Le verrouillage de la bande frontière avec la Tunisie s'est encore accru ces derniers jours. Le dispositif de sécurité mis en place sur la bande frontalière de la wilaya de Tébessa, vient d'être renforcé par deux nouveaux escadrons des groupes des gardes-frontières (GGF) de la Gendarmerie nationale, a rapporté, samedi, l'APS qui cite une source sécuritaire. Le verrouillage de la bande frontière avec la Tunisie s'est encore accru ces derniers jours. Le dispositif de sécurité mis en place sur la bande frontalière de la wilaya de Tébessa, vient d'être renforcé par deux nouveaux escadrons des groupes des gardes-frontières (GGF) de la Gendarmerie nationale, a rapporté, samedi, l'APS qui cite une source sécuritaire. Selon cette source, ces deux escadrons implantés à Bekkaria et El-Kouif, seront encadrés d‘ici le mois d‘octobre prochain par la 5ème circonscription régionale des groupes gardes frontières, réalisée dans la localité d‘El-Ouinet, qui devrait couvrir également les wilayas de Souk Ahras et El- Tarf. Cette structure, la deuxième du genre en Algérie, précise la source, devra assurer une formation pédagogique de qualité au profit des forces héliportées. Les mailles du filet se resserrent de plus en plus autour des terroristes, très actifs ces derniers temps de l‘autre côté de la frontière tunisienne, des narcotrafiquants et toute la faune de contrebandiers qui sévit le long de cette région, se livrant à divers trafics qui menacent la sécurité du pays et la cohésion sociale. L‘armée algérienne, elle, a renforcé le dispositif sécuritaire à la frontière avec la Tunisie depuis le récent attentat contre un convoi militaire tunisien près de Kasserine. L‘incident s‘était produit dans la zone montagneuse de Chaâmbi, proche des frontières algériennes. Une alerte suffisante pour amener les autorités algériennes à revoir le dispositif de sécurité le long de la frontière qui sépare les deux pays. Selon certaines sources, des hélicoptères de combat et des avions de chasse survolent sans interruption la frontière longue de près de mille kilomètres, qui s‘étend sur les quatre grandes régions d‘El-Tarf, Souk Ahras, Tébessa et El-Oued. Des territoires où des groupes armés islamistes activent pour des opérations visant l‘extrême est et le sud-est algérien. La surveillance constante de cette bande frontalière a donné déjà les premiers fruits. Un communiqué du ministère algérien de la Défense nationale rendu publié récemment indique que deux véhicules tout terrain bourrés d‘armes et de munitions, ont été saisis par une patrouille de l‘armée algérienne à Djanet, dans la région d‘Illizi, près de la frontière avec la Libye. Ce renforcement sécuritaire intervient alors que l‘Algérie et la Tunisie coopèrent étroitement dans la lutte anti-terroriste. La visite officielle à Alger le 6 août dernier, du ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jerandi, qui était accompagné d‘une importante délégation sécuritaire a permis de renforcer davantage la coopération sécuritaire. Les deux pays se sont engagés à «déployer davantage d‘efforts pour garantir la stabilité de la région», a souligné Mourad Medelci, le chef de la diplomatie algérienne, lors de la conférence conjointe qu‘il a animée avec le ministre tunisien des Affaires étrangers à l‘issue de la visite de ce dernier à Alger. Il a ajouté, à ce propos, que «la coopération sécuritaire est grandement bénéfique pour les deux parties et nous œuvrerons à sa diversification et à son renforcement au regard de la conjoncture que traverse la Tunisie». Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé qu‘il a été décidé, à l‘occasion de la visite de M. Larayedh en Algérie, de transformer la grande commission mixte algéro-tunisienne encommission "stratégique" de coopération entre les deux pays. Les moyens nécessaires sont mobilisés pour la coopération sécuritaire qui «a des objectifs précis mais aussi des lignes rouges à prendre en considération» a-t-il ajouté, en allusion au respect par l‘Algérie du principe de non-ingérence dans les affaires internes des Etats « même s‘il s‘agit de pays voisins et frères ». Auparavant, le ministre de l‘Intérieur, Daho Ould Kablia, a justifié le renforcement du dispositif déjà en place par suite de la dégradation de la situation en Tunisie. Selon Daho Ould Kablia, cette décision a été prise « en raison des troubles que connaît la Tunisie », indiquant qu‘il y a un échange d‘informations sécuritaires entre l‘Algérie et les pays voisins, afin de lutter « contre les différents fléaux qui menacent la sécurité et la stabilité de la région, notamment le terrorisme et la contrebande sous toutes ses formes ». La coopération sécuritaire tout azimut qui se développe et s‘intensifie entre l‘Algérie et la Tunisie, témoigne de la volonté politique des