Pour rappel, ce premier soulèvement avait été réprimé dans le sang par des autorités affolées de voir à leurs portes le spectre d'un «printemps». Des manifestants avaient été pourchassés jusque dans les hôpitaux pour y être achevés. Pour rappel, ce premier soulèvement avait été réprimé dans le sang par des autorités affolées de voir à leurs portes le spectre d'un «printemps». Des manifestants avaient été pourchassés jusque dans les hôpitaux pour y être achevés. Un manifestant a été tué et d'autres ont été blessés jeudi à Bahreïn dans des villages chiites lors d'affrontements avec la police lors de la commémoration du deuxième anniversaire du soulèvement de la majorité chiite dans ce petit pays du Golfe à majorité chiite dirigé par une dynastie sunnite. La contestation s'était soldée par pas moins de 80 morts, selon la Fédération internationale des droits de l'Homme, et plusieurs dirigeants de l'opposition sont toujours emprisonnés. Amnesty international a réclamé jeudi la libération des opposants incarcérés pour avoir "exercé leur droit à la liberté d'expression". Pour rappel, ce premier soulèvement avait été réprimé dans le sang par des autorités affolées de voir à leurs portes le spectre d'un «printemps». Des manifestants avaint été pourchassés jusque dans les hôpitaux pour y être achevés. L'Arabie saoudite était même intervenu par l'envoi de forces de sécurité, pendant que l'Occident détournait pudiquement les yeux, il est vrai qu'Israël n'est nullement concerné par ces soulèvements qui pourraient même nuire à l'aide massive que l'Etat hebreu reçoit de ces monarchies que l'argent a totalement perverti. Bahreïn n'est pas la Syrie... Pour ce triste deuxième anniverssaire, des centaines de manifestants sont descendus dans la rue, tôt jeudi, pour protester encore une fois contre le gouvernement et réclamer des réformes politiques. Les manifestants répondaient à un appel à la grève générale et à la désobéissance civile, lancé par le Collectif du 14-Février, un groupe clandestin radical qui orchestre la mobilisation via les réseaux sociaux. Husseïn al-Jaziri, un jeune manifestant, est mort après avoir été grièvement blessé, notamment à la poitrine, par des tirs à la chevrotine, lors d'affrontements entre forces anti-émeutes et manifestants dans le village de Daih. Le ministère de l'Intérieur a confirmé un décès. "Un blessé, âgé de 16 ans, a été prononcé mort à son admission à l'hôpital Salmaniya" à Manama, a indiqué le ministère, ajoutant que l'affaire avait été confiée au parquet. Dans un communiqué, le Wefaq a dénoncé "un recours excessif à la force" de la part des autorités qui répriment les manifestations "sauvagement, faisant usage de toutes sortes d'armes". Des dizaines de personnes ont été blessées, "certaines grièvement, ou souffrent de problèmes respiratoires en raison de tirs intenses de gaz lacrymogène dans les quartiers résidentiels", selon le Wefaq. Les forces anti-émeutes ont tiré aussi à la chevrotine contre les manifestants, qui lançaient des pierres et des cocktails Molotov en direction des policiers, déployés en force autour des villages chiites, ont indiqué des témoins. Un policier a perdu la vie après avoir été atteint par un projectile inflammable."Le peuple veut la chute du régime", "A bas Hamad", le roi de Bahreïn, scandaient les protestataires, notamment dans les villages de Sitra, Barbar et Bilad al-Qadim, dont ils ont bloqué les accès avec des pneus en feu, des troncs d'arbres ou des bennes à ordures, selon des habitants. Autour de Sanabes, proche banlieue de Manama, les forces de sécurité sont intervenues pour empêcher des dizaines de manifestants de marcher sur la "Place de la Perle", symbole du soulèvement du 14 février 2011, ont indiqué des témoins. Le Collectif du 14-Février a prévu une marche sur cette place, dont le monument central a été totalement rasé par les autorités peu après la répression en mars 2011 d'un mois de contestation. Le chef de la police, Tarek al-Hassan, a averti dès mercredi que des renforts policiers avaient été déployés dans le pays, invitant la population à "ne pas se joindre (...) aux activités illégales". L'opposition réclame, notamment, une monarchie constitutionnelle, un gouvernement issu d'élections