Contrairement aux années passées le projet de loi de finances 2014 n'a pas suscité l'intérêt des députés, comme l'atteste bien le nombre d'intervenants au cours des débats, entamés avant-hier. En effet sur 489 députés seuls 123 élus se sont inscrits sur la liste des intervenants. Contrairement aux années passées le projet de loi de finances 2014 n'a pas suscité l'intérêt des députés, comme l'atteste bien le nombre d'intervenants au cours des débats, entamés avant-hier. En effet sur 489 députés seuls 123 élus se sont inscrits sur la liste des intervenants. Ce qui prouve, une foi de plus, que les élus du peuple sont loin, très loin même de la confiance placés en eux par les électeurs. Cependant, et au cours des débats qui se sont déroulés en l‘absence du ministre des Finances, Karim Djoudi, les députés, y compris ceux de la majorité, se sont montrés un tant soit peu critiques. Des critiques ayant dépassé le seul cadre des dispositions du projet de loi en question puisqu‘il a aussi été question de la politique économique du gouvernement en général. « Il y a de graves manipulations et dilapidations du foncier appartenant aux collectivités locales » a indiqué le deputé FLN de la wilaya d‘Illizi, Brahim Touahria, qui n‘a pas manqué aussi d‘étaler ses griefs à l‘encontre de la politique de l‘emploi dans le sud du pays. « L‘octroi des postes d‘emploi se fait toujours dans la nuit » dira-t-il faisant allusion aux pratiques louches et non transparentes, alors que les dispositions prises par le gouvernement en vue de favoriser les jeunes de la région sont on ne peut plus clairs. Le député d‘Illizi a donné sa recette en vue de lutter contre le chômage dans le sud du pays. Pour lui, en effet, le concours de l‘armée nationale populaire et de la direction générale de la Sûreté nationale est important. En somme il a plaidé pour que ces deux institutions recrutent le maximum de jeunes dans leurs rangs. Abdelatif Dilmi, député FLN de la wilaya de M‘sila, a appelé l‘Etat à lever les contraintes bureaucratiques qui pénalisent les paysans. « On ne peut faire l‘impasse sur les efforts de l‘Etat en vue de garantir la sécurité alimentaire des algériens, mais cela n‘empêche que je demande un surcroît de soutien aux paysans. Il faut faire plus en matière de lutte contre l‘avancée du sable afin de préserver les terres agricoles ». Les députés du Parti des travailleurs ont surtout axé leurs interventions autour des questions de l‘emploi et des mesures à prendre en vue de lutter contre le chômage. « Il faut créer des postes d‘emplois permanents » dira la députée Kheira Derrar élue dans la circonscription de Mostaganem. Elle a ainsi critiqué la politique du gouvernement s‘agissant de la création d‘emplois précaires dans le cadre des différents dispositifs en vigueur. « La création de 2 millions de postes d ‘emplois non permanents n‘est pas la meilleure solution » a-t-elle soulignée à cet effet, avant d‘ajouter qu‘il faut créer plus de 80.000 postes puisque ce chiffre « est insuffisant ». Karim Djoudi a annoncé avant-hier lors de la présentation du projet de loi de finances que l‘Etat compte créer 80.000 postes d‘emplois dans différents secteurs, notamment ceux de la santé et l‘éducation nationale. Tayeb Belaïz, ministre de l‘Intérieur , a aussi annoncé avant-hier à partir de Annaba la creation de 30.000 postes d‘emploi dans la sûreté nationale. Belaïz a précisé que le budget y afférent est inscrit dans les dispositions du projet de loi de finances 2014. Il est à noter que d‘autres députés ont évoqué les questions relatives aux concessionnaires automobiles, à la fuite des capitaux, au transfert des devises, etc. Il a aussi été question des problèmes locaux puisque la majorité des députés ont fait allusion aux problèmes de leurs wilayas. Ce qui prouve, une foi de plus, que les élus du peuple sont loin, très loin même de la confiance placés en eux par les électeurs. Cependant, et au cours des débats qui se sont déroulés en l‘absence du ministre des Finances, Karim Djoudi, les députés, y compris ceux de la majorité, se sont montrés un tant soit peu critiques. Des critiques ayant dépassé le seul cadre des dispositions du projet de loi en question puisqu‘il a aussi été question de la politique économique du gouvernement en général. « Il y a de graves manipulations et dilapidations du foncier appartenant aux collectivités locales » a indiqué le deputé FLN de la wilaya d‘Illizi, Brahim Touahria, qui n‘a pas manqué aussi d‘étaler ses griefs à l‘encontre de la politique de l‘emploi dans le sud du pays. « L‘octroi des postes d‘emploi se fait toujours dans la nuit » dira-t-il faisant allusion aux pratiques louches et non transparentes, alors que les dispositions prises par le gouvernement en vue de favoriser les jeunes de la région sont on ne peut plus clairs. Le député d‘Illizi a donné sa recette en vue de lutter contre le chômage dans le sud du pays. Pour lui, en effet, le concours de l‘armée nationale populaire et de la direction générale de la Sûreté nationale est important. En somme il a plaidé pour que ces deux institutions recrutent le maximum de jeunes dans leurs rangs. Abdelatif Dilmi, député FLN de la wilaya de M‘sila, a appelé l‘Etat à lever les contraintes bureaucratiques qui pénalisent les paysans. « On ne peut faire l‘impasse sur les efforts de l‘Etat en vue de garantir la sécurité alimentaire des algériens, mais cela n‘empêche que je demande un surcroît de soutien aux paysans. Il faut faire plus en matière de lutte contre l‘avancée du sable afin de préserver les terres agricoles ». Les députés du Parti des travailleurs ont surtout axé leurs interventions autour des questions de l‘emploi et des mesures à prendre en vue de lutter contre le chômage. « Il faut créer des postes d‘emplois permanents » dira la députée Kheira Derrar élue dans la circonscription de Mostaganem. Elle a ainsi critiqué la politique du gouvernement s‘agissant de la création d‘emplois précaires dans le cadre des différents dispositifs en vigueur. « La création de 2 millions de postes d ‘emplois non permanents n‘est pas la meilleure solution » a-t-elle soulignée à cet effet, avant d‘ajouter qu‘il faut créer plus de 80.000 postes puisque ce chiffre « est insuffisant ». Karim Djoudi a annoncé avant-hier lors de la présentation du projet de loi de finances que l‘Etat compte créer 80.000 postes d‘emplois dans différents secteurs, notamment ceux de la santé et l‘éducation nationale. Tayeb Belaïz, ministre de l‘Intérieur , a aussi annoncé avant-hier à partir de Annaba la creation de 30.000 postes d‘emploi dans la sûreté nationale. Belaïz a précisé que le budget y afférent est inscrit dans les dispositions du projet de loi de finances 2014. Il est à noter que d‘autres députés ont évoqué les questions relatives aux concessionnaires automobiles, à la fuite des capitaux, au transfert des devises, etc. Il a aussi été question des problèmes locaux puisque la majorité des députés ont fait allusion aux problèmes de leurs wilayas.