La ville de Creusot en France abritera le 7 juin l'artiste Djamel Allam avec la projection en premier lieu de son court métrage « Banc public » à 18h30, suivie d'une rencontre-débat avec l'artiste. La soirée se clôturera avec son concert à 20 h 30 à travers lequel Djamel Allam présentera son dernier album « le Youyou des anges ». La ville de Creusot en France abritera le 7 juin l'artiste Djamel Allam avec la projection en premier lieu de son court métrage « Banc public » à 18h30, suivie d'une rencontre-débat avec l'artiste. La soirée se clôturera avec son concert à 20 h 30 à travers lequel Djamel Allam présentera son dernier album « le Youyou des anges ». Djamel Allam est né à Bejaïa, ville de bord de mer de Kabylie. Dès son enfance, il fréquente le conservatoire municipal de musique, où il s'initie aux répertoires chaâbi et andalou. Plus tard, il fera des passages remarqués dans les groupes de musique moderne de la région. C'est en 1967 qu'il quitte Béjaïa pour arriver à Marseille. Il y sera machiniste au théâtre du Gymnase où il côtoie Brassens, Moustaki, Bobby Lapointe, Patrice Chéreau, Marcel Maréchal et surtout Léo Ferré. Sur l'insistance de Bernard Lavilliers, ami chanteur, il monte à Paris et se produit dans les cabarets de la rive gauche. De retour en Algérie en 1971, il est animateur et producteur sur la radio Chaîne 3 internationale mais aussi directeur artistique du cabaret « la Voûte » à Moretti, dans la banlieue d'Alger. Djamel y invite Marc Augeret, évidemment Léo Ferré ainsi que tant d'autres chanteurs à texte au grand bonheur de M'hamed Issiakhem et Kateb Yacine, tous deux habitués des lieux. Auteur-compositeur, Djamel Allam interprète ses chansons en kabyle, il fait sa première grande scène à Alger, au Mougar, en première partie de Areski et Brigitte Fontaine. En 1973, sort son premier album Mara-dyoughal, qui sera largement plébiscité par les médias et le public. Entre 1978 et 1985 Djamel sort 3 albums, Les rêves du vent en 78, Si Slimane en 81 qui est récompensé par le premier prix de la Sacem et le premier prix de la jeune chanson internationale et Salimo en 1985. En 1986, il retourne en Algérie où il crée une société de spectacles afin de mettre son expérience au service des jeunes artistes algériens. A son retour à Paris il enregistre Mawloud, un douloureux témoignage sur les évènements d'octobre dont il a été témoin durant son dernier séjour en Algérie. Le chant des sources, parait dans les années 90 et se veut un témoignage de l'ensemble de son œuvre revisitée à la manière « unplugged » (acoustique). Avec la complicité de son ami Safi Boutella il sort en 2001 l'album Gouraya où musiques et textes se veulent profondément ancrés dans la tradition, servis dans une orchestration empreinte de modernité. Voilà trente ans que Djamel Allam va d'expériences en aventures, de rencontres en découvertes. Son album et DVD Live arrivent en France en octobre. Au printemps 2008 est sorti en Algérie son dernier album Le Youyou des anges qui arrivera en France en 2009. Parallèlement Djamel Allam réalise une série de quatre émissions musicales pour la télévision algérienne intitulées Voyages, voyages. En mai 2012, il réalise son premier court métrage Banc public. Banc public est un film muet qui met l'accent sur la gestuelle et le pantomime. Ce court-métrage pose un regard tendre et à la fois ironique sur notre société ; il dénonce les comportements inciviques de certains citoyens. Mais il pose aussi un regard empreint d'humour méditerranéen qui permet de rire de nous-mêmes et d'exorciser la crainte que nous ressentons pour l'avenir de nos enfants. De plus, Djamel Allam y fait chanter Georges Brassens : « ...Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, bancs publics, bancs publics... ». Banc public a obtenu l'Olivier d'or de la meilleure fiction au Festival national du film amazigh à Tizi-Ouzou. Le jury a été séduit par la fantaisie poétique du film et son regard attendri posé sur notre société. Djamel Allam est né à Bejaïa, ville de bord de mer de Kabylie. Dès son enfance, il fréquente le conservatoire municipal de musique, où il s'initie aux répertoires chaâbi et andalou. Plus tard, il fera des passages remarqués dans les groupes de musique moderne de la région. C'est en 1967 qu'il quitte Béjaïa pour arriver à Marseille. Il y sera machiniste au théâtre du Gymnase où il côtoie Brassens, Moustaki, Bobby Lapointe, Patrice Chéreau, Marcel Maréchal et surtout Léo Ferré. Sur l'insistance de Bernard Lavilliers, ami chanteur, il monte à Paris et se produit dans les cabarets de la rive gauche. De retour en Algérie en 1971, il est animateur et producteur sur la radio Chaîne 3 internationale mais aussi directeur artistique du cabaret « la Voûte » à Moretti, dans la banlieue d'Alger. Djamel y invite Marc Augeret, évidemment Léo Ferré ainsi que tant d'autres chanteurs à texte au grand bonheur de M'hamed Issiakhem et Kateb Yacine, tous deux habitués des lieux. Auteur-compositeur, Djamel Allam interprète ses chansons en kabyle, il fait sa première grande scène à Alger, au Mougar, en première partie de Areski et Brigitte Fontaine. En 1973, sort son premier album Mara-dyoughal, qui sera largement plébiscité par les médias et le public. Entre 1978 et 1985 Djamel sort 3 albums, Les rêves du vent en 78, Si Slimane en 81 qui est récompensé par le premier prix de la Sacem et le premier prix de la jeune chanson internationale et Salimo en 1985. En 1986, il retourne en Algérie où il crée une société de spectacles afin de mettre son expérience au service des jeunes artistes algériens. A son retour à Paris il enregistre Mawloud, un douloureux témoignage sur les évènements d'octobre dont il a été témoin durant son dernier séjour en Algérie. Le chant des sources, parait dans les années 90 et se veut un témoignage de l'ensemble de son œuvre revisitée à la manière « unplugged » (acoustique). Avec la complicité de son ami Safi Boutella il sort en 2001 l'album Gouraya où musiques et textes se veulent profondément ancrés dans la tradition, servis dans une orchestration empreinte de modernité. Voilà trente ans que Djamel Allam va d'expériences en aventures, de rencontres en découvertes. Son album et DVD Live arrivent en France en octobre. Au printemps 2008 est sorti en Algérie son dernier album Le Youyou des anges qui arrivera en France en 2009. Parallèlement Djamel Allam réalise une série de quatre émissions musicales pour la télévision algérienne intitulées Voyages, voyages. En mai 2012, il réalise son premier court métrage Banc public. Banc public est un film muet qui met l'accent sur la gestuelle et le pantomime. Ce court-métrage pose un regard tendre et à la fois ironique sur notre société ; il dénonce les comportements inciviques de certains citoyens. Mais il pose aussi un regard empreint d'humour méditerranéen qui permet de rire de nous-mêmes et d'exorciser la crainte que nous ressentons pour l'avenir de nos enfants. De plus, Djamel Allam y fait chanter Georges Brassens : « ...Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, bancs publics, bancs publics... ». Banc public a obtenu l'Olivier d'or de la meilleure fiction au Festival national du film amazigh à Tizi-Ouzou. Le jury a été séduit par la fantaisie poétique du film et son regard attendri posé sur notre société.