et la fin de la discrimination confessionnelle. Un dialogue national entre l'opposition et le gouvernement a été entamé dimanche afin de tenter de sortir le pays de l'impasse politique dans laquelle il est plongé depuis deux ans. Un manifestant a été tué et d'autres ont été blessés jeudi à Bahreïn dans des villages chiites lors d'affrontements avec la police lors de la commémoration du deuxième anniversaire du soulèvement de la majorité chiite dans ce petit pays du Golfe à majorité chiite dirigé par une dynastie sunnite. La contestation s'était soldée par pas moins de 80 morts, selon la Fédération internationale des droits de l'Homme, et plusieurs dirigeants de l'opposition sont toujours emprisonnés. Amnesty international a réclamé jeudi la libération des opposants incarcérés pour avoir "exercé leur droit à la liberté d'expression". Pour rappel, ce premier soulèvement avait été réprimé dans le sang par des autorités affolées de voir à leurs portes le spectre d'un «printemps». Des manifestants avaint été pourchassés jusque dans les hôpitaux pour y être achevés. L'Arabie saoudite était même intervenu par l'envoi de forces de sécurité, pendant que l'Occident détournait pudiquement les yeux, il est vrai qu'Israël n'est nullement concerné par ces soulèvements qui pourraient même nuire à l'aide massive que l'Etat hebreu reçoit de ces monarchies que l'argent a totalement perverti. Bahreïn n'est pas la Syrie... Pour ce triste deuxième anniverssaire, des centaines de manifestants sont descendus dans la rue, tôt jeudi, pour protester encore une fois contre le gouvernement et réclamer des réformes politiques. Les manifestants répondaient à un appel à la grève générale et à la désobéissance civile, lancé par le Collectif du 14-Février, un groupe clandestin radical qui orchestre la mobilisation via les réseaux sociaux. Husseïn al-Jaziri, un jeune manifestant, est mort après avoir été grièvement blessé, notamment à la poitrine, par des tirs à la chevrotine, lors d'affrontements entre forces anti-émeutes et manifestants dans le village de Daih. Le ministère de l'Intérieur a confirmé un décès. "Un blessé, âgé de 16 ans, a été prononcé mort à son admission à l'hôpital Salmaniya" à Manama, a indiqué le ministère, ajoutant que l'affaire avait été confiée au parquet. Dans un communiqué, le Wefaq a dénoncé "un recours excessif à la force" de la part des autorités qui répriment les manifestations "sauvagement, faisant usage de toutes sortes d'armes". Des dizaines de personnes ont été blessées, "certaines grièvement, ou souffrent de problèmes respiratoires en raison de tirs intenses de gaz lacrymogène dans les quartiers résidentiels", selon le Wefaq. Les forces anti-émeutes ont tiré aussi à la chevrotine contre les manifestants, qui lançaient des pierres et des cocktails Molotov en direction des policiers, déployés en force autour des villages chiites, ont indiqué des témoins. Un policier a perdu la vie après avoir été atteint par un projectile inflammable."Le peuple veut la chute du régime", "A bas Hamad", le roi de Bahreïn, scandaient les protestataires, notamment dans les villages de Sitra, Barbar et Bilad al-Qadim, dont ils ont bloqué les accès avec des pneus en feu, des troncs d'arbres ou des bennes à ordures, selon des habitants. Autour de Sanabes, proche banlieue de Manama, les forces de sécurité sont intervenues pour empêcher des dizaines de manifestants de marcher sur la "Place de la Perle", symbole du soulèvement du 14 février 2011, ont indiqué des témoins. Le Collectif du 14-Février a prévu une marche sur cette place, dont le monument central a été totalement rasé par les autorités peu après la répression en mars 2011 d'un mois de contestation. Le chef de la police, Tarek al-Hassan, a averti dès mercredi que des renforts policiers avaient été déployés dans le pays, invitant la population à "ne pas se joindre (...) aux activités illégales". L'opposition réclame, notamment, une monarchie constitutionnelle, un gouvernement issu d'élections et la fin de la discrimination confessionnelle. Un dialogue national entre l'opposition et le gouvernement a été entamé dimanche afin de tenter de sortir le pays de l'impasse politique dans laquelle il est plongé depuis deux ans.