La Gendarmerie nationale, en tant que partie concernée, soucieuse d'apporter son concours à l'effort national œuvrant pour la prise en charge de la délinquance juvénile, a créé depuis mars 2005, huit brigades de protection des mineurs, dont la vocation est de prévenir tout acte de délinquance à l'encontre des mineurs ou commis par eux. La Gendarmerie nationale, en tant que partie concernée, soucieuse d'apporter son concours à l'effort national œuvrant pour la prise en charge de la délinquance juvénile, a créé depuis mars 2005, huit brigades de protection des mineurs, dont la vocation est de prévenir tout acte de délinquance à l'encontre des mineurs ou commis par eux. Un premier séminaire sur la délinquance juvénile en Algérie a été ouvert, hier, par la Gendarmerie nationale au siège de l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) sis à Bouchaoui. Des gendarmes experts sur la question de la criminalité au sein des moins de 18 ans ont participé à ce séminaire. Parmi eux le colonel Messaoudi Abdelhamid, directeur général de l'INCC, du chef d'état-major de la Gendarmerie nationale, le colonel Menad Nouba, mais également le commandant Bekkouche Karim et enfin le lieutenant-colonel Demène-Debbih Zahreddine, directeur des études et de la recherche en criminologie/INCC/GN. Ces derniers ont pleinement contribué, à cette occasion, au débat sur le phénomène qui malheureusement est en train de se propager au sein des mineurs. Des études et des rapports ont été présentés par les experts de la Gendarmerie nationale lors du séminaire d'hier. Des rapports faits à partir des constats et témoignages des enfants ayant baigné dans la délinquance et ce, en raison de leur situation sociale précaire qui n'est autre que le facteur essentiel de la montée du phénomène. Malgré les mesures prises par les pouvoirs publics, et à la faveur de plusieurs facteurs, notamment la vulgarisation des technologies de l'information et de la communication et l'absence de l'autorité dans son sens le plus large (parentale, scolaire, religieuse, etc.), les mineurs sont de plus en plus impliqués dans la délinquance, et parfois même dans des affaires criminelles. Parlant des mesures, il convient de rappeler que la Gendarmerie nationale avait créé depuis l'année 2005 huit brigades de protection des mineurs. Ces brigades sont intervenues dans plusieurs cas de «sauvetage» d'enfants faisant l'objet de violences de la part d'agresseurs. En Algérie, 13 millions de personnes sont âgées de moins de 18 ans. Un fardeau vis-à-vis duquel il faut bien agir afin d'éviter que cette frange de la société soit affectée par la délinquance. Une délinquance juvénile qui a déjà touché plus de 15.000 mineurs, entre victimes de violences et auteurs et ce, de 2010 à 2012. Vu la densité des risques, la Gendarmerie a été contrainte d'affûter ses armes afin de faire face au phénomène. C'est la raison pour laquelle un séminaire a été organisé, dans ce sens, hier au siège de l'INCC à Bouchaoui. Comment peut-on aider un enfant en voie de dérapage ? Combien sont-ils les enfants criminels ? Quel impact sur la société ? Et quels sont les mécanismes d'aide aux enfants délinquants ? Des questions traitées lors du séminaire d'hier au siège de l'INCC. Un débat franc et ouvert a été ouvert par les experts de la Gendarmerie nationale et chacun a contribué à sa manière pour prévenir des dangers. Il était temps d'agir du moment que de 2008 à 2012, 3.153 jeunes âgés de moins de 18 ans avaient été impliqués dans tous types d'infractions, entre autres le trafic de drogue, la prostitution et dans des affaires de meurtres. Pis encore, quelques 15 000 mineurs ont été victimes d'abus sexuels, d'agressions et de traitements violents de la part de leurs assaillants. Beaucoup ont fait l'objet d'incitation à la débauche alors que 34 enfants avaient été tués en trois ans, suite à des kidnappings. Effet boomerang, aujourd'hui, de plus en plus de mineurs s'engagent dans la délinquance. Selon le commandant Karim Bekkouche, «13 millions de mineurs sont sous le spectre de la délinquance» De son côté, le commandant Karim Bekkouche a affirmé, hier, lors du séminaire sur la délinquance juvénile, que la violence à l'égard des enfants fait partie des problèmes fondamentaux auxquels l'Algérie fait face. Il dira à ce sujet que «le phénomène n'est pas nouveau, il existait de tout temps, mais aujourd'hui il s'étend pour atteindre un nombre plus conséquent de mineurs. Dans notre pays il y a plus de 13 millions de personnes qui sont âgées de moins de 18 ans et c'est déjà un grand défi, non seulement pour la Gendarmerie nationale mais pour l'ensemble de la société de faire face aux dérapages dangereux auxquels mineurs sont exposés». Et d'ajouter: «Pour mieux expliquer cette tendance il faut jeter un coup d'œil sur le nombre des affaires traitées par la gendarmerie durant ces trois dernières années. En 2010, les unités de la gendarmerie ont diligenté 4.712 affaires ayant impliqué les mineurs, alors qu'en 2011 le nombre des affaires a connu une montée flagrante avec 5.828 cas où