Les deux chambres du Parlement vont se réunir en session extraordinaire. Cette dernière a été , en effet, déjà convoquée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a signé un décret présidentiel à cet effet. Les deux chambres du Parlement vont se réunir en session extraordinaire. Cette dernière a été , en effet, déjà convoquée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a signé un décret présidentiel à cet effet. Ce décret numéro 12-408 du 5 décembre a été publié au Journal officiel numéro 65. L'ordre du jour de cette session extraordinaire comporte un seul point. Il s'agit en effet du discours que prononcera, le président français, François Hollande. Un discours qu'il prononcera jeudi prochain probablement au Palais des nations (Club des pins) car aucune des deux chambres du Parlement ne dispose d'une salle à même d'accueillir l'ensembles des parlementaires, dont le nombre dépasse la barre des 600 personnes. En vue de la préparation sans doute des modalités de cet important événement politique, le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a présidé, hier, une réunion du bureau de l'Assemblée élargie aux chefs des groupes parlementaires. Le discours de François Hollande, qui revêt un cachet très particulier, est une première puisque jamais un président français n'a discouru devant les parlementaires algériens. En effet, ni Valery Giscard D'Estaing, qui a visité l'Algérie en 1975 à une époque où il n'y avait pas d'Assemblée populaire nationale, ni Francois Mitterrand, ni Jaques Chirac ou Nicolas Sarkozy en 2007 n'ont prononcé de discours devant les parlementaires et ce contrairement aux Algériens puisque l'actuel président de la République, Abdelaziz Bouteflika , s'est adressé aux parlementaires français. C'était le 14 juin de l'année 2000 lors d'une visite officielle effectuée en France. C'est dire que le discours de François Hollande sera très attendu par l'opinion publique en général et les parlementaires en particulier. Ces derniers, notamment ceux appartenant à la Chambre basse, espèrent sans doute que le locataire de l'Elysée fasse mieux que son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, dont les propos relatifs à l'histoire commune tenus lors de sa visite en Algérie ont laissé les Algériens sur leur faim. Sarkozy n'a pas répondu aux attentes des Algériens qui s'attendaient à ce qu'il leur présente de excuses pour les crimes commis durant la longue nuit coloniale. Sarkozy s'est juste borné a critiquer le système colonial et ses injustices, mais a cependant invité les Algériens à tourner la page du passé pour mieux entrevoir l'avenir. François Hollande, qui a franchi un pas supplémentaire lorsque il a reconnu, au nom de l'Etat français, les crimes du 17 Octobre 1961 à Paris, franchira-t-il un pas supplémentaire dans son discours en faisant acte de repentance comme le souhaiteraient les parlementaires algériens ? Cela reste fort peu probable et les députés, notamment ceux du FLN ou ceux affiliés aux partis islamistes, seront certainement déçus, eux qui espèrent que l'hôte de l'Algérie présentera des excuses au peuple algérien. Les islamistes sont déjà montés au créneau sur ce plan puisque le mouvement El Islah a annoncé que ses députés boycotteront la session extraordinaire. « Nous n'avons encore rien décidé » nous a indiqué hier le président du groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), Naâmane Laouar. Ce dernier avait laissé entendre il y a quelques jours que les députés affiliés à l'AAV pourraient boycotter le discours de François Hollande. Les députés islamistes ont fait le forcing, pour rappel, pour faire passer un projet de loi criminalisant le colonialisme. C'était lors de la précédente mandature et le projet de loi en question, proposé par un député du FLN, Moussa Abdi, n'a pas trouvé un écho favorable du gouvernement qui a alors émis un avis défavorable. Et depuis, le projet est toujours dans les tiroirs de l'APN alors que les députés du FLN, contrairement à leurs pairs islamistes, font le profil bas et observent un mutisme total à propos du discours attendu de François Hollande . Ce décret numéro 12-408 du 5 décembre a été publié au Journal officiel numéro 65. L'ordre du jour de cette session extraordinaire comporte un seul point. Il s'agit en effet du discours que prononcera, le président français, François Hollande. Un discours qu'il prononcera jeudi prochain probablement au Palais des nations (Club des pins) car aucune des deux chambres du Parlement ne dispose d'une salle à même d'accueillir l'ensembles des parlementaires, dont le nombre dépasse la barre des 600 personnes. En vue de la préparation sans doute des modalités de cet important événement politique, le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a présidé, hier, une réunion du bureau de l'Assemblée élargie aux chefs des groupes parlementaires. Le discours de François Hollande, qui revêt un cachet très particulier, est une première puisque jamais un président français n'a discouru devant les parlementaires algériens. En effet, ni Valery Giscard D'Estaing, qui a visité l'Algérie en 1975 à une époque où il n'y avait pas d'Assemblée populaire nationale, ni Francois Mitterrand, ni Jaques Chirac ou Nicolas Sarkozy en 2007 n'ont prononcé de discours devant les parlementaires et ce contrairement aux Algériens puisque l'actuel président de la République, Abdelaziz Bouteflika , s'est adressé aux parlementaires français. C'était le 14 juin de l'année 2000 lors d'une visite officielle effectuée en France. C'est dire que le discours de François Hollande sera très attendu par l'opinion publique en général et les parlementaires en particulier. Ces derniers, notamment ceux appartenant à la Chambre basse, espèrent sans doute que le locataire de l'Elysée fasse mieux que son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, dont les propos relatifs à l'histoire commune tenus lors de sa visite en Algérie ont laissé les Algériens sur leur faim. Sarkozy n'a pas répondu aux attentes des Algériens qui s'attendaient à ce qu'il leur présente de excuses pour les crimes commis durant la longue nuit coloniale. Sarkozy s'est juste borné a critiquer le système colonial et ses injustices, mais a cependant invité les Algériens à tourner la page du passé pour mieux entrevoir l'avenir. François Hollande, qui a franchi un pas supplémentaire lorsque il a reconnu, au nom de l'Etat français, les crimes du 17 Octobre 1961 à Paris, franchira-t-il un pas supplémentaire dans son discours en faisant acte de repentance comme le souhaiteraient les parlementaires algériens ? Cela reste fort peu probable et les députés, notamment ceux du FLN ou ceux affiliés aux partis islamistes, seront certainement déçus, eux qui espèrent que l'hôte de l'Algérie présentera des excuses au peuple algérien. Les islamistes sont déjà montés au créneau sur ce plan puisque le mouvement El Islah a annoncé que ses députés boycotteront la session extraordinaire. « Nous n'avons encore rien décidé » nous a indiqué hier le président du groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), Naâmane Laouar. Ce dernier avait laissé entendre il y a quelques jours que les députés affiliés à l'AAV pourraient boycotter le discours de François Hollande. Les députés islamistes ont fait le forcing, pour rappel, pour faire passer un projet de loi criminalisant le colonialisme. C'était lors de la précédente mandature et le projet de loi en question, proposé par un député du FLN, Moussa Abdi, n'a pas trouvé un écho favorable du gouvernement qui a alors émis un avis défavorable. Et depuis, le projet est toujours dans les tiroirs de l'APN alors que les députés du FLN, contrairement à leurs pairs islamistes, font le profil bas et observent un mutisme total à propos du discours attendu de François Hollande .