Depuis le deuxième anniversaire de la révolution, le 25 janvier, l'Egypte est plongée dans le chaos. Mardi 29, l'armée égyptienne a mis en garde contre un "effondrement de l'Etat" en cas de poursuite de la grave crise politique que traverse le pays, qui a déjà fait quelque 50 morts en cinq jours. Morsi maintiendra le couvre-feu et l'état d'urgence de 30 jours dans les gouvernorats de Port-Saïd, Suez et Ismaïlia... M. Yasser Ali a souligné, lors d'une conférence de presse, que le président Mohamed Morsi soumettra le rapport sur la situation sécuritaire à la prochaine réunion du dialogue national prévue la semaine prochaine, ajoutant qu'en fonction de l'évolution de la situation, il pourra maintenir l'état d'urgence pour un mois, en réduire la durée, restreindre son application géographique ou l'annuler totalement. A ce propos, M. Wahid Abdelmadjid, dirigeant au Front du salut, a déclaré que le processus du dialogue «ne mènera à aucun résultat», proposant un dialogue entre le président égyptien et les trois plus importantes formations sur la scène politique. En effet, le président égyptien a annoncé mercredi qu'il déléguait la gestion sécuritaire aux gouverneurs des trois localités touchées par les derniers affrontements, rapporte l'agence égyptienne (Mena). Morsi avait pris la décision d'imposer un couvre-feu et un état d'urgence de 30 jours dans les gouvernorats de Port-Saïd, Suez et Ismaïlia, en raison des récents affrontements sanglants. Il s'agit de la première prise de position publique du général Sissi, également commandant des forces armées, depuis le début de cette nouvelle vague de troubles dans le pays. L'influente institution militaire, qui a dirigé l'Egypte pendant près d'un an et demi après la chute de Hosni Moubarak en février 2011, est plus discrète depuis que le président islamiste Mohamed Morsi, élu en juin, a écarté en août son ancien ministre de la Défense et adversaire, le maréchal Hussein Tantaoui. Elle s'était toutefois déjà manifestée en décembre dernier pour appeler au dialogue et rappeler son rôle de garante de la stabilité du pays, lors d'une vive crise liée à l'adoption d'un projet de Constitution controversé. L'armée s'est déployée depuis plusieurs jours à Port-Saïd et à Suez pour protéger des bâtiments publics et des installations vitales dans ces deux villes aux entrées du canal reliant la Méditerranée à la mer Rouge. Par ailleurs, la décision de maintenir l'état d'alerte n'a pas empêché des milliers de manifestants de descendre dans les rues et de braver le couvre-feu jusque très tard dans la nuit malgré la présence de l'armée. La vague de violences survenue dans ces trois gouvernorats a fait plus de 50 morts et 1 000 blessés au cours des cinq derniers jours. La Haute Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a également exhorté mardi toutes les parties en Egypte à s'engager dans un dialogue et à renoncer à l'usage excessif de la force, alors que le pays est secoué par cinq jours de manifestations lors desquelles des dizaines de personnes ont trouvé la mort. « Comme les évènements tragiques des derniers jours l'ont montré, l'Egypte demeure extrêmement fragile et instable et j'exhorte le gouvernement à faire un effort supplémentaire pour trouver un terrain d'entente et à lancer des actions concrètes afin de répondre à des préoccupations d'ordre public », a déclaré Mme Navi Pillay dans un communiqué de presse. Cheikh Ahmed Al-Tayyeb, grand Imam d'Al- Azhar en Egypte, a lancé mercredi un appel pressant pour l'arrêt de la violence dans le pays, ont rapporté des médias locaux. «Les dirigeants, le gouvernement, les forces politiques et les honorables jeunes sont appelés à assumer leurs responsabilités devant Dieu et la nation, afin d'arrêter au plus vite le bain de sang et préserver la vie des citoyens», a-t-il dit dans une lettre adressée aux Egyptiens suite à ces événements. Il a précisé que «le devoir religieux et national nous dicte de faire preuve de retenue et de respect de la sacralité de la vie humaine », relevant que la violence, l'effusion de sang et la destruction des biens publics et privés «ne peuvent en aucune être justifiées». Cinquante-deux personnes ont été tuées et des centaines blessées dans les violences qui ont débuté jeudi soir, au moment où le pays marquait le deuxième anniversaire du début de la révolution contre le régime de Moubarak. Les heurts les plus sanglants ont eu lieu à Port-Saïd où 42 personnes ont péri dans des violences ayant fait suite à la condamnation à mort, samedi, de 21 supporters du club de football local Al-Masry, impliqués dans des heurts meurtriers l'an dernier à l'issue d'un match contre le club cairote d'Al-Ahly. Ces affrontements, les plus meurtriers depuis l'élection présidentielle de juin 2012, se déroulent sur fond d'un vaste mouvement de protestation contre le pouvoir du président Mohamed Morsi, alors que le pays est confronté à une grave crise économique. Depuis