des sommes faramineuses dans le cadre des différents plans quinquennaux, le cadre de vie global du citoyen algérien ne s'améliore guère. Et pour cause... Le Cabinet de conseil en management, finances et ressources humaines Mercer Management Consulting a rendu public ce mardi le classement 2012 résultant de son étude qui compare chaque année la qualité de vie dans 221 grandes villes à travers les six continents. Vienne capitale de l'Autriche reste pour la 4ème fois consécutive la ville bénéficiant de la meilleure qualité de vie dans le monde, Bagdad se classe en queue de peloton, dévastée qu'elle a été par plus de dix ans de guerre et une occupation internationale. Face à tout cela, hélas, l'Algérie éprouve les plus grandes difficultés à améliorer son classement et à quitter le peloton de queue. Selon cette enquête, en effet, Alger n'est pas une ville où il fait bon vivre. Elle gagne des places par rapport à l'année 2011, certes. Cependant, elle reste toujours épinglée en queue de classement à la 179e place sur 221 villes à travers le monde. Selon l'étude Mercer, Alger dépasse de peu La Havane classée 184e, Téhéran (188e) et Tripoli (196e). En revanche, elle est derrière Beyrouth (171e), le Caire (141e), Casablanca (122e), Rabat (114e) et Tunis (109e). Mercer précise que ce classement est destiné aux responsables du personnel des multinationales ou des agences gouvernementales, qui peuvent l'utiliser pour évaluer la prime qui peut être offerte à un salarié expatrié, en compensation d'une perte de qualité de vie. Les indices comparatifs de qualité de vie entre une ville de référence et une ville d'accueil ainsi que de multiples comparaisons entre villes sont disponibles. L'enquête Mercer, un des leaders mondiaux du conseil en ressources humaines, en externalisation et en gestion des investissements avec plus de 25 000 clients dans le monde, est basée sur des appréciations et des évaluations détaillées de 39 éléments de qualité de vie, regroupées en dix catégories suivantes : L'Environnement politique et social qui veut dire stabilité politique, criminalité, application des lois... etc. L'étude se base également sur l'environnement économique, régulations des taux de change, services bancaires. L'environnement socioculturel censure, atteinte aux libertés individuelles. Les Considérations médicales et sanitaires (fournitures et services médicaux, maladies infectieuses, traitement des eaux, élimination des déchets, pollution de l'air, etc.) Ecoles et éducation (niveau et disponibilité des écoles internationales...etc). Services publics et transport, mais aussi Infrastructure urbaine (électricité, eau, transports publics, encombrement de la circulation, etc.) Sans oublier les Loisirs (restaurants, théâtres, cinémas, sports et loisirs, etc.) Biens de consommation (disponibilité de la nourriture, des produits de consommation courante, voitures). Logement (Logement, appareils électroménagers, meubles, services de maintenance) Et enfin Environnement (climat, pollution, risques de catastrophes naturelles). Une enquête similaire sur la cherté de la vie parue en juin 2007, avait déjà donné un résultat surréaliste pour Alger, qui avait progressé de 10 points par rapport à 2004 et qui s'était placée au 50e rang mondial des villes les plus chères de la planète. Casablanca était au 66e rang. Tunis est classée 120e. Le barème 2007 avait pris en compte plusieurs paramètres dont le coût du logement, des transports, de la nourriture, de l'habillement, des biens de consommation courante et des loisirs. Selon les explications de Mercer, Alger est excessivement onéreuse en matière de location, de transports et d'immobilier, où les prix ont quintuplé en seulement deux ans. Les villes européennes occupent le haut du classement mondial pour la qualité de vie Vienne arrive en tête du classement mondial. Zurich et Auckland arrivent respectivement en seconde et troisième position. Munich est 4e, suivie par Vancouver. En France, les deux villes classées sont Paris (29e) et Lyon (39e) alors que Dubaï, la première ville arabe, se classe à la 73e place. Au niveau mondial, les villes ayant la plus faible qualité de la vie sont Khartoum (Soudan, 217e); N'Djamena, (Tchad, 218e), PortauPrince, Haïti (219e), et Bangui, en République Centrafricaine (220e). Bagdad, en Irak, arrive au dernier rang. Pour les infrastructures, Alger vient à la 192e place, loin derrière Paris (12e), Doha (102e), Tunis (103e), Rabat (139e). En tête du peloton figure Singapour, suivie respectivement de Frankfurt et Munich. Port au prince ferme la marche à la 221e place. Il va de soit qu'en dépit des deux premiers plans quinquennaux et le troisième qui est en cours d'exécution, pour lesquels l'Algérie a déployé d'énormes moyens financiers et humains, les conditions de vie ne s'améliorent toujours pas, du moins pas à la cadence souhaitée par tous. Malgré les efforts fournis par le gouvernement algérien. La