deux pays d‘assurer la stabilité et la paix dans cette région soumise à certaines influences depuis la révolution de jasmin, suivie de la chute du colonel Kadhafi en Lybie. Deux évènements qui ont ouvert la boîte de Pandore, déstabilisant davantage toute la région où terrorisme, trafics en tous genres et crime organisé ont trouvé un terreau pour prospérer. Selon cette source, ces deux escadrons implantés à Bekkaria et El-Kouif, seront encadrés d‘ici le mois d‘octobre prochain par la 5ème circonscription régionale des groupes gardes frontières, réalisée dans la localité d‘El-Ouinet, qui devrait couvrir également les wilayas de Souk Ahras et El- Tarf. Cette structure, la deuxième du genre en Algérie, précise la source, devra assurer une formation pédagogique de qualité au profit des forces héliportées. Les mailles du filet se resserrent de plus en plus autour des terroristes, très actifs ces derniers temps de l‘autre côté de la frontière tunisienne, des narcotrafiquants et toute la faune de contrebandiers qui sévit le long de cette région, se livrant à divers trafics qui menacent la sécurité du pays et la cohésion sociale. L‘armée algérienne, elle, a renforcé le dispositif sécuritaire à la frontière avec la Tunisie depuis le récent attentat contre un convoi militaire tunisien près de Kasserine. L‘incident s‘était produit dans la zone montagneuse de Chaâmbi, proche des frontières algériennes. Une alerte suffisante pour amener les autorités algériennes à revoir le dispositif de sécurité le long de la frontière qui sépare les deux pays. Selon certaines sources, des hélicoptères de combat et des avions de chasse survolent sans interruption la frontière longue de près de mille kilomètres, qui s‘étend sur les quatre grandes régions d‘El-Tarf, Souk Ahras, Tébessa et El-Oued. Des territoires où des groupes armés islamistes activent pour des opérations visant l‘extrême est et le sud-est algérien. La surveillance constante de cette bande frontalière a donné déjà les premiers fruits. Un communiqué du ministère algérien de la Défense nationale rendu publié récemment indique que deux véhicules tout terrain bourrés d‘armes et de munitions, ont été saisis par une patrouille de l‘armée algérienne à Djanet, dans la région d‘Illizi, près de la frontière avec la Libye. Ce renforcement sécuritaire intervient alors que l‘Algérie et la Tunisie coopèrent étroitement dans la lutte anti-terroriste. La visite officielle à Alger le 6 août dernier, du ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jerandi, qui était accompagné d‘une importante délégation sécuritaire a permis de renforcer davantage la coopération sécuritaire. Les deux pays se sont engagés à «déployer davantage d‘efforts pour garantir la stabilité de la région», a souligné Mourad Medelci, le chef de la diplomatie algérienne, lors de la conférence conjointe qu‘il a animée avec le ministre tunisien des Affaires étrangers à l‘issue de la visite de ce dernier à Alger. Il a ajouté, à ce propos, que «la coopération sécuritaire est grandement bénéfique pour les deux parties et nous œuvrerons à sa diversification et à son renforcement au regard de la conjoncture que traverse la Tunisie». Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé qu‘il a été décidé, à l‘occasion de la visite de M. Larayedh en Algérie, de transformer la grande commission mixte algéro-tunisienne encommission "stratégique" de coopération entre les deux pays. Les moyens nécessaires sont mobilisés pour la coopération sécuritaire qui «a des objectifs précis mais aussi des lignes rouges à prendre en considération» a-t-il ajouté, en allusion au respect par l‘Algérie du principe de non-ingérence dans les affaires internes des Etats « même s‘il s‘agit de pays voisins et frères ». Auparavant, le ministre de l‘Intérieur, Daho Ould Kablia, a justifié le renforcement du dispositif déjà en place par suite de la dégradation de la situation en Tunisie. Selon Daho Ould Kablia, cette décision a été prise « en raison des troubles que connaît la Tunisie », indiquant qu‘il y a un échange d‘informations sécuritaires entre l‘Algérie et les pays voisins, afin de lutter « contre les différents fléaux qui menacent la sécurité et la stabilité de la région, notamment le terrorisme et la contrebande sous toutes ses formes ». La coopération sécuritaire tout azimut qui se développe et s‘intensifie entre l‘Algérie et la Tunisie, témoigne de la volonté politique des deux pays d‘assurer la stabilité et la paix dans cette région soumise à certaines influences depuis la révolution de jasmin, suivie de la chute du colonel Kadhafi en Lybie. Deux évènements qui ont ouvert la boîte de Pandore, déstabilisant davantage toute la région où terrorisme, trafics en tous genres et crime organisé ont trouvé un terreau pour prospérer.