Des responsables philippins ont estimé samedi que tous les otages détenus par des insurgés musulmans depuis près de trois semaines dans la ville méridionale de Zamboanga avaient été libérés. Au total, 195 otages ont pu soit s'échapper, être secourus ou être relâchés par les rebelles du Front moro de libération nationale (MNLF) qui étaient entrés dans Zamboanga le 9 septembre. Des responsables philippins ont estimé samedi que tous les otages détenus par des insurgés musulmans depuis près de trois semaines dans la ville méridionale de Zamboanga avaient été libérés. Au total, 195 otages ont pu soit s'échapper, être secourus ou être relâchés par les rebelles du Front moro de libération nationale (MNLF) qui étaient entrés dans Zamboanga le 9 septembre. "Ils semblent qu'ils ne détiennent plus aucun otage", a déclaré le porte-parole de l'armée, le général Domingo Tutaan, à la presse à Manille. Abigail Valte, porte-parole de la présidente Benigno Aquino, a confirmé que toutes les personnes dont on pensait qu'elles avaient été prises en otage avaient été retrouvées. Mais le général Tutaan a insisté sur le fait que les opérations militaires contre les insurgés n'étaient pas terminées alors que certains groupes rebelles se cachent encore dans des quartiers de la ville, qui a connu ses affrontements les plus violents de ces dernières années. "Il n'en reste plus que quelques-uns", a-t-il dit, "mais s'il n'en reste qu'un seul il peut encore tirer et tuer des gens". Au moins 166 insurgés islamistes ont été tués lors de ces 19 jours de combats qui ont aussi entraîné la mort de 23 soldats et de 12 civils, selon l'armée. Par ailleurs 238 insurgés ont été arrêtés et seront jugés. Mais on ignorait où se trouvaient Habier Malik, l'un des chefs supposés de cette attaque, et Nur Misuari, fondateur du MNLF. L'armée estime que Misuari a envoyé Malik et des centaines de combattants à Zamboanga pour faire échouer les négociations de paix menées avec un groupe musulman rival. Devant la violence des combats, plus de 100.000 habitants ont dû fuir la ville d'un million d'habitants située sur l'île de Mindanao en proie depuis des décennies à des inserructions indépendantistes musulmanes. Le MNLF s'estime marginalisé par les négociations en cours entre le gouvernement et les groupes séparatistes, en vue de créer une région autonome — et non indépendante — dans le sud des Philippines, une région majoritairement musulmane dans le plus grand pays catholique d'Asie. La guérilla indépendantiste, qui a commencé dans les années 70, a fait 150.000 morts et déplacé des centaines de milliers de personnes. Depuis 2003, date d'un cessez-le-feu, la violence meurtrière a cependant baissé d'intensité. "Ils semblent qu'ils ne détiennent plus aucun otage", a déclaré le porte-parole de l'armée, le général Domingo Tutaan, à la presse à Manille. Abigail Valte, porte-parole de la présidente Benigno Aquino, a confirmé que toutes les personnes dont on pensait qu'elles avaient été prises en otage avaient été retrouvées. Mais le général Tutaan a insisté sur le fait que les opérations militaires contre les insurgés n'étaient pas terminées alors que certains groupes rebelles se cachent encore dans des quartiers de la ville, qui a connu ses affrontements les plus violents de ces dernières années. "Il n'en reste plus que quelques-uns", a-t-il dit, "mais s'il n'en reste qu'un seul il peut encore tirer et tuer des gens". Au moins 166 insurgés islamistes ont été tués lors de ces 19 jours de combats qui ont aussi entraîné la mort de 23 soldats et de 12 civils, selon l'armée. Par ailleurs 238 insurgés ont été arrêtés et seront jugés. Mais on ignorait où se trouvaient Habier Malik, l'un des chefs supposés de cette attaque, et Nur Misuari, fondateur du MNLF. L'armée estime que Misuari a envoyé Malik et des centaines de combattants à Zamboanga pour faire échouer les négociations de paix menées avec un groupe musulman rival. Devant la violence des combats, plus de 100.000 habitants ont dû fuir la ville d'un million d'habitants située sur l'île de Mindanao en proie depuis des décennies à des inserructions indépendantistes musulmanes. Le MNLF s'estime marginalisé par les négociations en cours entre le gouvernement et les groupes séparatistes, en vue de créer une région autonome — et non indépendante — dans le sud des Philippines, une région majoritairement musulmane dans le plus grand pays catholique d'Asie. La guérilla indépendantiste, qui a commencé dans les années 70, a fait 150.000 morts et déplacé des centaines de milliers de personnes. Depuis 2003, date d'un cessez-le-feu, la violence meurtrière a cependant baissé d'intensité.