Confrontée à un mouvement de protestation historique, la présidente brésilienne, Dilma Rousseff a pris une initiative forte en proposant de soumettre à référendum une "réforme politique" profonde du pays par le biais d'une "assemblée constituante spécifique". Confrontée à un mouvement de protestation historique, la présidente brésilienne, Dilma Rousseff a pris une initiative forte en proposant de soumettre à référendum une "réforme politique" profonde du pays par le biais d'une "assemblée constituante spécifique". Lors d'une réunion lundi à Brasilia devant les 27 gouverneurs du pays et 26 maires des plus grandes villes, elle a également annoncé l'injection de 18,5 milliards d'euros pour améliorer les transports publics, principal cheval de bataille des manifestants, et la mise en chantier de pactes contre la corruption, en faveur de l'éducation, de la santé et de la stabilité économique, via un contrôle budgétaire et de l'inflation. Le coût et l'indigence des transports urbains embrasent depuis deux semaines le grand pays émergent d'Amérique latine, en pleine Coupe des confédérations de football et des préparatifs coûteux pour accueillir le Mondial l'an prochain. Mme Rousseff avait auparavant reçu une délégation de représentants du mouvement qui se sont félicités du "dialogue" noué avec le pouvoir tout en annonçant qu'ils allaient continuer "la lutte pour des transports gratuits". Deux dates sont envisagées pour le référendum : le 7 septembre, date de l'indépendance du Brésil, et le 15 novembre, anniversaire de la proclamation de la République, a indiqué après la réunion le ministre de l'Education, Aloisio Mercadante. C'est "le Congrès qui dira sous quelle forme se fera (...) l'assemblée constituante spécifique" proposée par la présidente, a-t-il ajouté. Le leader de la coalition de la majorité au Sénat, Eduardo Braga, du PMBD, a au contraire évoqué "un pas en avant", "une proposition intéressante", mais a souligné attendre d'"en connaître les détails". Dilma Rousseff n'a pas précisé quel type de réforme politique elle envisageait. Lors d'une réunion lundi à Brasilia devant les 27 gouverneurs du pays et 26 maires des plus grandes villes, elle a également annoncé l'injection de 18,5 milliards d'euros pour améliorer les transports publics, principal cheval de bataille des manifestants, et la mise en chantier de pactes contre la corruption, en faveur de l'éducation, de la santé et de la stabilité économique, via un contrôle budgétaire et de l'inflation. Le coût et l'indigence des transports urbains embrasent depuis deux semaines le grand pays émergent d'Amérique latine, en pleine Coupe des confédérations de football et des préparatifs coûteux pour accueillir le Mondial l'an prochain. Mme Rousseff avait auparavant reçu une délégation de représentants du mouvement qui se sont félicités du "dialogue" noué avec le pouvoir tout en annonçant qu'ils allaient continuer "la lutte pour des transports gratuits". Deux dates sont envisagées pour le référendum : le 7 septembre, date de l'indépendance du Brésil, et le 15 novembre, anniversaire de la proclamation de la République, a indiqué après la réunion le ministre de l'Education, Aloisio Mercadante. C'est "le Congrès qui dira sous quelle forme se fera (...) l'assemblée constituante spécifique" proposée par la présidente, a-t-il ajouté. Le leader de la coalition de la majorité au Sénat, Eduardo Braga, du PMBD, a au contraire évoqué "un pas en avant", "une proposition intéressante", mais a souligné attendre d'"en connaître les détails". Dilma Rousseff n'a pas précisé quel type de réforme politique elle envisageait.