Jamais appel à une marche au sud du pays n'a été aussi médiatisé et n'a suscité autant d'intérêt. Et jamais, par voie de conséquences, le gouvernement n'a été autant préoccupé par cette action prévue aujourd'hui dans la ville de Ouargla. Jamais appel à une marche au sud du pays n'a été aussi médiatisé et n'a suscité autant d'intérêt. Et jamais, par voie de conséquences, le gouvernement n'a été autant préoccupé par cette action prévue aujourd'hui dans la ville de Ouargla. La marche d'aujourd'hui à Ouargla, à l'appel du Comité national pour la défense des droits des chômeurs, a fait réagir le gouvernement et a donné de l'espoir aux chômeurs du sud du pays qui , pour la première fois, se rebiffent en comptant organiser une marche d'une grande ampleur pour crier leur colère. Une démarche qui, disons-le, a provoqué une onde de choc en faisant sortir le gouvernement de sa longue torpeur en vue de rectifier le tir et ajuster sa politique d'emploi dans cette vaste région ou les jeunes et les moins jeunes aussi souffrent du chômage. En effet, dès l'annonce de l'organisation de cette marche, le gouvernement s'est empressé d'annoncer une série de mesures au profit des chômeurs de la région. Le Premier ministre a ainsi élaboré une circulaire contenant toutes les mesures tendant à lutter contre le chômage dans la région. Cette instruction oblige les entreprises activant dans le sud du pays à accorder la priorité dans leur recrutement à la main-d'œuvre locale. Car les chômeurs de la région ont toujours dénoncé leur marginalisation et leur exclusion du marché du travail au profit de travailleurs venus du nord du pays. Le Comité de défense des droits des chômeurs s'est élevé contre cette situation en estimant, à juste titre d'ailleurs, que pour certains métiers qui ne demandent pas de grandes qualifications, les entreprises recrutent du personnel venant du Nord. Désormais les autorités locales, le wali en l'occurrence, et l'Agence nationale de l'emploi auront un droit de regard sur le recrutement. Ainsi le wali peut accorder une dérogation spéciale pour le recrutement d'une main-d'œuvre hors wilaya et ce, suite à un avis des services compétents de l'emploi. Un comité intersectoriel est mis en place dans chaque wilaya du Sud. Des sanctions seront prises contre les entreprises qui contreviennent à ce nouveau dispositif. D'autres mesures ont été prises, à l'exemple de l'octroi de crédits bancaires sans intérêts pour créer leurs micro-entreprises. Mais l'annonce de ces mesures ne semble pas avoir eu l'effet escompté puisque la marche a été maintenue. Mais le comité initiateur de cette action a tout de même provoqué une scission au sein du Comité national de défense des droits des chômeurs. En effet, certains ont lancé des appels pour un rassemblement et non une marche afin, disent-ils d'éviter les risques de dérapage. Beaucoup de parties ont déployé des efforts dans ce sens, mais le comité persiste et signe. Le secrétaire de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) s'est rendu sur place afin d'appeler au calme. Abdelmadjid Sidi Saïd, qui joue au pompier, a en effet appelé au dialogue et a mis l'accent sur la nécessité de l'implication des syndicalistes pour une meilleure prise en charge de la question du chômage dans la région .Il en est de même pour certains notables de la région qui tentent, avec une partie du mouvement associatif, de dissuader les animateurs de la marche à aller jusqu'au bout de leur action. Un important dispositif de sécurité sera certainement déployé aujourd'hui à Ouargla. C'est dire que cette ville est déjà sous haute tension depuis des jours. La marche d'aujourd'hui à Ouargla, à l'appel du Comité national pour la défense des droits des chômeurs, a fait réagir le gouvernement et a donné de l'espoir aux chômeurs du sud du pays qui , pour la première fois, se rebiffent en comptant organiser une marche d'une grande ampleur pour crier leur colère. Une démarche qui, disons-le, a provoqué une onde de choc en faisant sortir le gouvernement de sa longue torpeur en vue de rectifier le tir et ajuster sa politique d'emploi dans cette vaste région ou les jeunes et les moins jeunes aussi souffrent du chômage. En effet, dès l'annonce de l'organisation de cette marche, le gouvernement s'est empressé d'annoncer une série de mesures au profit des chômeurs de la région. Le Premier ministre a ainsi élaboré une circulaire contenant toutes les mesures tendant à lutter contre le chômage dans la région. Cette instruction oblige les entreprises activant dans le sud du pays à accorder la priorité dans leur recrutement à la main-d'œuvre locale. Car les chômeurs de la région ont toujours dénoncé leur marginalisation et leur exclusion du marché du travail au profit de travailleurs venus du nord du pays. Le Comité de défense des droits des chômeurs s'est élevé contre cette situation en estimant, à juste titre d'ailleurs, que pour certains métiers qui ne demandent pas de grandes qualifications, les entreprises recrutent du personnel venant du Nord. Désormais les autorités locales, le wali en l'occurrence, et l'Agence nationale de l'emploi auront un droit de regard sur le recrutement. Ainsi le wali peut accorder une dérogation spéciale pour le recrutement d'une main-d'œuvre hors wilaya et ce, suite à un avis des services compétents de l'emploi. Un comité intersectoriel est mis en place dans chaque wilaya du Sud. Des sanctions seront prises contre les entreprises qui contreviennent à ce nouveau dispositif. D'autres mesures ont été prises, à l'exemple de l'octroi de crédits bancaires sans intérêts pour créer leurs micro-entreprises. Mais l'annonce de ces mesures ne semble pas avoir eu l'effet escompté puisque la marche a été maintenue. Mais le comité initiateur de cette action a tout de même provoqué une scission au sein du Comité national de défense des droits des chômeurs. En effet, certains ont lancé des appels pour un rassemblement et non une marche afin, disent-ils d'éviter les risques de dérapage. Beaucoup de parties ont déployé des efforts dans ce sens, mais le comité persiste et signe. Le secrétaire de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) s'est rendu sur place afin d'appeler au calme. Abdelmadjid Sidi Saïd, qui joue au pompier, a en effet appelé au dialogue et a mis l'accent sur la nécessité de l'implication des syndicalistes pour une meilleure prise en charge de la question du chômage dans la région .Il en est de même pour certains notables de la région qui tentent, avec une partie du mouvement associatif, de dissuader les animateurs de la marche à aller jusqu'au bout de leur action. Un important dispositif de sécurité sera certainement déployé aujourd'hui à Ouargla. C'est dire que cette ville est déjà sous haute tension depuis des jours.