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Prolongation de l'état d'urgence à 30 jours
EGYPTE
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 01 - 2013


Depuis le deuxième anniversaire de la révolution,
le 25 janvier, l'Egypte est plongée dans
le chaos. Mardi 29, l'armée égyptienne a mis
en garde contre un "effondrement de l'Etat" en cas
de poursuite de la grave crise politique que traverse
le pays, qui a déjà fait quelque 50 morts en
cinq jours. Morsi maintiendra le couvre-feu et l'état
d'urgence de 30 jours dans les gouvernorats de
Port-Saïd, Suez et Ismaïlia...
M. Yasser Ali a souligné, lors d'une conférence
de presse, que le président Mohamed Morsi
soumettra le rapport sur la situation sécuritaire à la
prochaine réunion du dialogue national prévue la
semaine prochaine, ajoutant qu'en fonction de
l'évolution de la situation, il pourra maintenir l'état
d'urgence pour un mois, en réduire la durée,
restreindre son application géographique ou l'annuler
totalement. A ce propos, M. Wahid
Abdelmadjid, dirigeant au Front du salut, a déclaré
que le processus du dialogue «ne mènera à aucun
résultat», proposant un dialogue entre le président
égyptien et les trois plus importantes formations
sur la scène politique.
En effet, le président égyptien a annoncé mercredi
qu'il déléguait la gestion sécuritaire aux gouverneurs
des trois localités touchées par les
derniers affrontements, rapporte l'agence égyptienne
(Mena). Morsi avait pris la décision d'imposer
un couvre-feu et un état d'urgence de 30 jours
dans les gouvernorats de Port-Saïd, Suez et
Ismaïlia, en raison des récents affrontements
sanglants. Il s'agit de la première prise de position
publique du général Sissi, également commandant
des forces armées, depuis le début de cette nouvelle
vague de troubles dans le pays. L'influente
institution militaire, qui a dirigé l'Egypte pendant
près d'un an et demi après la chute de Hosni
Moubarak en février 2011, est plus discrète depuis
que le président islamiste Mohamed Morsi, élu en
juin, a écarté en août son ancien ministre de la
Défense et adversaire, le maréchal Hussein
Tantaoui. Elle s'était toutefois déjà manifestée en
décembre dernier pour appeler au dialogue et rappeler
son rôle de garante de la stabilité du pays,
lors d'une vive crise liée à l'adoption d'un projet de
Constitution controversé. L'armée s'est déployée
depuis plusieurs jours à Port-Saïd et à Suez pour
protéger des bâtiments publics et des installations
vitales dans ces deux villes aux entrées du canal
reliant la Méditerranée à la mer Rouge.
Par ailleurs, la décision de maintenir l'état
d'alerte n'a pas empêché des milliers de manifestants
de descendre dans les rues et de braver le
couvre-feu jusque très tard dans la nuit malgré la
présence de l'armée. La vague de violences survenue
dans ces trois gouvernorats a fait plus de 50
morts et 1 000 blessés au cours des cinq derniers
jours.
La Haute Commissaire des Nations unies aux
droits de l'homme a également exhorté mardi
toutes les parties en Egypte à s'engager dans un
dialogue et à renoncer à l'usage excessif de la
force, alors que le pays est secoué par cinq jours de
manifestations lors desquelles des dizaines de personnes
ont trouvé la mort.
« Comme les évènements tragiques des
derniers jours l'ont montré, l'Egypte demeure
extrêmement fragile et instable et j'exhorte le gouvernement
à faire un effort supplémentaire pour
trouver un terrain d'entente et à lancer des actions
concrètes afin de répondre à des préoccupations
d'ordre public », a déclaré Mme Navi Pillay dans
un communiqué de presse.
Cheikh Ahmed Al-Tayyeb, grand Imam d'Al-
Azhar en Egypte, a lancé mercredi un appel pressant
pour l'arrêt de la violence dans le pays, ont
rapporté des médias locaux. «Les dirigeants, le
gouvernement, les forces politiques et les honorables
jeunes sont appelés à assumer leurs responsabilités
devant Dieu et la nation, afin d'arrêter au
plus vite le bain de sang et préserver la vie des
citoyens», a-t-il dit dans une lettre adressée aux
Egyptiens suite à ces événements. Il a précisé que
«le devoir religieux et national nous dicte de faire
preuve de retenue et de respect de la sacralité de la
vie humaine », relevant que la violence, l'effusion
de sang et la destruction des biens publics et privés
«ne peuvent en aucune être justifiées».
Cinquante-deux personnes ont été tuées et des
centaines blessées dans les violences qui ont
débuté jeudi soir, au moment où le pays marquait
le deuxième anniversaire du début de la révolution
contre le régime de Moubarak. Les heurts les plus
sanglants ont eu lieu à Port-Saïd où 42 personnes
ont péri dans des violences ayant fait suite à la condamnation
à mort, samedi, de 21 supporters du
club de football local Al-Masry, impliqués dans
des heurts meurtriers l'an dernier à l'issue d'un
match contre le club cairote d'Al-Ahly. Ces affrontements,
les plus meurtriers depuis l'élection présidentielle
de juin 2012, se déroulent sur fond d'un
vaste mouvement de protestation contre le pouvoir
du président Mohamed Morsi, alors que le pays est
confronté à une grave crise économique.
