Les hôpitaux seront encore une fois bloqués à partir d'aujourd'hui et pour une durée de trois jours au grand dam des malades. C'est ce qu'a décidé l'Intersyndicale des professionnels de la santé (Isps) qui rassemble quatre syndicats, à savoir le Snpsp, le Snpssp, le Snapsy et le Snpepm. Le préavis de grève ayant été déposé le 6 avril dernier au niveau de la tutelle. Les hôpitaux seront encore une fois bloqués à partir d'aujourd'hui et pour une durée de trois jours au grand dam des malades. C'est ce qu'a décidé l'Intersyndicale des professionnels de la santé (Isps) qui rassemble quatre syndicats, à savoir le Snpsp, le Snpssp, le Snapsy et le Snpepm. Le préavis de grève ayant été déposé le 6 avril dernier au niveau de la tutelle. Ce mouvement de protestation cyclique de trois jours est renouvelable. Les praticiens de la santé comptent aussi organiser un sit-in le mercredi prochain à 11h devant le siège du ministère de la Santé. S'agissant du service minimum, l'Intersyndicale affirme que c'est à la tutelle de prendre ses responsabilités devant les malades et non pas les syndicats. L'Intersyndicale ne compte pas s'arrêter là puisque dans le cas où la plate-forme de revendications n'est pas prise en charge de manière concrète, elle prévoit d'autres mouvements de protestation plus radicaux. Sachez qu la plate-forme de revendications communes aux quatre syndicats contient différents points dont le statut particulier, le régime indemnitaire et la discrimination en matière d'imposition entre les professionnels de la santé. Par ailleurs, l'Intersyndicale dénonce le recours de la tutelle à la justice, afin de décréter illégal le mouvement de protestation. Pourtant, affirment-ils, la loi algérienne et les conventions internationales garantissent le droit de grève. Les syndicalistes de la santé regrettent aussi l'échec du dialogue engagé avec la tutelle depuis une dizaine d'années et déplorent le manque de volonté politique pour l'amélioration et le développement de la santé publique en Algérie. Pour certains syndicalistes, tous les ministres qui se sont succédé à la tête du secteur de la santé, n'ont travaillé que pour les solutions d'urgence, au lieu d'aller vers une véritable réflexion qui va dans le sens du développement du secteur de la santé. D'ailleurs lors d'une rencontre avec la presse ,nationale, le porte-parole de l'Intersyndicale, Khaled Keddad, a dit avoir cru en le discours officiel de Ziari, concernant l'amendement des statuts particuliers et régimes indemnitaires. «Nous n'avons rien vu de toutes ces belles promesses qu'il nous a faites, sauf ponctions sur salaires, intimidations et recours abusif à la justice, lui qui se vantait, (ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, NDLR), d'être un homme de dialogue». Des propos soutenus par Lyes Merabet, président du Snpsp, qui avait déclaré qu'ils n'ont été invités à aucune réunion de conciliation. Pourtant, ajoute-il, la loi oblige l'employeur d'organiser des rencontres dans ce sens. Selon les syndicalistes aucune suite concrète n'a été donnée aux doléances soulevées, et ce, malgré les instructions du Premier ministre et du département de tutelle lors de l'audience accordée à l'Intersyndicale le 12 février dernier. Dans ce sens le syndicat des spécialistes a déjà interpellé le Premier ministre et le ministre de la Santé pour prendre en charge les différents points soumis à ces instances. Du côté de la tutelle, silence radio. Aucune réaction du département de Ziari sinon la déclaration que «les revendications de l'Intersyndicale dépassent les prérogatives du ministre de la Santé». Et en attendant le dénouement du mouvement de protestation, ce sont les malades qui souffrent et meurent dans le silence total dans les centres de soins et hôpitaux. Ce mouvement de protestation cyclique de trois jours est renouvelable. Les praticiens de la santé comptent aussi organiser un sit-in le mercredi prochain à 11h devant le siège du ministère de la Santé. S'agissant du service minimum, l'Intersyndicale affirme que c'est à la tutelle de prendre ses responsabilités devant les malades et non pas les syndicats. L'Intersyndicale ne compte pas s'arrêter là puisque dans le cas où la plate-forme de revendications n'est pas prise en charge de manière concrète, elle prévoit d'autres mouvements de protestation plus radicaux. Sachez qu la plate-forme de revendications communes aux quatre syndicats contient différents points dont le statut particulier, le régime indemnitaire et la discrimination en matière d'imposition entre les professionnels de la santé. Par ailleurs, l'Intersyndicale dénonce le recours de la tutelle à la justice, afin de décréter illégal le mouvement de protestation. Pourtant, affirment-ils, la loi algérienne et les conventions internationales garantissent le droit de grève. Les syndicalistes de la santé regrettent aussi l'échec du dialogue engagé avec la tutelle depuis une dizaine d'années et déplorent le manque de volonté politique pour l'amélioration et le développement de la santé publique en Algérie. Pour certains syndicalistes, tous les ministres qui se sont succédé à la tête du secteur de la santé, n'ont travaillé que pour les solutions d'urgence, au lieu d'aller vers une véritable réflexion qui va dans le sens du développement du secteur de la santé. D'ailleurs lors d'une rencontre avec la presse ,nationale, le porte-parole de l'Intersyndicale, Khaled Keddad, a dit avoir cru en le discours officiel de Ziari, concernant l'amendement des statuts particuliers et régimes indemnitaires. «Nous n'avons rien vu de toutes ces belles promesses qu'il nous a faites, sauf ponctions sur salaires, intimidations et recours abusif à la justice, lui qui se vantait, (ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, NDLR), d'être un homme de dialogue». Des propos soutenus par Lyes Merabet, président du Snpsp, qui avait déclaré qu'ils n'ont été invités à aucune réunion de conciliation. Pourtant, ajoute-il, la loi oblige l'employeur d'organiser des rencontres dans ce sens. Selon les syndicalistes aucune suite concrète n'a été donnée aux doléances soulevées, et ce, malgré les instructions du Premier ministre et du département de tutelle lors de l'audience accordée à l'Intersyndicale le 12 février dernier. Dans ce sens le syndicat des spécialistes a déjà interpellé le Premier ministre et le ministre de la Santé pour prendre en charge les différents points soumis à ces instances. Du côté de la tutelle, silence radio. Aucune réaction du département de Ziari sinon la déclaration que «les revendications de l'Intersyndicale dépassent les prérogatives du ministre de la Santé». Et en attendant le dénouement du mouvement de protestation, ce sont les malades qui souffrent et meurent dans le silence total dans les centres de soins et hôpitaux.