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Un pays déchiré entre des factions islamistes et des rebelles
Conflit en Syrie
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 01 - 2013

En attendant la chute d'Assad, une chute qui se fait désirer, la milice de Al-Nusra passe son temps à piller les infrastructures publiques sous le regard horrifié et impuissant, des rebelles syriens. Cela d'autant que ces derniers ne sont plus sous les feux de la rampe depuis que le Nord-Mali leur a volé la vedette...
En attendant la chute d'Assad, une chute qui se fait désirer, la milice de Al-Nusra passe son temps à piller les infrastructures publiques sous le regard horrifié et impuissant, des rebelles syriens. Cela d'autant que ces derniers ne sont plus sous les feux de la rampe depuis que le Nord-Mali leur a volé la vedette...
La Syrie se retrouve en proie à des troubles sanglants jamais égalés avec d'un côté des rebelles « légitimes» si l'on peut dire, qui veulent un changement de régime en Syrie, quelque chose de beaucoup plus démocratique, mais se sont rendu compte qu'ils ne pouvaient l'obtenir que par la force. De l'autre, les djihadistes, islamofascistes, mercenaires et pirates en tous genres plus ou moins regroupés sous la bannière d' Al Qaïda, qui veulent créer une nation islamiste pure et dure et qui entre temps pillent, violent et terrorisent une population qui fuit par dizaines de milliers quand elle n'est pas prise en otage par ces hordes sanglantes. Ces derniers se sont alliés temporairement pour abattre l'« ennemi » commun, en l'occurence Assad.
Jusque-là rien de nouveau et on était supposé croire que les chefs de ces deux groupes allaient pouvoir trouver un consensus sur l'après-Assad. Mais l'enfumage prend l'eau, car il est évident que les islamistes n'ont rien à faire de l'avenir de la Syrie et sont là pour massacrer et piller. Ce qui est normal pour des pirates, quelle que soit leur religion d'ailleurs. D'ailleurs le chef de Jabhat al-Nusra, une faction islamiste sévissant dans ce pays martyrisé a bien avoué ceci :
« Nous combattrons le jour qui suivra la chute d'Assad, et d'ici là nous ne collaborerons plus avec eux ». En attendant une chute qui se fait désirer, la milice de Al-Nusra passe son temps à piller les infrastructures publiques sous le regard horrifié et impuissant, des rebelles syriens. Cela d'autant que ces derniers ne sont plus sous les feux de la rampe depuis que le Nord-Mali leur a volé la vedette. Ils ont eu beau appeler à une intervention armée étrangère, ils font à chaque fois face au veto de la Russie et de la Chine, alliés inconditionnels de la Syrie. Un pays qu'il faut à tout prix anéantir pour pouvoir atteindre l'Iran et par là faire , d'ailleurs Ali Akbar Velayati, un conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, considère que toute attaque contre la Syrie est une attaque contre l'Iran. Ce conseiller du chef suprême de la République islamique a même ajouté que Téhéran utilisera tous les moyens disponibles pour que la Syrie ne soit pas déstabilisée.
Pour l'Iran, la Syrie joue un rôle majeur dans le front de résistance anti-Israël :
« La Syrie joue un rôle très important dans le front de résistance, et Dieu ne permettra pas sa déstabilisation. Pour cette même raison, l'attaque contre la Syrie sera considérée comme une attaque contre l'Iran et nos alliés. »
Ali Akbar Velayati, ancien ministre iranien des Affaires étrangères, a aussi déclaré que le Hezbollah libanais, ainsi que le Hamas, n'allaient jamais vaincre Israël, sans le soutien syrien:
« Si la Syrie n'avait pas fourni un soutien logistique au Hezbollah, le Hezbollah et le Hamas n'aurait pas pu remporter la victoire dans les guerres de 33 jours et de 22 jours contre Israël. ». En conclusion le conflit en syrie est loin d'être résolu et la liste des victimes civiles de la folie meurtrière des groupes mercenaires continuent de s'allonger.
La Syrie se retrouve en proie à des troubles sanglants jamais égalés avec d'un côté des rebelles « légitimes» si l'on peut dire, qui veulent un changement de régime en Syrie, quelque chose de beaucoup plus démocratique, mais se sont rendu compte qu'ils ne pouvaient l'obtenir que par la force. De l'autre, les djihadistes, islamofascistes, mercenaires et pirates en tous genres plus ou moins regroupés sous la bannière d' Al Qaïda, qui veulent créer une nation islamiste pure et dure et qui entre temps pillent, violent et terrorisent une population qui fuit par dizaines de milliers quand elle n'est pas prise en otage par ces hordes sanglantes. Ces derniers se sont alliés temporairement pour abattre l'« ennemi » commun, en l'occurence Assad.
Jusque-là rien de nouveau et on était supposé croire que les chefs de ces deux groupes allaient pouvoir trouver un consensus sur l'après-Assad. Mais l'enfumage prend l'eau, car il est évident que les islamistes n'ont rien à faire de l'avenir de la Syrie et sont là pour massacrer et piller. Ce qui est normal pour des pirates, quelle que soit leur religion d'ailleurs. D'ailleurs le chef de Jabhat al-Nusra, une faction islamiste sévissant dans ce pays martyrisé a bien avoué ceci :
« Nous combattrons le jour qui suivra la chute d'Assad, et d'ici là nous ne collaborerons plus avec eux ». En attendant une chute qui se fait désirer, la milice de Al-Nusra passe son temps à piller les infrastructures publiques sous le regard horrifié et impuissant, des rebelles syriens. Cela d'autant que ces derniers ne sont plus sous les feux de la rampe depuis que le Nord-Mali leur a volé la vedette. Ils ont eu beau appeler à une intervention armée étrangère, ils font à chaque fois face au veto de la Russie et de la Chine, alliés inconditionnels de la Syrie. Un pays qu'il faut à tout prix anéantir pour pouvoir atteindre l'Iran et par là faire , d'ailleurs Ali Akbar Velayati, un conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, considère que toute attaque contre la Syrie est une attaque contre l'Iran. Ce conseiller du chef suprême de la République islamique a même ajouté que Téhéran utilisera tous les moyens disponibles pour que la Syrie ne soit pas déstabilisée.
Pour l'Iran, la Syrie joue un rôle majeur dans le front de résistance anti-Israël :
« La Syrie joue un rôle très important dans le front de résistance, et Dieu ne permettra pas sa déstabilisation. Pour cette même raison, l'attaque contre la Syrie sera considérée comme une attaque contre l'Iran et nos alliés. »
Ali Akbar Velayati, ancien ministre iranien des Affaires étrangères, a aussi déclaré que le Hezbollah libanais, ainsi que le Hamas, n'allaient jamais vaincre Israël, sans le soutien syrien:
« Si la Syrie n'avait pas fourni un soutien logistique au Hezbollah, le Hezbollah et le Hamas n'aurait pas pu remporter la victoire dans les guerres de 33 jours et de 22 jours contre Israël. ». En conclusion le conflit en syrie est loin d'être résolu et la liste des victimes civiles de la folie meurtrière des groupes mercenaires continuent de s'allonger.


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