le deuxième anniversaire de la révolution, le 25 janvier, l'Egypte est plongée dans le chaos. Mardi 29, l'armée égyptienne a mis en garde contre un "effondrement de l'Etat" en cas de poursuite de la grave crise politique que traverse le pays, qui a déjà fait quelque 50 morts en cinq jours. Morsi maintiendra le couvre-feu et l'état d'urgence de 30 jours dans les gouvernorats de Port-Saïd, Suez et Ismaïlia... M. Yasser Ali a souligné, lors d'une conférence de presse, que le président Mohamed Morsi soumettra le rapport sur la situation sécuritaire à la prochaine réunion du dialogue national prévue la semaine prochaine, ajoutant qu'en fonction de l'évolution de la situation, il pourra maintenir l'état d'urgence pour un mois, en réduire la durée, restreindre son application géographique ou l'annuler totalement. A ce propos, M. Wahid Abdelmadjid, dirigeant au Front du salut, a déclaré que le processus du dialogue «ne mènera à aucun résultat», proposant un dialogue entre le président égyptien et les trois plus importantes formations sur la scène politique. En effet, le président égyptien a annoncé mercredi qu'il déléguait la gestion sécuritaire aux gouverneurs des trois localités touchées par les derniers affrontements, rapporte l'agence égyptienne (Mena). Morsi avait pris la décision d'imposer un couvre-feu et un état d'urgence de 30 jours dans les gouvernorats de Port-Saïd, Suez et Ismaïlia, en raison des récents affrontements sanglants. Il s'agit de la première prise de position publique du général Sissi, également commandant des forces armées, depuis le début de cette nouvelle vague de troubles dans le pays. L'influente institution militaire, qui a dirigé l'Egypte pendant près d'un an et demi après la chute de Hosni Moubarak en février 2011, est plus discrète depuis que le président islamiste Mohamed Morsi, élu en juin, a écarté en août son ancien ministre de la Défense et adversaire, le maréchal Hussein Tantaoui. Elle s'était toutefois déjà manifestée en décembre dernier pour appeler au dialogue et rappeler son rôle de garante de la stabilité du pays, lors d'une vive crise liée à l'adoption d'un projet de Constitution controversé. L'armée s'est déployée depuis plusieurs jours à Port-Saïd et à Suez pour protéger des bâtiments publics et des installations vitales dans ces deux villes aux entrées du canal reliant la Méditerranée à la mer Rouge. Par ailleurs, la décision de maintenir l'état d'alerte n'a pas empêché des milliers de manifestants de descendre dans les rues et de braver le couvre-feu jusque très tard dans la nuit malgré la présence de l'armée. La vague de violences survenue dans ces trois gouvernorats a fait plus de 50 morts et 1 000 blessés au cours des cinq derniers jours. La Haute Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a également exhorté mardi toutes les parties en Egypte à s'engager dans un dialogue et à renoncer à l'usage excessif de la force, alors que le pays est secoué par cinq jours de manifestations lors desquelles des dizaines de personnes ont trouvé la mort. « Comme les évènements tragiques des derniers jours l'ont montré, l'Egypte demeure extrêmement fragile et instable et j'exhorte le gouvernement à faire un effort supplémentaire pour trouver un terrain d'entente et à lancer des actions concrètes afin de répondre à des préoccupations d'ordre public », a déclaré Mme Navi Pillay dans un communiqué de presse. Cheikh Ahmed Al-Tayyeb, grand Imam d'Al- Azhar en Egypte, a lancé mercredi un appel pressant pour l'arrêt de la violence dans le pays, ont rapporté des médias locaux. «Les dirigeants, le gouvernement, les forces politiques et les honorables jeunes sont appelés à assumer leurs responsabilités devant Dieu et la nation, afin d'arrêter au plus vite le bain de sang et préserver la vie des citoyens», a-t-il dit dans une lettre adressée aux Egyptiens suite à ces événements. Il a précisé que «le devoir religieux et national nous dicte de faire preuve de retenue et de respect de la sacralité de la vie humaine », relevant que la violence, l'effusion de sang et la destruction des biens publics et privés «ne peuvent en aucune être justifiées». Cinquante-deux personnes ont été tuées et des centaines blessées dans les violences qui ont débuté jeudi soir, au moment où le pays marquait le deuxième anniversaire du début de la révolution contre le régime de Moubarak. Les heurts les plus sanglants ont eu lieu à Port-Saïd où 42 personnes ont péri dans des violences ayant fait suite à la condamnation à mort, samedi, de 21 supporters du club de football local Al-Masry, impliqués dans des heurts meurtriers l'an dernier à l'issue d'un match contre le club cairote d'Al-Ahly. Ces affrontements, les plus meurtriers depuis l'élection présidentielle de juin 2012, se déroulent sur fond d'un vaste mouvement de protestation contre le pouvoir du président Mohamed Morsi, alors que le pays est confronté à une grave crise économique.