qualité de vie laisse toujours à désirer. Certes le métro et le tramway sont venus rendre d'insignes services en matière de circulation quotidienne des citoyens. Cependant, le problème du transport n'a toujours pas été résolu. A titre de simple exemple, les chauffeurs de taxis font toujours régner leur diktat, dans la plus totale impunité, alors que les routes restent extrêmement encombrées, notamment durant les heures de pointe. Si dans ces domaines, déjà, de graves insuffisances sont à relever au regard des embouteillages inextricables qui empoisonnent la vie de tout le monde, des chauffeurs de taxis qui continuent de faire la loi et des transporteurs en commun privés qui trimbalent de vraies carcasses, foulent aux pieds le code de la route et multiplient les accidents, force est d'ajouter que des insuffisances encore plus graves et plus criantessont à relever en ce qui concerne d'autres paramètres pris en considération dans l'établissement de ce classement. En ce qui concerne les infrastructures médicales et sociales, force est de relever, par exemple, que pratiquement aucun investissement de grande envergure n'a été réalisé depuis bon nombre d'années, aussi bien à Alger que dans le reste du pays. Il semble, d'ailleurs, que les responsables en charge de ce secteur, ainsi que tous les autres, n'en ont cure dès lors qu'ils jouissent de la capacité d'aller se faire soigner aux frais de la princesse dès qu'ils contractent le moindre bobo. Pas mal de chemin à parcourir... Ce n'est pas tout bien sur. L'environnement économique aussi laisse gravement à désirer, entre une bureaucratie sclérosée, une corruption endémique, une concurrence déloyale pratiquée par les barons des containers et des banques qui se comportent comme de vulgaires usuriers, force est de dire que les entreprises algériennes se meuvent dans l'univers le plus hostile qui soit, et que les choses ne sont pas prêtes de s'améliorer de si tôt. Idem pour les espaces de loisirs et de culture. Ici, c'est quasiment le désert de Gobi. Ajouter à cela l'insécurité qui règne, et qui empêche tout citoyen normalement constitué de trainer encore dans la rue dès que les derniers rayons de soleil s'estompent. Mais, là où le bât blesse le plus sérieusement, et où Alger n'a pratiquement aucune chance de redresser la balance en sa faveur, réside très certainement dans la crise du logement. A la cherté de la location, s'ajoute l'impossible accès à un appartement sans de solides connaissances très haut placées, ou bien un pot de vin extrêmement élevé. Le Cabinet de conseil en management, finances et ressources humaines Mercer Management Consulting a rendu public ce mardi le classement 2012 résultant de son étude qui compare chaque année la qualité de vie dans 221 grandes villes à travers les six continents. Vienne capitale de l'Autriche reste pour la 4ème fois consécutive la ville bénéficiant de la meilleure qualité de vie dans le monde, Bagdad se classe en queue de peloton, dévastée qu'elle a été par plus de dix ans de guerre et une occupation internationale. Face à tout cela, hélas, l'Algérie éprouve les plus grandes difficultés à améliorer son classement et à quitter le peloton de queue. Selon cette enquête, en effet, Alger n'est pas une ville où il fait bon vivre. Elle gagne des places par rapport à l'année 2011, certes. Cependant, elle reste toujours épinglée en queue de classement à la 179e place sur 221 villes à travers le monde. Selon l'étude Mercer, Alger dépasse de peu La Havane classée 184e, Téhéran (188e) et Tripoli (196e). En revanche, elle est derrière Beyrouth (171e), le Caire (141e), Casablanca (122e), Rabat (114e) et Tunis (109e). Mercer précise que ce classement est destiné aux responsables du personnel des multinationales ou des agences gouvernementales, qui peuvent l'utiliser pour évaluer la prime qui peut être offerte à un salarié expatrié, en compensation d'une perte de qualité de vie. Les indices comparatifs de qualité de vie entre une ville de référence et une ville d'accueil ainsi que de multiples comparaisons entre villes sont disponibles. L'enquête Mercer, un des leaders mondiaux du conseil en ressources humaines, en externalisation et en gestion des investissements avec plus de 25 000 clients dans le monde, est basée sur des appréciations et des évaluations détaillées de 39 éléments de qualité de vie, regroupées en dix catégories suivantes : L'Environnement politique et social qui veut dire stabilité politique, criminalité, application des lois... etc. L'étude se base également sur l'environnement économique, régulations des taux de change, services bancaires. L'environnement socioculturel censure, atteinte aux libertés individuelles. Les Considérations médicales et sanitaires (fournitures et services médicaux, maladies infectieuses, traitement des eaux, élimination des déchets, pollution de l'air, etc.) Ecoles et éducation (niveau et disponibilité des écoles