Le président cubain Raul Castro a reçu dimanche un "dernier" mandat de cinq ans pour poursuivre les réformes et préparer sa succession à la tête de Cuba, avec un nouveau numéro deux, Miguel Diaz-Canel, un quinquagénaire appelé à diriger la Cuba du futur, sans les Castro. Le président cubain Raul Castro a reçu dimanche un "dernier" mandat de cinq ans pour poursuivre les réformes et préparer sa succession à la tête de Cuba, avec un nouveau numéro deux, Miguel Diaz-Canel, un quinquagénaire appelé à diriger la Cuba du futur, sans les Castro. Cette nomination "représente un pas définitif vers un transfert en douceur et ordonné des charges du pouvoir aux nouvelles générations", a expliqué Raul Castro en clôture de la séance inaugurale de la nouvelle assemblée nationale qui a procédé à l'élection des 31 membres du Conseil d'Etat, organe suprême de l'exécutif cubain."Dans mon cas, ce mandat est le dernier", a-t-il ajouté en prônant un "processus naturel et systématique" de relève de la génération historique de la Révolution arrivée au pouvoir avec Fidel Castro en 1959. Ingénieur en électronique, ex-ministre de l'Education supérieure, Miguel Diaz-Canel était devenu en mars 2012 un des 8 vice-présidents du Conseil des ministres et avait récemment beaucoup gagné en visibilité dans le paysage politique cubain. Désormais premier vice-président du Conseil d'Etat, membre depuis 2003 du bureau politique du tout-puissant Parti communiste de Cuba (PCC), Miguel Diaz-Canel, qui aura 53 ans en avril, apparaît désormais comme le successeur désigné de Raul Castro, 81 ans, qui a lui-même imposé une limite de deux mandats de cinq ans aux principaux dirigeants. Et cette succession, prévue normalement à l'horizon 2018 à l'issue de la législature, pourrait être anticipée. Même si c'était sous forme de plaisanterie, Raul Castro a évoqué son possible retrait lors d'une rencontre impromptue avec des journalistes. "Je vais démissionner. Je vais avoir 82 ans, j'ai le droit de me retirer. Vous ne croyez pas ?", a-t-il lancé vendredi aux journalistes en riant avec ses gardes du corps, alors qu'il accompagnait le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, dans un cimetière militaire soviétique à La Havane. Cette nomination "représente un pas définitif vers un transfert en douceur et ordonné des charges du pouvoir aux nouvelles générations", a expliqué Raul Castro en clôture de la séance inaugurale de la nouvelle assemblée nationale qui a procédé à l'élection des 31 membres du Conseil d'Etat, organe suprême de l'exécutif cubain."Dans mon cas, ce mandat est le dernier", a-t-il ajouté en prônant un "processus naturel et systématique" de relève de la génération historique de la Révolution arrivée au pouvoir avec Fidel Castro en 1959. Ingénieur en électronique, ex-ministre de l'Education supérieure, Miguel Diaz-Canel était devenu en mars 2012 un des 8 vice-présidents du Conseil des ministres et avait récemment beaucoup gagné en visibilité dans le paysage politique cubain. Désormais premier vice-président du Conseil d'Etat, membre depuis 2003 du bureau politique du tout-puissant Parti communiste de Cuba (PCC), Miguel Diaz-Canel, qui aura 53 ans en avril, apparaît désormais comme le successeur désigné de Raul Castro, 81 ans, qui a lui-même imposé une limite de deux mandats de cinq ans aux principaux dirigeants. Et cette succession, prévue normalement à l'horizon 2018 à l'issue de la législature, pourrait être anticipée. Même si c'était sous forme de plaisanterie, Raul Castro a évoqué son possible retrait lors d'une rencontre impromptue avec des journalistes. "Je vais démissionner. Je vais avoir 82 ans, j'ai le droit de me retirer. Vous ne croyez pas ?", a-t-il lancé vendredi aux journalistes en riant avec ses gardes du corps, alors qu'il accompagnait le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, dans un cimetière militaire soviétique à La Havane.