Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) n'écarte pas l'option du boycott des élections presidentielles du printemps 2014. Il n'écarte pas non plus sa participation avec son propre candidat, qui serait dans ce cas son actuel président, Abderrazak Mokri, ou son soutien à un candidat consensuel de l'opposition. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) n'écarte pas l'option du boycott des élections presidentielles du printemps 2014. Il n'écarte pas non plus sa participation avec son propre candidat, qui serait dans ce cas son actuel président, Abderrazak Mokri, ou son soutien à un candidat consensuel de l'opposition. Ces trois options, qui ont été annoncées par le président du mouvement, Abderrazak Mokri, ont été entérinées par le dernier conseil consultatif lors d‘une session extraordinaire tenue vendredi dernier. Une session qui a aussi donné carte blanche au bureau national du mouvement afin d‘entreprendre les démarches nécessaires, notamment l‘intensification du dialogue avec toutes les parties et tout particulièrement l‘opposition. « Je serai le candidat du mouvement aux élections présidentielles » a indiqué Abderrazak Mokri, qui s‘exprimait hier lors d‘une conférence de presse, en précisant que « c‘est la logique qui l‘impose ». Cependant, dira-t-il, « le dernier mot revint au conseil consultatif » qui tiendra une autre session à la fin de l‘année en cours ou au début de l‘année prochaine pour prendre la décision finale s‘agissant de la position du mouvement vis-à-vis de cette échéance électorale. Néanmoins cette candidature de Mokri n‘est qu‘une option parmi tant d‘autres car il se pourrait que le mouvement « soutienne un candidat consensuel de l‘opposition ». Pour le président du MSP son parti « est prêt a faire des concessions pour cette candidature consensuelle » pour laquelle, a précisé le conférencier « le bureau national a été mandaté pour entreprendre des consultations avec l‘Alliance de l‘Algérie verte, le groupe des 14 partis qui défend la mémoire et la souveraineté nationale ainsi tous que les autres partis d‘opposition. Le dénominateur commun afin de trouver une position, commune avec l‘ensemble des forces de l‘opposition serait le consensus sur le projet de réforme politique, le bannissement de la fraude, la lutte contre la corruption, la consécration des principes de la démocratie, etc. Mais toute participation du MSP aux prochaines élections, pour lesquelles le parti et ses structures de base sont prêts, reste tributaire de certaines conditions. Faute de quoi l‘option du boycott sera privilégiée. Mokri a demandé, dans ce cadre, la nécessité de confier la surveillance du scrutin à une commission indépendante ainsi que l‘assainissement du fichier électoral « dont on ne sait rien ». A propos du fichier électoral il a rappelé la position de l‘Union européenne quia demandé aux autorités de le mettre à la disposition des partis politiques afin d‘éviter la fraude et la manipulation de ce fichier par le pouvoir. Cela dit, Abderrazak Mokri a laissé entendre que son mouvement ne se fait aucune illusion sur l‘attitude du pouvoir, mais malgré cela « il est nécessaire de lutter pour le changement» dira-t-il. « Car on sait que si Bouteflika présente sa candidature cela veut dire que le jeu est fermé », a-t-il indiqué avant d‘accuser le pouvoir de « distribuer une manne financière importante pour acheter la paix sociale ». Mokri faisait allusion aux visites du Premier ministre dans les wilayas du pays où à chaque fois il annonce l‘octroi de budgets supplémentaires au profit des wilayas visitées. Ces trois options, qui ont été annoncées par le président du mouvement, Abderrazak Mokri, ont été entérinées par le dernier conseil consultatif lors d‘une session extraordinaire tenue vendredi dernier. Une session qui a aussi donné carte blanche au bureau national du mouvement afin d‘entreprendre les démarches nécessaires, notamment l‘intensification du dialogue avec toutes les parties et tout particulièrement l‘opposition. « Je serai le candidat du mouvement aux élections présidentielles » a indiqué Abderrazak Mokri, qui s‘exprimait hier lors d‘une conférence de presse, en précisant que « c‘est la logique qui l‘impose ». Cependant, dira-t-il, « le dernier mot revint au conseil consultatif » qui tiendra une autre session à la fin de l‘année en cours ou au début de l‘année prochaine pour prendre la décision finale s‘agissant de la position du mouvement vis-à-vis de cette échéance électorale. Néanmoins cette candidature de Mokri n‘est qu‘une option parmi tant d‘autres car il se pourrait que le mouvement « soutienne un candidat consensuel de l‘opposition ». Pour le président du MSP son parti « est prêt a faire des concessions pour cette candidature consensuelle » pour laquelle, a précisé le conférencier « le bureau national a été mandaté pour entreprendre des consultations avec l‘Alliance de l‘Algérie verte, le groupe des 14 partis qui défend la mémoire et la souveraineté nationale ainsi tous que les autres partis d‘opposition. Le dénominateur commun afin de trouver une position, commune avec l‘ensemble des forces de l‘opposition serait le consensus sur le projet de réforme politique, le bannissement de la fraude, la lutte contre la corruption, la consécration des principes de la démocratie, etc. Mais toute participation du MSP aux prochaines élections, pour lesquelles le parti et ses structures de base sont prêts, reste tributaire de certaines conditions. Faute de quoi l‘option du boycott sera privilégiée. Mokri a demandé, dans ce cadre, la nécessité de confier la surveillance du scrutin à une commission indépendante ainsi que l‘assainissement du fichier électoral « dont on ne sait rien ». A propos du fichier électoral il a rappelé la position de l‘Union européenne quia demandé aux autorités de le mettre à la disposition des partis politiques afin d‘éviter la fraude et la manipulation de ce fichier par le pouvoir. Cela dit, Abderrazak Mokri a laissé entendre que son mouvement ne se fait aucune illusion sur l‘attitude du pouvoir, mais malgré cela « il est nécessaire de lutter pour le changement» dira-t-il. « Car on sait que si Bouteflika présente sa candidature cela veut dire que le jeu est fermé », a-t-il indiqué avant d‘accuser le pouvoir de « distribuer une manne financière importante pour acheter la paix sociale ». Mokri faisait allusion aux visites du Premier ministre dans les wilayas du pays où à chaque fois il annonce l‘octroi de budgets supplémentaires au profit des wilayas visitées.