des mineurs ont été victimes de violence tandis que d'autres sont carrément impliqués dans la criminalité. L'année suivante soit en 2012, 5.019 affaires ont été traitées par les gendarmes. J'ai cité ces quelques chiffres rien que pour vous donner un petit aperçu sur l'immensité du phénomène qui touche tout particulièrement les enfants». Un premier séminaire sur la délinquance juvénile en Algérie a été ouvert, hier, par la Gendarmerie nationale au siège de l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) sis à Bouchaoui. Des gendarmes experts sur la question de la criminalité au sein des moins de 18 ans ont participé à ce séminaire. Parmi eux le colonel Messaoudi Abdelhamid, directeur général de l'INCC, du chef d'état-major de la Gendarmerie nationale, le colonel Menad Nouba, mais également le commandant Bekkouche Karim et enfin le lieutenant-colonel Demène-Debbih Zahreddine, directeur des études et de la recherche en criminologie/INCC/GN. Ces derniers ont pleinement contribué, à cette occasion, au débat sur le phénomène qui malheureusement est en train de se propager au sein des mineurs. Des études et des rapports ont été présentés par les experts de la Gendarmerie nationale lors du séminaire d'hier. Des rapports faits à partir des constats et témoignages des enfants ayant baigné dans la délinquance et ce, en raison de leur situation sociale précaire qui n'est autre que le facteur essentiel de la montée du phénomène. Malgré les mesures prises par les pouvoirs publics, et à la faveur de plusieurs facteurs, notamment la vulgarisation des technologies de l'information et de la communication et l'absence de l'autorité dans son sens le plus large (parentale, scolaire, religieuse, etc.), les mineurs sont de plus en plus impliqués dans la délinquance, et parfois même dans des affaires criminelles. Parlant des mesures, il convient de rappeler que la Gendarmerie nationale avait créé depuis l'année 2005 huit brigades de protection des mineurs. Ces brigades sont intervenues dans plusieurs cas de «sauvetage» d'enfants faisant l'objet de violences de la part d'agresseurs. En Algérie, 13 millions de personnes sont âgées de moins de 18 ans. Un fardeau vis-à-vis duquel il faut bien agir afin d'éviter que cette frange de la société soit affectée par la délinquance. Une délinquance juvénile qui a déjà touché plus de 15.000 mineurs, entre victimes de violences et auteurs et ce, de 2010 à 2012. Vu la densité des risques, la Gendarmerie a été contrainte d'affûter ses armes afin de faire face au phénomène. C'est la raison pour laquelle un séminaire a été organisé, dans ce sens, hier au siège de l'INCC à Bouchaoui. Comment peut-on aider un enfant en voie de dérapage ? Combien sont-ils les enfants criminels ? Quel impact sur la société ? Et quels sont les mécanismes d'aide aux enfants délinquants ? Des questions traitées lors du séminaire d'hier au siège de l'INCC. Un débat franc et ouvert a été ouvert par les experts de la Gendarmerie nationale et chacun a contribué à sa manière pour prévenir des dangers. Il était temps d'agir du moment que de 2008 à 2012, 3.153 jeunes âgés de moins de 18 ans avaient été impliqués dans tous types d'infractions, entre autres le trafic de drogue, la prostitution et dans des affaires de meurtres. Pis encore, quelques 15 000 mineurs ont été victimes d'abus sexuels, d'agressions et de traitements violents de la part de leurs assaillants. Beaucoup ont fait l'objet d'incitation à la débauche alors que 34 enfants avaient été tués en trois ans, suite à des kidnappings. Effet boomerang, aujourd'hui, de plus en plus de mineurs s'engagent dans la délinquance. Selon le commandant Karim Bekkouche, «13 millions de mineurs sont sous le spectre de la délinquance» De son côté, le commandant Karim Bekkouche a affirmé, hier, lors du séminaire sur la délinquance juvénile, que la violence à l'égard des enfants fait partie des problèmes fondamentaux auxquels l'Algérie fait face. Il dira à ce sujet que «le phénomène n'est pas nouveau, il existait de tout temps, mais aujourd'hui il s'étend pour atteindre un nombre plus conséquent de mineurs. Dans notre pays il y a plus de 13 millions de personnes qui sont âgées de moins de 18 ans et c'est déjà un grand défi, non seulement pour la Gendarmerie nationale mais pour l'ensemble de la société de faire face aux dérapages dangereux auxquels mineurs sont exposés». Et d'ajouter: «Pour mieux expliquer cette tendance il faut jeter un coup d'œil sur le nombre des affaires traitées par la gendarmerie durant ces trois dernières années. En 2010, les unités de la gendarmerie ont diligenté 4.712 affaires ayant impliqué les mineurs, alors qu'en 2011 le nombre des affaires a connu une montée flagrante avec 5.828 cas où des mineurs ont été victimes de violence tandis que d'autres sont carrément impliqués dans la criminalité. L'année suivante soit en 2012, 5.019 affaires ont été traitées par les gendarmes. J'ai cité ces quelques chiffres rien que pour vous donner un petit aperçu sur l'immensité du phénomène qui touche tout particulièrement les enfants».