La rentrée scolaire de cette année ne s'est pas effectuée sous de bons auspices. C'est un fait avéré et le constat est partagé autant par les syndicats que par les associations de parents d'élèves. Surcharge des classes, encadrement pédagogique nettement insuffisant, conditions de travail exécrables, etc. La rentrée scolaire de cette année ne s'est pas effectuée sous de bons auspices. C'est un fait avéré et le constat est partagé autant par les syndicats que par les associations de parents d'élèves. Surcharge des classes, encadrement pédagogique nettement insuffisant, conditions de travail exécrables, etc. Les maux sont, en fait, multiples. Et cela pèsera sûrement de tout son poids sur l‘année scolaire qui vient à peine d‘être entamée. Le Syndicat national des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (Snapest) ne s‘y est sans doute pas trompé en brossant un tableau fort peu reluisant de cette rentrée ne manquant pas, dans la foulée, de se montrer menacent vis-à-vis de la tutelle sommée de satisfaire les revendications encore en suspens des enseignants. Dans un communiqué rendu public hier et signé de la main de son coordinateur national, Meziane Meriane, le Snapest évoque d‘emblée l‘épineuse question de la surcharge des classes. Selon ce syndicat, qui a réuni son bureau national le samedi dernier, « la rentrée a été dramatique caractérisée par la surcharge des classes de terminale puisque le nombre d‘élèves a atteint dans certaines wilayas le chiffre de 64 élèves par classe, alors que d‘autres wilayas étaient dans l‘obligation de recourir aux solutions de bricolage en utilisant les dortoirs et d‘autres infrastructures en vue de pallier ce manque ». Il faut dire que cette question de la surcharge des classes n‘affecte pas uniquement les lycées puisqu‘il en est de même dans les deux autres paliers, le primaire et le moyen. Considérant donc que cette rentrée scolaire de l‘année 2013-2014 est la pire jamais effectuée, et le Snapest estime que les résultats scolaires vont connaître un recul. Ce d‘autant, annonce le syndicat, que le « manque en encadrement, notamment s‘agissant des enseignants de mathématiques et de physique, constitue un autre handicap ». Il est aussi fait mention d‘un manque en encadrement administratif puisque les proviseurs, les intendants, les conseillers ne sont pas en nombre suffisant. Ne s‘arrêtant pas à ce stade, le syndicat évoque aussi l‘arbitraire de certains directeurs de wilayas de l‘éducation notamment en matière de nominations ainsi que les irrégularités avérées constatées dans les concours de recrutement. Et dans ce cadre, il invite les pouvoirs publics à ouvrir des enquêtes pour faire toute la lumière sur ces agissements. Dans ce tableau noir, le Snapest n‘omet pas de remettre sur la table ses revendications. Des revendications que partagent, d‘ailleurs, l‘ensemble des syndicats du secteur, comme c‘est le cas du Cnapest et de l‘Unpef. Ces deux syndicats ont déjà, en effet, lancé des avertissements à la tutelle en la sommant de satisfaire les doléances des travailleurs du secteur. Ces revendications, indique le Snapest dans son communiqué, « seront soumises au ministère lors de leur prochaine rencontre qu aura lieu certainement avant la fin du mois en cours ». Le Snapest fait ainsi cas de la révision du décret 240-12, de la médecine du travail, d‘un quota de logements pour les enseignants etc. Le Snapest, qui réitère son attachement à la coordination avec les autres syndicats du secteur, notamment pour la question de la prime de zone pour les travailleurs du Sud et des Hauts-Plateaux, invite ses adhérents à tenir des assemblées générales en perspective de la tenue, vers la fin du mois de septembre, du conseil national. Une menace à peine voilée que le ministre de l‘Education, Abdelatif Baba Ahmed, doit impérativement prendre au sérieux. Ce d‘autant que les deux autres syndicats, le Cnapest et l‘Unpef ont, eux aussi, lancé des avertissements en direction de la tutelle. Les maux sont, en fait, multiples. Et cela pèsera sûrement de tout son poids sur l‘année scolaire qui vient à peine d‘être entamée. Le Syndicat national des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (Snapest) ne s‘y est sans doute pas trompé en brossant un tableau fort peu reluisant de cette rentrée ne manquant pas, dans la foulée, de se montrer menacent vis-à-vis de la tutelle sommée de satisfaire les revendications encore en suspens des enseignants. Dans un communiqué rendu public hier et signé de la main de son coordinateur national, Meziane Meriane, le Snapest évoque d‘emblée l‘épineuse question de la surcharge des classes. Selon ce syndicat, qui a réuni son bureau national le samedi dernier, « la rentrée a été dramatique caractérisée par la surcharge des classes de terminale puisque le nombre d‘élèves a atteint dans certaines wilayas le chiffre de 64 élèves par classe, alors que d‘autres wilayas étaient dans l‘obligation de recourir aux solutions de bricolage en utilisant les dortoirs et d‘autres infrastructures en vue de pallier ce manque ». Il faut dire que cette question de la surcharge des classes n‘affecte pas uniquement les lycées puisqu‘il en est de même dans les deux autres paliers, le primaire et le moyen. Considérant donc que cette rentrée scolaire de l‘année 2013-2014 est la pire jamais effectuée, et le Snapest estime que les résultats scolaires vont connaître un recul. Ce d‘autant, annonce le syndicat, que le « manque en encadrement, notamment s‘agissant des enseignants de mathématiques et de physique, constitue un autre handicap ». Il est aussi fait mention d‘un manque en encadrement administratif puisque les proviseurs, les intendants, les conseillers ne sont pas en nombre suffisant. Ne s‘arrêtant pas à ce stade, le syndicat évoque aussi l‘arbitraire de certains directeurs de wilayas de l‘éducation notamment en matière de nominations ainsi que les irrégularités avérées constatées dans les concours de recrutement. Et dans ce cadre, il invite les pouvoirs publics à ouvrir des enquêtes pour faire toute la lumière sur ces agissements. Dans ce tableau noir, le Snapest n‘omet pas de remettre sur la table ses revendications. Des revendications que partagent, d‘ailleurs, l‘ensemble des syndicats du secteur, comme c‘est le cas du Cnapest et de l‘Unpef. Ces deux syndicats ont déjà, en effet, lancé des avertissements à la tutelle en la sommant de satisfaire les doléances des travailleurs du secteur. Ces revendications, indique le Snapest dans son communiqué, « seront soumises au ministère lors de leur prochaine rencontre qu aura lieu certainement avant la fin du mois en cours ». Le Snapest fait ainsi cas de la révision du décret 240-12, de la médecine du travail, d‘un quota de logements pour les enseignants etc. Le Snapest, qui réitère son attachement à la coordination avec les autres syndicats du secteur, notamment pour la question de la prime de zone pour les travailleurs du Sud et des Hauts-Plateaux, invite ses adhérents à tenir des assemblées générales en perspective de la tenue, vers la fin du mois de septembre, du conseil national. Une menace à peine voilée que le ministre de l‘Education, Abdelatif Baba Ahmed, doit impérativement prendre au sérieux. Ce d‘autant que les deux autres syndicats, le Cnapest et l‘Unpef ont, eux aussi, lancé des avertissements en direction de la tutelle.