Il n' y a aucun conflit interne à la ligue algérienne de défense des droits de l'homme (MLADDH). Voila le message du président de la LADDH, Me Nouredine Benissad, qui s'est exprimé hier lors d'une conférence de presse. Il n' y a aucun conflit interne à la ligue algérienne de défense des droits de l'homme (MLADDH). Voila le message du président de la LADDH, Me Nouredine Benissad, qui s'est exprimé hier lors d'une conférence de presse. Un rendez vous qui a été presque exclusivement consacré à l'affaire de la «crise interne» qui a secoué la ligue ces derniers mois. Me Benissad, qui a balayé d'un revers de la main toutes les accusations des membres dissidents du Conseil national, a, ainsi, expliqué au menu détail les dessous de cette affaire et a, dans la foulée, rendu compte des trois principales décisions prises par le Conseil national, lors de sa session ordinaire tenue, les 4 et 5 octobre derniers à Bejaia. «Les membres auteurs de violations statutaires et réglementaires et activités fractionnelles, en l'occurrence Kaddour Chouicha, Kamal Eddine Fekhar, Fatah Hamoudi, Djabria Naili, sont suspendus de toutes activités organiques en attendant que la commission disciplinaire statue sur leur cas», indique le communiqué du conseil national signé par Kamal Maamar. Le président de la LADDH a été, de plus, mandaté «expressément à l'effet de prendre des mesures conservatoires statutaires, à l'encontre des bureaux ayant transgressé les statuts et le règlement de la ligue et veiller à leur renouvellement par des assemblées générales électives». Le Conseil national a, enfin, décidé de la tenue du prochain congrès national les 6 et 7 décembre et a, à cet effet, installé une commission technique de préparation composée de sept membres et deux suppléants. Le bilan moral et financier des exercices allant de 2010 à 2013 a aussi été adopté à l'unanimité des membres du conseil national. Cette dernière question a été un des points sur lesquels les frondeurs ont mis l'accent et ont même accusé la direction de la LADDH de malversations et de corruption. Des accusations que rejette avec force Me Benissad qui s'est d'ailleurs interrogé sur l'absence des quatre membres qui ont été destinataire d'une invitation. «C'est devant le conseil national qu'ils devaient s'expliquer, mais, se sachant minoritaires ils ont alors refusé d'assister à la réunion», dira Nouredine Benissad qui n'a pas manqué d'accuser ses détracteurs de faire surtout dans «l'agitation médiatique. La ligue n'a pas des milliards de dinars ou d'euros et nous n'avons aucun permanent ». Le conférencier a accusé le syndicat du Snapap de vouloir «noyauter» la ligue qui «n'est sous la tutelle d'aucun parti politique. Nous ne sommes pas non plus dans l'opposition ni inféodés aux pouvoirs publics car nous nous considérons comme un contre-pouvoir qui dénonce les violations des droits de l'home d'où qu'elles viennent et nous sommes autonomes». Me Benissad rejette ainsi les accusations selon lesquelles la LADDH est instrumentalisée par le FFS. Ces dernières accusations émanent aussi du président d'honneur de la ligue, Me Ali Yahia Abdenour. «Nous avons beaucoup de respect et de considération pour le président d'honneur qui a été induit en erreur puisque on lui a donné de fausses informations» soutient Me Benissad qui n'a pas exclu de traîner les membre frondeurs devant les tribunaux pour diffamation. Le président de la lADDH a par ailleurs annoncé que la réunion du Conseil national n'a pas été autorisée par les pouvoirs publics à Alger, d'où sa tenue a Bejaia où le propriétaire de l'hôtel n'a exigé aucune autorisation. Il a aussi annoncé que le congrès devait se tenir au mois de mars, mais «les dispositions de la loi sur les associations, qui est une loi liberticide, nous a obligés à avancer la date au 6 et 7 décembre». Un rendez vous qui a été presque exclusivement consacré à l'affaire de la «crise interne» qui a secoué la ligue ces derniers mois. Me Benissad, qui a balayé d'un revers de la main toutes les accusations des membres dissidents du Conseil national, a, ainsi, expliqué au menu détail les dessous de cette affaire et a, dans la foulée, rendu compte des trois principales décisions prises par le Conseil national, lors de sa session ordinaire tenue, les 4 et 5 octobre derniers à Bejaia. «Les membres auteurs de violations statutaires et réglementaires et activités fractionnelles, en l'occurrence Kaddour Chouicha, Kamal Eddine Fekhar, Fatah Hamoudi, Djabria Naili, sont suspendus de toutes activités organiques en attendant que la commission disciplinaire statue sur leur cas», indique le communiqué du conseil national signé par Kamal Maamar. Le président de la LADDH a été, de plus, mandaté «expressément à l'effet de prendre des mesures conservatoires statutaires, à l'encontre des bureaux ayant transgressé les statuts et le règlement de la ligue et veiller à leur renouvellement par des assemblées générales électives». Le Conseil national a, enfin, décidé de la tenue du prochain congrès national les 6 et 7 décembre et a, à cet effet, installé une commission technique de préparation composée de sept membres et deux suppléants. Le bilan moral et financier des exercices allant de 2010 à 2013 a aussi été adopté à l'unanimité des membres du conseil national. Cette dernière question a été un des points sur lesquels les frondeurs ont mis l'accent et ont même accusé la direction de la LADDH de malversations et de corruption. Des accusations que rejette avec force Me Benissad qui s'est d'ailleurs interrogé sur l'absence des quatre membres qui ont été destinataire d'une invitation. «C'est devant le conseil national qu'ils devaient s'expliquer, mais, se sachant minoritaires ils ont alors refusé d'assister à la réunion», dira Nouredine Benissad qui n'a pas manqué d'accuser ses détracteurs de faire surtout dans «l'agitation médiatique. La ligue n'a pas des milliards de dinars ou d'euros et nous n'avons aucun permanent ». Le conférencier a accusé le syndicat du Snapap de vouloir «noyauter» la ligue qui «n'est sous la tutelle d'aucun parti politique. Nous ne sommes pas non plus dans l'opposition ni inféodés aux pouvoirs publics car nous nous considérons comme un contre-pouvoir qui dénonce les violations des droits de l'home d'où qu'elles viennent et nous sommes autonomes». Me Benissad rejette ainsi les accusations selon lesquelles la LADDH est instrumentalisée par le FFS. Ces dernières accusations émanent aussi du président d'honneur de la ligue, Me Ali Yahia Abdenour. «Nous avons beaucoup de respect et de considération pour le président d'honneur qui a été induit en erreur puisque on lui a donné de fausses informations» soutient Me Benissad qui n'a pas exclu de traîner les membre frondeurs devant les tribunaux pour diffamation. Le président de la lADDH a par ailleurs annoncé que la réunion du Conseil national n'a pas été autorisée par les pouvoirs publics à Alger, d'où sa tenue a Bejaia où le propriétaire de l'hôtel n'a exigé aucune autorisation. Il a aussi annoncé que le congrès devait se tenir au mois de mars, mais «les dispositions de la loi sur les associations, qui est une loi liberticide, nous a obligés à avancer la date au 6 et 7 décembre».