Depuis le deuxième anniversaire de la révolution,
le 25 janvier, l'Egypte est plongée dans
le chaos. Mardi 29, l'armée égyptienne a mis
en garde contre un "effondrement de l'Etat" en cas
de poursuite de la grave crise politique que traverse
le pays, qui a déjà fait quelque 50 morts en
cinq jours. Morsi maintiendra le couvre-feu et l'état
d'urgence de 30 jours dans les gouvernorats de
Port-Saïd, Suez et Ismaïlia...
M. Yasser Ali a souligné, lors d'une conférence
de presse, que le président Mohamed Morsi
soumettra le rapport sur la situation sécuritaire à la
prochaine réunion du dialogue national prévue la
semaine prochaine, ajoutant qu'en fonction de
l'évolution de la situation, il pourra maintenir l'état
d'urgence pour un mois, en réduire la durée,
restreindre son application géographique ou l'annuler
totalement. A ce propos, M. Wahid
Abdelmadjid, dirigeant au Front du salut, a déclaré
que le processus du dialogue «ne mènera à aucun
résultat», proposant un dialogue entre le président
égyptien et les trois plus importantes formations
sur la scène politique.
En effet, le président égyptien a annoncé mercredi
qu'il déléguait la gestion sécuritaire aux gouverneurs
des trois localités touchées par les
derniers affrontements, rapporte l'agence égyptienne
(Mena). Morsi avait pris la décision d'imposer
un couvre-feu et un état d'urgence de 30 jours
dans les gouvernorats de Port-Saïd, Suez et
Ismaïlia, en raison des récents affrontements
sanglants. Il s'agit de la première prise de position
publique du général Sissi, également commandant
des forces armées, depuis le début de cette nouvelle
vague de troubles dans le pays. L'influente
institution militaire, qui a dirigé l'Egypte pendant
près d'un an et demi après la chute de Hosni
Moubarak en février 2011, est plus discrète depuis
que le président islamiste Mohamed Morsi, élu en
juin, a écarté en août son ancien ministre de la
Défense et adversaire, le maréchal Hussein
Tantaoui. Elle s'était toutefois déjà manifestée en
décembre dernier pour appeler au dialogue et rappeler
son rôle de garante de la stabilité du pays,
lors d'une vive crise liée à l'adoption d'un projet de
Constitution controversé. L'armée s'est déployée
depuis plusieurs jours à Port-Saïd et à Suez pour
protéger des bâtiments publics et des installations
vitales dans ces deux villes aux entrées du canal
reliant la Méditerranée à la mer Rouge.
Par ailleurs, la décision de maintenir l'état
d'alerte n'a pas empêché des milliers de manifestants
de descendre dans les rues et de braver le
couvre-feu jusque très tard dans la nuit malgré la
présence de l'armée. La vague de violences survenue
dans ces trois gouvernorats a fait plus de 50
morts et 1 000 blessés au cours des cinq derniers
jours.
La Haute Commissaire des Nations unies aux
droits de l'homme a également exhorté mardi
toutes les parties en Egypte à s'engager dans un
dialogue et à renoncer à l'usage excessif de la
force, alors que le pays est secoué par cinq jours de
manifestations lors desquelles des dizaines de personnes
ont trouvé la mort.
« Comme les évènements tragiques des
derniers jours l'ont montré, l'Egypte demeure
extrêmement fragile et instable et j'exhorte le gouvernement
à faire un effort supplémentaire pour
trouver un terrain d'entente et à lancer des actions
concrètes afin de répondre à des préoccupations
d'ordre public », a déclaré Mme Navi Pillay dans
un communiqué de presse.
Cheikh Ahmed Al-Tayyeb, grand Imam d'Al-
Azhar en Egypte, a lancé mercredi un appel pressant
pour l'arrêt de la violence dans le pays, ont
rapporté des médias locaux. «Les dirigeants, le
gouvernement, les forces politiques et les honorables
jeunes sont appelés à assumer leurs responsabilités
devant Dieu et la nation, afin d'arrêter au
plus vite le bain de sang et préserver la vie des
citoyens», a-t-il dit dans une lettre adressée aux
Egyptiens suite à ces événements. Il a précisé que
«le devoir religieux et national nous dicte de faire
preuve de retenue et de respect de la sacralité de la
vie humaine », relevant que la violence, l'effusion
de sang et la destruction des biens publics et privés
«ne peuvent en aucune être justifiées».
Cinquante-deux personnes ont été tuées et des
centaines blessées dans les violences qui ont
débuté jeudi soir, au moment où le pays marquait
le deuxième anniversaire du début de la révolution
contre le régime de Moubarak. Les heurts les plus
sanglants ont eu lieu à Port-Saïd où 42 personnes
ont péri dans des violences ayant fait suite à la condamnation
à mort, samedi, de 21 supporters du
club de football local Al-Masry, impliqués dans
des heurts meurtriers l'an dernier à l'issue d'un
match contre le club cairote d'Al-Ahly. Ces affrontements,
les plus meurtriers depuis l'élection présidentielle
de juin 2012, se déroulent sur fond d'un
vaste mouvement de protestation contre le pouvoir
du président Mohamed Morsi, alors que le pays est
confronté à une grave crise économique.


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