Selon le colonel Benaâmane Mohamed Tahar de la Gendarmerie nationale, le trafic de carburant est un fléau à combattre avec beaucoup de rigueur, d'autant qu'il a dévasté l'économie nationale. Il a également parlé d'un trafic qui est en train de connaître une nette augmentation en causant des pénuries en série dans les stations-service de plusieurs wilayas du pays. Selon le colonel Benaâmane Mohamed Tahar de la Gendarmerie nationale, le trafic de carburant est un fléau à combattre avec beaucoup de rigueur, d'autant qu'il a dévasté l'économie nationale. Il a également parlé d'un trafic qui est en train de connaître une nette augmentation en causant des pénuries en série dans les stations-service de plusieurs wilayas du pays. Plus de 8000 contrebandiers ont été arrêtés et plus de 50 millions de litres de carburant ont été saisis durant les dix dernières années suite aux multiples opérations menées par les services de sécurité aux quatre coins des frontières algériennes. Chaque année une moyenne d'arrestation de 800 contrebandiers de carburant est recensée dans le cadre de la lutte menée par les forces de sécurité. Les contrebandiers arrêtés sont dans la plupart des jeunes personnes âgées entre 18 et 35 ans. Natifs des régions frontalières, notamment de Maghnia, Bab El Aâssa à l'ouest du pays, de Tébessa et El Tarf à l'est du pays et Timiaouine, Bordj Badji Mokhtar et Debdeb au sud de l'Algérie. Toutes les frontières sont en alerte, du moment où la contrebande du carburant a atteint son paroxysme. «Nous sommes omniprésents dans les frontières et nous n'avons jamais baissé les bras et nous continuerons notre lutte contre toute forme de contrebande qui rentre dans le cadre du crime organisé», a expliqué, il y a quelques jours le colonel Benaâmane de la Gendarmerie nationale. En effet, le trafic de carburant a récemment pris une ampleur phénoménale ciblant plusieurs frontières du pays. De l'Est tout comme à l'Ouest voire même au Sud, les frontières algériennes ont été infestées par les réseaux de la contrebande, non seulement en carburant mais de tout. Qui sont ces contrebandiers ? Comment les réseaux de trafic arrivent-ils à recruter de jeunes contrebandiers, certains âgés à peine de 18 ans ? Pour le colonel Benaâmane, les opérations qui ont été menées par les gardes-frontières (GGF) durant des années ont montré que la plupart des contrebandiers sont sans profession. Des chômeurs âgés entre 18 et 40 ans passent à contrebande pour se faire de l'argent. «Parmi les 817 contrebandiers que nous avons interpellés ces derniers six mois avec leurs véhicules et les marchandises, 65% sont âgés entre 18 et 40 ans, alors que 66% des contrebandiers sont des célibataires, alors que 60% sont des chômeurs», révèle le colonel Benaâmane. Face à cette situation sociale des plus difficiles des jeunes sans profession, les réseaux de trafic de carburant et autres marchandises illégales ont investi dans la jeunesse algérienne issue des villes frontalières du pays afin de les convaincre et les enrôler pour devenir de nouveaux contrebandiers. Pis, beaucoup de jeunes Algériens, qui résident dans les villes frontalières, à l'image de Maghnia (Tlemcen) ou à l'Est à Tébessa, dès qu'ils bouclent l'âge de 18 ans recourent aux auto-écoles pour passer le permis du poids lourd. Quel est leur objectif ? C'est en passant le permis de poids lourd, dès cet âge, qu'ils arrivent à avoir une chance de devenir un nouveau contrebandier et gagner jusqu'à 7 millions de centimes pour chaque mission d'acheminement de carburant vers la Tunisie, le Maroc, la Libye, le Mali et le Niger. Plus de 8000 contrebandiers ont été arrêtés et plus de 50 millions de litres de carburant ont été saisis durant les dix dernières années suite aux multiples opérations menées par les services de sécurité aux quatre coins des frontières algériennes. Chaque année une moyenne d'arrestation de 800 contrebandiers de carburant est recensée dans le cadre de la lutte menée par les forces de sécurité. Les contrebandiers arrêtés sont dans la plupart des jeunes personnes âgées entre 18 et 35 ans. Natifs des régions frontalières, notamment de Maghnia, Bab El Aâssa à l'ouest du pays, de Tébessa et El Tarf à l'est du pays et Timiaouine, Bordj Badji Mokhtar et Debdeb au sud de l'Algérie. Toutes les frontières sont en alerte, du moment où la contrebande du carburant a atteint son paroxysme. «Nous sommes omniprésents dans les frontières et nous n'avons jamais baissé les bras et nous continuerons notre lutte contre toute forme de contrebande qui rentre dans le cadre du crime organisé», a expliqué, il y a quelques jours le colonel Benaâmane de la Gendarmerie nationale. En effet, le trafic de carburant a récemment pris une ampleur phénoménale ciblant plusieurs frontières du pays. De l'Est tout comme à l'Ouest voire même au Sud, les frontières algériennes ont été infestées par les réseaux de la contrebande, non seulement en carburant mais de tout. Qui sont ces contrebandiers ? Comment les réseaux de trafic arrivent-ils à recruter de jeunes contrebandiers, certains âgés à peine de 18 ans ? Pour le colonel Benaâmane, les opérations qui ont été menées par les gardes-frontières (GGF) durant des années ont montré que la plupart des contrebandiers sont sans profession. Des chômeurs âgés entre 18 et 40 ans passent à contrebande pour se faire de l'argent. «Parmi les 817 contrebandiers que nous avons interpellés ces derniers six mois avec leurs véhicules et les marchandises, 65% sont âgés entre 18 et 40 ans, alors que 66% des contrebandiers sont des célibataires, alors que 60% sont des chômeurs», révèle le colonel Benaâmane. Face à cette situation sociale des plus difficiles des jeunes sans profession, les réseaux de trafic de carburant et autres marchandises illégales ont investi dans la jeunesse algérienne issue des villes frontalières du pays afin de les convaincre et les enrôler pour devenir de nouveaux contrebandiers. Pis, beaucoup de jeunes Algériens, qui résident dans les villes frontalières, à l'image de Maghnia (Tlemcen) ou à l'Est à Tébessa, dès qu'ils bouclent l'âge de 18 ans recourent aux auto-écoles pour passer le permis du poids lourd. Quel est leur objectif ? C'est en passant le permis de poids lourd, dès cet âge, qu'ils arrivent à avoir une chance de devenir un nouveau contrebandier et gagner jusqu'à 7 millions de centimes pour chaque mission d'acheminement de carburant vers la Tunisie, le Maroc, la Libye, le Mali et le Niger.