internationales...etc). Services publics et transport, mais aussi Infrastructure urbaine (électricité, eau, transports publics, encombrement de la circulation, etc.) Sans oublier les Loisirs (restaurants, théâtres, cinémas, sports et loisirs, etc.) Biens de consommation (disponibilité de la nourriture, des produits de consommation courante, voitures). Logement (Logement, appareils électroménagers, meubles, services de maintenance) Et enfin Environnement (climat, pollution, risques de catastrophes naturelles). Une enquête similaire sur la cherté de la vie parue en juin 2007, avait déjà donné un résultat surréaliste pour Alger, qui avait progressé de 10 points par rapport à 2004 et qui s'était placée au 50e rang mondial des villes les plus chères de la planète. Casablanca était au 66e rang. Tunis est classée 120e. Le barème 2007 avait pris en compte plusieurs paramètres dont le coût du logement, des transports, de la nourriture, de l'habillement, des biens de consommation courante et des loisirs. Selon les explications de Mercer, Alger est excessivement onéreuse en matière de location, de transports et d'immobilier, où les prix ont quintuplé en seulement deux ans. Les villes européennes occupent le haut du classement mondial pour la qualité de vie Vienne arrive en tête du classement mondial. Zurich et Auckland arrivent respectivement en seconde et troisième position. Munich est 4e, suivie par Vancouver. En France, les deux villes classées sont Paris (29e) et Lyon (39e) alors que Dubaï, la première ville arabe, se classe à la 73e place. Au niveau mondial, les villes ayant la plus faible qualité de la vie sont Khartoum (Soudan, 217e); N'Djamena, (Tchad, 218e), PortauPrince, Haïti (219e), et Bangui, en République Centrafricaine (220e). Bagdad, en Irak, arrive au dernier rang. Pour les infrastructures, Alger vient à la 192e place, loin derrière Paris (12e), Doha (102e), Tunis (103e), Rabat (139e). En tête du peloton figure Singapour, suivie respectivement de Frankfurt et Munich. Port au prince ferme la marche à la 221e place. Il va de soit qu'en dépit des deux premiers plans quinquennaux et le troisième qui est en cours d'exécution, pour lesquels l'Algérie a déployé d'énormes moyens financiers et humains, les conditions de vie ne s'améliorent toujours pas, du moins pas à la cadence souhaitée par tous. Malgré les efforts fournis par le gouvernement algérien. La qualité de vie laisse toujours à désirer. Certes le métro et le tramway sont venus rendre d'insignes services en matière de circulation quotidienne des citoyens. Cependant, le problème du transport n'a toujours pas été résolu. A titre de simple exemple, les chauffeurs de taxis font toujours régner leur diktat, dans la plus totale impunité, alors que les routes restent extrêmement encombrées, notamment durant les heures de pointe. Si dans ces domaines, déjà, de graves insuffisances sont à relever au regard des embouteillages inextricables qui empoisonnent la vie de tout le monde, des chauffeurs de taxis qui continuent de faire la loi et des transporteurs en commun privés qui trimbalent de vraies carcasses, foulent aux pieds le code de la route et multiplient les accidents, force est d'ajouter que des insuffisances encore plus graves et plus criantessont à relever en ce qui concerne d'autres paramètres pris en considération dans l'établissement de ce classement. En ce qui concerne les infrastructures médicales et sociales, force est de relever, par exemple, que pratiquement aucun investissement de grande envergure n'a été réalisé depuis bon nombre d'années, aussi bien à Alger que dans le reste du pays. Il semble, d'ailleurs, que les responsables en charge de ce secteur, ainsi que tous les autres, n'en ont cure dès lors qu'ils jouissent de la capacité d'aller se faire soigner aux frais de la princesse dès qu'ils contractent le moindre bobo. Pas mal de chemin à parcourir... Ce n'est pas tout bien sur. L'environnement économique aussi laisse gravement à désirer, entre une bureaucratie sclérosée, une corruption endémique, une concurrence déloyale pratiquée par les barons des containers et des banques qui se comportent comme de vulgaires usuriers, force est de dire que les entreprises algériennes se meuvent dans l'univers le plus hostile qui soit, et que les choses ne sont pas prêtes de s'améliorer de si tôt. Idem pour les espaces de loisirs et de culture. Ici, c'est quasiment le désert de Gobi. Ajouter à cela l'insécurité qui règne, et qui empêche tout citoyen normalement constitué de trainer encore dans la rue dès que les derniers rayons de soleil s'estompent. Mais, là où le bât blesse le plus sérieusement, et où Alger n'a pratiquement aucune chance de redresser la balance en sa faveur, réside très certainement dans la crise du logement. A la cherté de la location, s'ajoute l'impossible accès à un appartement sans de solides connaissances très haut placées, ou bien un pot de vin extrêmement élevé.