11 pays du groupe des "Amis de la Syrie", dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, réunis au Qatar, ont décidé d'intensifier leur aide à la rébellion pour lui redonner l'avantage sur le terrain... 11 pays du groupe des "Amis de la Syrie", dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, réunis au Qatar, ont décidé d'intensifier leur aide à la rébellion pour lui redonner l'avantage sur le terrain... Deux attaques meurtrières ont frappé dimanche Damas au lendemain d'une réunion du groupe des "Amis de la Syrie" qui a décidé de renforcer son aide à la rébellion pour inverser le rapport de forces sur le terrain. A Mazzé 86, un quartier de l'ouest de la capitale habité par des Alaouites, une branche du chiisme à laquelle appartient le clan du président Bachar al-Assad, deux personnes ont été tuées et plusieurs blessées par l'explosion d'une bombe, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Plus tôt dans la matinée, une autre attaque, menée selon l'OSDH par des rebelles, avait fait sept morts, quatre policiers et trois assaillants. De son côté, le ministère de l'Intérieur a évoqué un attentat "suicide terroriste" perpétré par trois assaillants ayant pénétré dans un police à Roukneddine, dans le nord de la ville, précisant que "les terroristes appartiennent au Front jihadiste al-Nosra". Le Front al-Nosra, lié à Al-Qaïda et placé sur la liste des organisations terroristes étrangères par les Etats-Unis, est le plus important groupe jihadiste en Syrie. Samedi, onze pays du groupe des "Amis de la Syrie", dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, se sont réunis au Qatar et ont décidé d'intensifier leur aide à la rébellion pour lui redonner l'avantage sur le terrain avant la tenue d'une conférence de paix à Genève. Les participants ont souligné que "toute aide militaire serait canalisée" par l'état-major de l'Armée syrienne libre (ASL), principale faction de l'opposition armée, afin qu'elle ne tombe pas entre les mains des groupes extrémistes comme le Front Al-Nosra. Ils ont précisé que chaque pays aiderait les insurgés "à sa manière", contournant ainsi l'épineuse question de l'aide militaire directe que plusieurs pays occidentaux refusent de fournir. Jusqu'à présent, le gros de l'aide militaire provient de l'Arabie saoudite et du Qatar. Le chef de la diplomatie du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al Thani, a en outre affirmé que les participants ont pris "des décisions secrètes" pour modifier l'équilibre des forces en Syrie, où les violences ont fait plus de 93.000 depuis mars 2011 selon l'Onu. Les "Amis de la Syrie" ont par ailleurs dénoncé samedi "l'intervention des milices du Hezbollah et des combattants d'Iran et d'Irak, qui aident le régime à réprimer le peuple syrien", estimant que cette intervention étrangère "menace l'unité de la Syrie et pourrait faire déborder le conflit au-delà de ses frontières". L'Iran, fidèle allié de Bachar al-Assad, a estimé dimanche que "ceux qui soutiennent l'envoi d'armes en Syrie sont responsables du massacre d'innocents et de l'insécurité dans la région". Deux attaques meurtrières ont frappé dimanche Damas au lendemain d'une réunion du groupe des "Amis de la Syrie" qui a décidé de renforcer son aide à la rébellion pour inverser le rapport de forces sur le terrain. A Mazzé 86, un quartier de l'ouest de la capitale habité par des Alaouites, une branche du chiisme à laquelle appartient le clan du président Bachar al-Assad, deux personnes ont été tuées et plusieurs blessées par l'explosion d'une bombe, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Plus tôt dans la matinée, une autre attaque, menée selon l'OSDH par des rebelles, avait fait sept morts, quatre policiers et trois assaillants. De son côté, le ministère de l'Intérieur a évoqué un attentat "suicide terroriste" perpétré par trois assaillants ayant pénétré dans un police à Roukneddine, dans le nord de la ville, précisant que "les terroristes appartiennent au Front jihadiste al-Nosra". Le Front al-Nosra, lié à Al-Qaïda et placé sur la liste des organisations terroristes étrangères par les Etats-Unis, est le plus important groupe jihadiste en Syrie. Samedi, onze pays du groupe des "Amis de la Syrie", dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, se sont réunis au Qatar et ont décidé d'intensifier leur aide à la rébellion pour lui redonner l'avantage sur le terrain avant la tenue d'une conférence de paix à Genève. Les participants ont souligné que "toute aide militaire serait canalisée" par l'état-major de l'Armée syrienne libre (ASL), principale faction de l'opposition armée, afin qu'elle ne tombe pas entre les mains des groupes extrémistes comme le Front Al-Nosra. Ils ont précisé que chaque pays aiderait les insurgés "à sa manière", contournant ainsi l'épineuse question de l'aide militaire directe que plusieurs pays occidentaux refusent de fournir. Jusqu'à présent, le gros de l'aide militaire provient de l'Arabie saoudite et du Qatar. Le chef de la diplomatie du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al Thani, a en outre affirmé que les participants ont pris "des décisions secrètes" pour modifier l'équilibre des forces en Syrie, où les violences ont fait plus de 93.000 depuis mars 2011 selon l'Onu. Les "Amis de la Syrie" ont par ailleurs dénoncé samedi "l'intervention des milices du Hezbollah et des combattants d'Iran et d'Irak, qui aident le régime à réprimer le peuple syrien", estimant que cette intervention étrangère "menace l'unité de la Syrie et pourrait faire déborder le conflit au-delà de ses frontières". L'Iran, fidèle allié de Bachar al-Assad, a estimé dimanche que "ceux qui soutiennent l'envoi d'armes en Syrie sont responsables du massacre d'innocents et de l'insécurité dans la région".