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L'armée libyenne parviendra-t-elle à "libérer" Tripoli ?
Les milices régnent en maîtres dans la capitale libyenne
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 11 - 2013

L'armée libyenne ou ce qu'il en reste comme troupes régulières est entrée, hier, à Tripoli. C'est un communiqué du gouvernement qui l'a annoncé, hier. Selon l'Aps qui a repris le texte, des dizaines de blindés de l'armée et des soldats se déployaient lundi dans la capitale libyenne Tripoli après des heurts meurtriers entre miliciens, indique un communiqué du gouvernement.
L'armée libyenne ou ce qu'il en reste comme troupes régulières est entrée, hier, à Tripoli. C'est un communiqué du gouvernement qui l'a annoncé, hier. Selon l'Aps qui a repris le texte, des dizaines de blindés de l'armée et des soldats se déployaient lundi dans la capitale libyenne Tripoli après des heurts meurtriers entre miliciens, indique un communiqué du gouvernement.
"Des unités de l'armée nationale sont sur le point d'entrer dans la ville de Tripoli à partir de plusieurs axes en vue de leur déploiement pour la sécuriser", selon le communiqué. Ce déploiement exceptionnel de l'armée libyenne intervient sur instruction du ministère de la Défense qui appelle les habitants de Tripoli à apporter «toutes les facilités» aux troupes pour leur permettre de s'acquitter de leur mission, selon le communiqué. Il coïncide avec l'annonce des autorités de Misrata de retirer leurs milices de Tripoli, après les heurts meurtriers de vendredi.
Les violences de vendredi et samedi ont fait au moins 43 morts et plus de 450 blessés, a indiqué à le ministre de la Santé, Noureddine Doghmane, qui n'a cependant pas fait de distinction entre les manifestants tués par les tirs et les combattants morts dans les affrontements ayant suivi.
Les affrontements de vendredi et samedi font craindre une guerre civile dans un pays où de nombreuses milices se sont constituées sur une base régionale, comme celle de Misrata ou sur des bases idéologiques comme c'est le cas pour les salafistes d'Ansar al-Chariaa. Ces violences avaient éclaté quand une milice de Misrata, installée dans le quartier de Gharghour dans le sud de Tripoli, avait tiré sur des manifestants pacifiques venus réclamer son départ de la capitale.
En représailles, des hommes armés ont attaqué le QG de cette milice, au prix d'affrontements qui ont fait au moins 43 morts et plus de 450 blessés, selon le ministère de la Santé. Samedi, d'autres milices sont intervenues pour venir en aide à la première, générant de nouvelles violences. Une situation des plus complexes règne dans la capitale libyenne occupée par des milices fortement armées qui se livrent bataille, souvent sanglantes pour le contrôle des points sensibles de Tripoli sous les yeux désapprobateurs des Tripolitains.
Le calme est revenu dimanche dans la ville et dans sa banlieue-est dimanche, où, la veille, des groupes armés ont empêché des miliciens originaires de Misrata (200 km à l'est de Tripoli) de pénétrer dans la capitale. Le gouvernement a salué ce retour au calme, affirmant que la situation sécuritaire à Tripoli était «excellente» et «sous contrôle», et assurant que «les services compétents des ministères de la Défense et de l'Intérieur ont pris toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser la ville» après les heurts.
Ce calme précaire a failli être rompu lorsque le numéro 2 des services de renseignements, Mustapha Nouh, a été enlevé, dimanche, à sa sortie de l'aéroport avant d'être relâché, hier, lundi. Les Tripolitains protestent régulièrement contre la présence de factions armées. Venues d'autres localités, elles avaient participé à la libération de Tripoli du régime de Mouammar Kadhafi en août 2011, mais, profitant du vide sécuritaire, n'ont pas quitté la capitale.
Cette présence des milices armées n'est pas du goût des Tripolitains, exaspérés par les exactions des milices. Samedi, ils ont appelé à la désobéissance civile, érigeant des barricades sur d'importantes artères et brûlant des pneus.
Le conseil local de Tripoli (équivalent d'une mairie) a appelé à une grève générale de trois jours «en signe de deuil» et de solidarité avec les familles des victimes. Le mouvement a été assez bien suivi pour son premier jour. Dimanche en fin d'après-midi, plusieurs routes étaient fermées à la circulation, selon des comptes- rendus de presse. Samedi, devant la presse, le Premier ministre Ali Zeidan a appelé «à la retenue et à l'arrêt des combats», estimant que les prochains jours allaient être « décisifs dans l'histoire de la Libye et dans la réussite de sa révolution ».
