Un énième incident a ravivé la tension entre Londres et Madrid à propos de Gibraltar mardi, la Grande-Bretagne accusant l'Espagne de s'être livrée à une provocation en dépêchant un navire océanographique dans "les eaux territoriales britanniques" au large du rocher. Un énième incident a ravivé la tension entre Londres et Madrid à propos de Gibraltar mardi, la Grande-Bretagne accusant l'Espagne de s'être livrée à une provocation en dépêchant un navire océanographique dans "les eaux territoriales britanniques" au large du rocher. Selon la version de Londres, le Ramon Margalef, a procédé pendant plus de 20 heures, les 18 et 19 novembre, à des relevés dans les eaux de Gibraltar, territoire britannique revendiqué par l'Espagne. Il se serait aventuré jusqu'à 250 mètres de l'entrée du port. Un porte-parole du ministère de la défense a pour sa part dénoncé "une violation de la convention des Nations unies sur le droit de la mer".Londres a indiqué avoir convoqué mardi l'ambassadeur Federico Trillo au Foreign Office, afin de lui exprimer le mécontentement du gouvernement de sa Majesté. Le différend bilatéral vieux de trois siècles entre les deux Etats membres de l'Union européenne a été à l'origine d'une guerre des mots et de frictions diplomatiques cet été.Le nouvel épisode a été déclenché quand l'Espagne s'est élevée en juillet contre la construction d'un récif artificiel près des côtes de Gibraltar. Selon Madrid, ce récif empêche l'accès des pêcheurs espagnols à une zone riche en fruits de mer. Il enfreindrait par ailleurs les règles européennes en matière d'environnement. Londres a pour sa part accusé l'Espagne d'avoir renforcé les contrôles au point de passage entre Gibraltar et l'Espagne, par mesure de représailles. Selon la version de Londres, le Ramon Margalef, a procédé pendant plus de 20 heures, les 18 et 19 novembre, à des relevés dans les eaux de Gibraltar, territoire britannique revendiqué par l'Espagne. Il se serait aventuré jusqu'à 250 mètres de l'entrée du port. Un porte-parole du ministère de la défense a pour sa part dénoncé "une violation de la convention des Nations unies sur le droit de la mer".Londres a indiqué avoir convoqué mardi l'ambassadeur Federico Trillo au Foreign Office, afin de lui exprimer le mécontentement du gouvernement de sa Majesté. Le différend bilatéral vieux de trois siècles entre les deux Etats membres de l'Union européenne a été à l'origine d'une guerre des mots et de frictions diplomatiques cet été.Le nouvel épisode a été déclenché quand l'Espagne s'est élevée en juillet contre la construction d'un récif artificiel près des côtes de Gibraltar. Selon Madrid, ce récif empêche l'accès des pêcheurs espagnols à une zone riche en fruits de mer. Il enfreindrait par ailleurs les règles européennes en matière d'environnement. Londres a pour sa part accusé l'Espagne d'avoir renforcé les contrôles au point de passage entre Gibraltar et l'Espagne, par mesure de représailles.