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Les tensions ne baissent pas
Troubles en Egypte
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 07 - 2013

Au moment où le secrétaire général de l'Onu appelle à la libération de Mohamed Morsi, l'armée compte sur les divisions survenues au sein de la confrérie des Frères musulmans.
Au moment où le secrétaire général de l'Onu appelle à la libération de Mohamed Morsi, l'armée compte sur les divisions survenues au sein de la confrérie des Frères musulmans.
Le Front national du salut (FNS) a appelé jeudi tous les Egyptiens à descendre dans la rue vendredi pour exprimer leur rejet de la violence et dénoncer le terrorisme après l'appel du ministre de la Défense.
Les Egyptiens se préparent donc à une nouvelle journée de mobilisation à hauts risques puisque les partisans des Frères musulmans vont de leur côté manifester pour réclamer l'annulation du coup d'Etat. Il y a eu également l'appel du général al-Sissi qui a appelé le peuple à lui donner le feu vert pour en finir avec les violences et le terrorisme.
Alors que le secrétaire général de l'Onu appelle à la libération de Mohamed Morsi, l'armée compte sur les divisions au sein de sa confrérie.D'un côté, le porte-parole de l'armée indique que « l'appel du général al-Sissi ne constitue pas une menace envers un groupe politique en particulier » et de l'autre, l'armée laisse aux Frères musulmans jusqu'à samedi 27 juillet "pour se rallier au processus de réconciliation politique".
Les militaires ont précisé que passé ce délai ils "réagiront avec détermination à tout appel à la violence ou au terrorisme émanant de la confrérie ou de ses alliés". L'objectif recherché par les militaires est de provoquer une scission au sein de la confrérie où un début de division semble poindre.
Depuis une semaine, un groupe, qui s'est baptisé "Frères musulmans non violents", multiplie les déclarations hostiles à la direction actuelle de la confrérie. Une direction dominée par les "qotbistes", partisans d'un changement de la société par la manière forte. La ligne plus traditionnaliste de la confrérie est pour un changement par la prédication et l'action sociale.
"Les partisans des Frères musulmans ont porté un coup à l'unité des rangs et appelé à la dissidence au sein de l'armée", a souligné un communiqué du FNS publié jeudi avant de rappeler que cette tendance et même ce "silence face aux tueries quotidiennes à Sinai et autres régions d'Egypte viennent confirmer le mépris de la confrérie à l'égard du sang du peuple égyptien et du devenir du pays"."La police et les forces armées sont tenues d'assumer leurs responsabilités quant à la protection des vies des citoyens égyptiens", précise la même source.
D'autre part, le mouvement "Tamarod" qui soutient les décisions issues de la "révolution du 30 juin" en Egypte s'est dit favorable au discours du ministre égyptien de la Défense Abdelfattah al-Sissi, appelant le peuple à descendre dans la rue pour en finir avec la violence et le terrorisme. Le gouvernement égyptien a appelé quant à lui, toutes les parties au respect du caractère
pacifique des manifestations.
Hazem al Beblawi, a déclaré lors d'une conférence de presse que le président, le gouvernement, l'armée et la police soutenaient toute personne désirant s'exprimer dans le cadre de la loi et s'engageait à ne pas faire usage de violence ou d'intimidation.
Le Front national du salut (FNS) a appelé jeudi tous les Egyptiens à descendre dans la rue vendredi pour exprimer leur rejet de la violence et dénoncer le terrorisme après l'appel du ministre de la Défense.
Les Egyptiens se préparent donc à une nouvelle journée de mobilisation à hauts risques puisque les partisans des Frères musulmans vont de leur côté manifester pour réclamer l'annulation du coup d'Etat. Il y a eu également l'appel du général al-Sissi qui a appelé le peuple à lui donner le feu vert pour en finir avec les violences et le terrorisme.
Alors que le secrétaire général de l'Onu appelle à la libération de Mohamed Morsi, l'armée compte sur les divisions au sein de sa confrérie.D'un côté, le porte-parole de l'armée indique que « l'appel du général al-Sissi ne constitue pas une menace envers un groupe politique en particulier » et de l'autre, l'armée laisse aux Frères musulmans jusqu'à samedi 27 juillet "pour se rallier au processus de réconciliation politique".
Les militaires ont précisé que passé ce délai ils "réagiront avec détermination à tout appel à la violence ou au terrorisme émanant de la confrérie ou de ses alliés". L'objectif recherché par les militaires est de provoquer une scission au sein de la confrérie où un début de division semble poindre.
Depuis une semaine, un groupe, qui s'est baptisé "Frères musulmans non violents", multiplie les déclarations hostiles à la direction actuelle de la confrérie. Une direction dominée par les "qotbistes", partisans d'un changement de la société par la manière forte. La ligne plus traditionnaliste de la confrérie est pour un changement par la prédication et l'action sociale.
"Les partisans des Frères musulmans ont porté un coup à l'unité des rangs et appelé à la dissidence au sein de l'armée", a souligné un communiqué du FNS publié jeudi avant de rappeler que cette tendance et même ce "silence face aux tueries quotidiennes à Sinai et autres régions d'Egypte viennent confirmer le mépris de la confrérie à l'égard du sang du peuple égyptien et du devenir du pays"."La police et les forces armées sont tenues d'assumer leurs responsabilités quant à la protection des vies des citoyens égyptiens", précise la même source.
D'autre part, le mouvement "Tamarod" qui soutient les décisions issues de la "révolution du 30 juin" en Egypte s'est dit favorable au discours du ministre égyptien de la Défense Abdelfattah al-Sissi, appelant le peuple à descendre dans la rue pour en finir avec la violence et le terrorisme. Le gouvernement égyptien a appelé quant à lui, toutes les parties au respect du caractère
pacifique des manifestations.
Hazem al Beblawi, a déclaré lors d'une conférence de presse que le président, le gouvernement, l'armée et la police soutenaient toute personne désirant s'exprimer dans le cadre de la loi et s'engageait à ne pas faire usage de violence ou d'intimidation.


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