Selon lui, « la situation se compliquera davantage si d'autres groupes armés entrent dans la capitale ». En début d'après-midi, une colonne de véhicules armés venus de Misrata, à environ 200 km à l'est de Tripoli, tentait en effet d'avancer vers la capitale, qui a été secouée toute la nuit par des explosions et des tirs nourris. Le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité du pays, avait décidé l'été dernier d'évacuer toutes les milices de la capitale, mais le gouvernement a été incapable d'appliquer cette mesure.
"Des unités de l'armée nationale sont sur le point d'entrer dans la ville de Tripoli à partir de plusieurs axes en vue de leur déploiement pour la sécuriser", selon le communiqué. Ce déploiement exceptionnel de l'armée libyenne intervient sur instruction du ministère de la Défense qui appelle les habitants de Tripoli à apporter «toutes les facilités» aux troupes pour leur permettre de s'acquitter de leur mission, selon le communiqué. Il coïncide avec l'annonce des autorités de Misrata de retirer leurs milices de Tripoli, après les heurts meurtriers de vendredi.
Les violences de vendredi et samedi ont fait au moins 43 morts et plus de 450 blessés, a indiqué à le ministre de la Santé, Noureddine Doghmane, qui n'a cependant pas fait de distinction entre les manifestants tués par les tirs et les combattants morts dans les affrontements ayant suivi.
Les affrontements de vendredi et samedi font craindre une guerre civile dans un pays où de nombreuses milices se sont constituées sur une base régionale, comme celle de Misrata ou sur des bases idéologiques comme c'est le cas pour les salafistes d'Ansar al-Chariaa. Ces violences avaient éclaté quand une milice de Misrata, installée dans le quartier de Gharghour dans le sud de Tripoli, avait tiré sur des manifestants pacifiques venus réclamer son départ de la capitale.
En représailles, des hommes armés ont attaqué le QG de cette milice, au prix d'affrontements qui ont fait au moins 43 morts et plus de 450 blessés, selon le ministère de la Santé. Samedi, d'autres milices sont intervenues pour venir en aide à la première, générant de nouvelles violences. Une situation des plus complexes règne dans la capitale libyenne occupée par des milices fortement armées qui se livrent bataille, souvent sanglantes pour le contrôle des points sensibles de Tripoli sous les yeux désapprobateurs des Tripolitains.
Le calme est revenu dimanche dans la ville et dans sa banlieue-est dimanche, où, la veille, des groupes armés ont empêché des miliciens originaires de Misrata (200 km à l'est de Tripoli) de pénétrer dans la capitale. Le gouvernement a salué ce retour au calme, affirmant que la situation sécuritaire à Tripoli était «excellente» et «sous contrôle», et assurant que «les services compétents des ministères de la Défense et de l'Intérieur ont pris toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser la ville» après les heurts.
Ce calme précaire a failli être rompu lorsque le numéro 2 des services de renseignements, Mustapha Nouh, a été enlevé, dimanche, à sa sortie de l'aéroport avant d'être relâché, hier, lundi. Les Tripolitains protestent régulièrement contre la présence de factions armées. Venues d'autres localités, elles avaient participé à la libération de Tripoli du régime de Mouammar Kadhafi en août 2011, mais, profitant du vide sécuritaire, n'ont pas quitté la capitale.
Cette présence des milices armées n'est pas du goût des Tripolitains, exaspérés par les exactions des milices. Samedi, ils ont appelé à la désobéissance civile, érigeant des barricades sur d'importantes artères et brûlant des pneus.
Le conseil local de Tripoli (équivalent d'une mairie) a appelé à une grève générale de trois jours «en signe de deuil» et de solidarité avec les familles des victimes. Le mouvement a été assez bien suivi pour son premier jour. Dimanche en fin d'après-midi, plusieurs routes étaient fermées à la circulation, selon des comptes- rendus de presse. Samedi, devant la presse, le Premier ministre Ali Zeidan a appelé «à la retenue et à l'arrêt des combats», estimant que les prochains jours allaient être « décisifs dans l'histoire de la Libye et dans la réussite de sa révolution ».
Selon lui, « la situation se compliquera davantage si d'autres groupes armés entrent dans la capitale ». En début d'après-midi, une colonne de véhicules armés venus de Misrata, à environ 200 km à l'est de Tripoli, tentait en effet d'avancer vers la capitale, qui a été secouée toute la nuit par des explosions et des tirs nourris. Le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité du pays, avait décidé l'été dernier d'évacuer toutes les milices de la capitale, mais le gouvernement a été incapable d'appliquer cette mesure.


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