Le long métrage de fiction Le capital du réalisateur franco-grecque Costa Gavras dédié a la dénonciation du système de la finance mondiale a été projeté pour la première fois, jeudi à Alger, en présence du réalisateur. Projeté en clôture de la deuxième édition du Festival international du cinéma d'Alger (Fica) dédié au film engagé, en hors compétition, Le capital, 19e long métrage du réalisateur, a été le seul film projeté devant une salle comble. Connu pour son engagement dans le cinéma, Costa Gavras qui a porté les causes qu'ils défendait à l'écran, s'attaque avec Le capital aux manipulations et au cynisme qui trônent sur la finance internationale à travers la fulgurante ascension du jeune banquier, Marc Tourneuil, interprété par l'humoriste franco-marocain Gad El Maleh, à qui Costa Gavras a confié un rôle sérieux. Le banquier devenu président d'une banque multinationale se retrouve confronté à l'offensive d'un fonds spéculatif américain prêt à saboter sa propre banque pour en prendre le contrôle. Adapté du roman éponyme du français Stéphane Osmont (2004), qui s'engouffre dans les mécanismes et les manœuvres des milieux financiers, Le capital, dénonce par une fiction l'aveugle logique du profit qui a mené à la dernière crise financière mondiale. Comme le réalisateur l'avait confié plus tôt à l'APS Le capital est le fruit d'un travail "d'analyse et de synthèse" doublé d'une création cinématographique qui trouve son inspiration dans une situation de crise qui dure dans le temps. Cependant le récit, entrecoupé de long discours incriminant les financiers, était plus dénonciateur qu'instructif aux yeux des cinéphiles qui qualifiaient le scénario de "pédagogique". En clôture du festival des distinctions ont été remises à un représentant de la militante Madeleine Riffaud, absente pour des raisons de santé, au cinéaste palestinien Abdessalem Chahada, représentant du réseau de cinéastes palestinienne "Shashat", et au réalisateur Costa Gavras sous une ovation du public. Inaugurée le 6 décembre la deuxième édition du Festival international du cinéma d'Alger (Fica) dédié au film engagé prenait fin jeudi à la salle Ibn Zaydoun. Le long métrage de fiction Le capital du réalisateur franco-grecque Costa Gavras dédié a la dénonciation du système de la finance mondiale a été projeté pour la première fois, jeudi à Alger, en présence du réalisateur. Projeté en clôture de la deuxième édition du Festival international du cinéma d'Alger (Fica) dédié au film engagé, en hors compétition, Le capital, 19e long métrage du réalisateur, a été le seul film projeté devant une salle comble. Connu pour son engagement dans le cinéma, Costa Gavras qui a porté les causes qu'ils défendait à l'écran, s'attaque avec Le capital aux manipulations et au cynisme qui trônent sur la finance internationale à travers la fulgurante ascension du jeune banquier, Marc Tourneuil, interprété par l'humoriste franco-marocain Gad El Maleh, à qui Costa Gavras a confié un rôle sérieux. Le banquier devenu président d'une banque multinationale se retrouve confronté à l'offensive d'un fonds spéculatif américain prêt à saboter sa propre banque pour en prendre le contrôle. Adapté du roman éponyme du français Stéphane Osmont (2004), qui s'engouffre dans les mécanismes et les manœuvres des milieux financiers, Le capital, dénonce par une fiction l'aveugle logique du profit qui a mené à la dernière crise financière mondiale. Comme le réalisateur l'avait confié plus tôt à l'APS Le capital est le fruit d'un travail "d'analyse et de synthèse" doublé d'une création cinématographique qui trouve son inspiration dans une situation de crise qui dure dans le temps. Cependant le récit, entrecoupé de long discours incriminant les financiers, était plus dénonciateur qu'instructif aux yeux des cinéphiles qui qualifiaient le scénario de "pédagogique". En clôture du festival des distinctions ont été remises à un représentant de la militante Madeleine Riffaud, absente pour des raisons de santé, au cinéaste palestinien Abdessalem Chahada, représentant du réseau de cinéastes palestinienne "Shashat", et au réalisateur Costa Gavras sous une ovation du public. Inaugurée le 6 décembre la deuxième édition du Festival international du cinéma d'Alger (Fica) dédié au film engagé prenait fin jeudi à la salle Ibn Zaydoun.