Les paramédicaux ne décolèrent pas. Depuis quelques mois déjà ils ont appelé plusieurs actions de protestation. Ils viennent d'annoncer un nouveau mouvement de grève de trois jours. Les paramédicaux ne décolèrent pas. Depuis quelques mois déjà ils ont appelé plusieurs actions de protestation. Ils viennent d'annoncer un nouveau mouvement de grève de trois jours. Le conseil national du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), qui a tenu une réunion extraordinaire ce jeudi, a ainsi décidé d'initier un mouvement de débrayage les 18, 19 et 20 mars prochains. Dans le communiqué rendu public à l'issue de cette réunion le SAP menace même d'initier une grève illimitée dont « les conséquences seront assumées par la tutelle ». Le syndicat des paramédicaux reproche ainsi à la tutelle, à savoir le ministère de la Santé, son « attitude de fuite en avant » et de n'avoir pas respecté ses engagements par rapport à la plateforme de revendications du SAP dans le cadre du court terme. « Force est de constater que le délai imparti entre le MSPRH et le SAP n'a pas été respecté par la tutelle au grand désarroi de la corporation » note le communiqué du syndicat. Ce dernier pointe du doigt la légèreté que «manifeste la tutelle quant à l'élaboration des dispositifs règlementaires indispensables dans l'accompagnement de la mise en oeuvre effective du statut particulier ». Le SAP met de nouveau en avant ses revendications. Il est ainsi question de l'élaboration, dans les délais, du dispositif portant intégration des paramédicaux brevetés conformément à la date du statut et notamment le respect de la clause portant extinction de ce corps. Il est aussi question de la mise en application effective et normalisation des postes supérieurs et ce, conformément au statut. La définition d'un calendrier de travail relatif à la mise en oeuvre d'un plan de carrière inexistant des paramédicaux de la santé publique. Le SAP revendique aussi la mise en conformité et la revalorisation des indemnités de garde et de risque. Les paramédicaux ne veulent plus avoir affaire au «despotisme de certains gestionnaires qui excellent dans la suspension de syndicalistes alors que l'administration centrale fait preuve d'une totale indifférence ». D'ou l'appel du SAP à la mobilisation générale des paramédicaux jusqu'a la satisfaction de toutes les revendications. Décidément les paramédicaux ne semblent pas près de lâcher prise puisqu'en l'espace de trois mois ils ont initié plusieurs mouvements de grève. En effet après la grève de trois jours, les 24, 25 et 26 décembre 2012, ils sont revenus à la charge les 21, 22 et 23 janvier. Face au mutisme du ministère de la Santé ils ont de nouveau débrayé les 4, 5 et 6 février ainsi que les 11, 12 et 13 février. Et à chaque fois les hôpitauxétaient entièrement paralysés. C'est dire toute la détermination des paramédicaux en vue de faire entendre leurs voix et faire aboutir leurs revendications. Le ministère de la Santé est donc appelé à agir en vue de renouer le dialogue avec ce syndicat afin d'éviter des désagréments aux patients. Le conseil national du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), qui a tenu une réunion extraordinaire ce jeudi, a ainsi décidé d'initier un mouvement de débrayage les 18, 19 et 20 mars prochains. Dans le communiqué rendu public à l'issue de cette réunion le SAP menace même d'initier une grève illimitée dont « les conséquences seront assumées par la tutelle ». Le syndicat des paramédicaux reproche ainsi à la tutelle, à savoir le ministère de la Santé, son « attitude de fuite en avant » et de n'avoir pas respecté ses engagements par rapport à la plateforme de revendications du SAP dans le cadre du court terme. « Force est de constater que le délai imparti entre le MSPRH et le SAP n'a pas été respecté par la tutelle au grand désarroi de la corporation » note le communiqué du syndicat. Ce dernier pointe du doigt la légèreté que «manifeste la tutelle quant à l'élaboration des dispositifs règlementaires indispensables dans l'accompagnement de la mise en oeuvre effective du statut particulier ». Le SAP met de nouveau en avant ses revendications. Il est ainsi question de l'élaboration, dans les délais, du dispositif portant intégration des paramédicaux brevetés conformément à la date du statut et notamment le respect de la clause portant extinction de ce corps. Il est aussi question de la mise en application effective et normalisation des postes supérieurs et ce, conformément au statut. La définition d'un calendrier de travail relatif à la mise en oeuvre d'un plan de carrière inexistant des paramédicaux de la santé publique. Le SAP revendique aussi la mise en conformité et la revalorisation des indemnités de garde et de risque. Les paramédicaux ne veulent plus avoir affaire au «despotisme de certains gestionnaires qui excellent dans la suspension de syndicalistes alors que l'administration centrale fait preuve d'une totale indifférence ». D'ou l'appel du SAP à la mobilisation générale des paramédicaux jusqu'a la satisfaction de toutes les revendications. Décidément les paramédicaux ne semblent pas près de lâcher prise puisqu'en l'espace de trois mois ils ont initié plusieurs mouvements de grève. En effet après la grève de trois jours, les 24, 25 et 26 décembre 2012, ils sont revenus à la charge les 21, 22 et 23 janvier. Face au mutisme du ministère de la Santé ils ont de nouveau débrayé les 4, 5 et 6 février ainsi que les 11, 12 et 13 février. Et à chaque fois les hôpitauxétaient entièrement paralysés. C'est dire toute la détermination des paramédicaux en vue de faire entendre leurs voix et faire aboutir leurs revendications. Le ministère de la Santé est donc appelé à agir en vue de renouer le dialogue avec ce syndicat afin d'éviter des désagréments aux patients.