Des agents de la CIA avaient exécuté, durant les années 90, une opération contre des Algériens vivant en Bosnie et soupçonnés d'être des cadres d'Al Qaïda. 6 Algériens avaient été enlevés et emmenés aux Etats-Unis. Les médias européens avaient dénoncé ces dépassements de la CIA en Europe avec la complicité des Etats du vieux continent. Des agents de la CIA avaient exécuté, durant les années 90, une opération contre des Algériens vivant en Bosnie et soupçonnés d'être des cadres d'Al Qaïda. 6 Algériens avaient été enlevés et emmenés aux Etats-Unis. Les médias européens avaient dénoncé ces dépassements de la CIA en Europe avec la complicité des Etats du vieux continent. Les deux détenus algériens de Guantanamo, Belkacem Bensayah et Djamel Ameziane font partie de ces victimes. Libérés enfin ils devraient être rapatriés dans les heures qui viennent en dépit de leur refus d'être transférés en Algérie. Robert Kirsch l'un de leurs avocats a indiqué être intervenu auprès des ministères américains de la Défense et des Affaires étrangères, ainsi que de l'ambassade d'Algérie à Washington, pour éviter ces rapatriements qui pourraient avoir lieu dans quelques heures. « En accord avec la convention contre la Torture (...), les Etats-Unis appliquent scrupuleusement leur engagement de ne pas transférer des détenus dans des pays où nous pensons qu'ils encourent la torture (...) et nous évaluons avec sérieux tous les risques de mauvais traitements et de persécutions avant toute décision », a déclaré avant-hier Todd Breasseale, le porte-parole du Pentagone. Alors que la levée des restrictions sur les transfèrements de Guantanamo est actuellement en débat au Congrès, le président Barack Obama tente d'accélérer les rapatriements pour pouvoir un jour fermer la prison où 164 hommes sont encore enfermés. Après deux rapatriements en Algérie, début août, c'est donc le retour imminent de deux nouveaux Algériens. Belkacem Bensayah, 51 ans et Bensayah et Djamel Ameziane, 46 ans, s'opposent à leur renvoi en Algérie, le seul pays autorisé par la loi américaine à recevoir ses compatriotes détenus à Guantanamo, a ajouté l'avocat. Ameziane, qui a vécu en Autriche et au Canada puis en Bosnie demande à rentrer au Canada depuis qu'il a été déclaré libérable par l'administration Bush en 2007. Son avocat, Wells Dixon, a indiqué dans un courriel ne pouvoir ni confirmer ni infirmer les informations sur un transfèrement imminent de son client. « Mais je peux confirmer d'une manière générale que Djamel craint des persécutions en Algérie et ne veut pas retourner dans ce pays », a-t-il déclaré. « Il voudrait se réinstaller en Europe ou au Canada, où il a des opportunités viables de réintégration », ajoute-t-il. Bensayah réclame, de son côté, son retour en Bosnie, où il a été arrêté par la CIA en 2002 et où vivent sa femme et ses filles. «¶Si les Etats-Unis l'envoient en Algérie, ils le condamneront à la perte définitive de sa famille, a écrit l'avocat au département d'Etat, estimant que Washington ne doit pas forcer M. Bensayah à rentrer en Algérie, où il n'a plus de proches et n'a pas vécu depuis plus de 20 ans ». Ces déclarations et les craintes affichées par les avocats des deux détenus Algériens sont totalement infondées selon maître Ksentini qui, au cours d'un contact téléphonique avec Midi Libre a catégoriquement rejetté assertions affirmant que les deux Algériens seront libres dans leur pays et s'ils veulent rentrer en Bosnie l'Etat algérien les aidera à rejoindre ce pays. Les deux détenus algériens de Guantanamo, Belkacem Bensayah et Djamel Ameziane font partie de ces victimes. Libérés enfin ils devraient être rapatriés dans les heures qui viennent en dépit de leur refus d'être transférés en Algérie. Robert Kirsch l'un de leurs avocats a indiqué être intervenu auprès des ministères américains de la Défense et des Affaires étrangères, ainsi que de l'ambassade d'Algérie à Washington, pour éviter ces rapatriements qui pourraient avoir lieu dans quelques heures. « En accord avec la convention contre la Torture (...), les Etats-Unis appliquent scrupuleusement leur engagement de ne pas transférer des détenus dans des pays où nous pensons qu'ils encourent la torture (...) et nous évaluons avec sérieux tous les risques de mauvais traitements et de persécutions avant toute décision », a déclaré avant-hier Todd Breasseale, le porte-parole du Pentagone. Alors que la levée des restrictions sur les transfèrements de Guantanamo est actuellement en débat au Congrès, le président Barack Obama tente d'accélérer les rapatriements pour pouvoir un jour fermer la prison où 164 hommes sont encore enfermés. Après deux rapatriements en Algérie, début août, c'est donc le retour imminent de deux nouveaux Algériens. Belkacem Bensayah, 51 ans et Bensayah et Djamel Ameziane, 46 ans, s'opposent à leur renvoi en Algérie, le seul pays autorisé par la loi américaine à recevoir ses compatriotes détenus à Guantanamo, a ajouté l'avocat. Ameziane, qui a vécu en Autriche et au Canada puis en Bosnie demande à rentrer au Canada depuis qu'il a été déclaré libérable par l'administration Bush en 2007. Son avocat, Wells Dixon, a indiqué dans un courriel ne pouvoir ni confirmer ni infirmer les informations sur un transfèrement imminent de son client. « Mais je peux confirmer d'une manière générale que Djamel craint des persécutions en Algérie et ne veut pas retourner dans ce pays », a-t-il déclaré. « Il voudrait se réinstaller en Europe ou au Canada, où il a des opportunités viables de réintégration », ajoute-t-il. Bensayah réclame, de son côté, son retour en Bosnie, où il a été arrêté par la CIA en 2002 et où vivent sa femme et ses filles. «¶Si les Etats-Unis l'envoient en Algérie, ils le condamneront à la perte définitive de sa famille, a écrit l'avocat au département d'Etat, estimant que Washington ne doit pas forcer M. Bensayah à rentrer en Algérie, où il n'a plus de proches et n'a pas vécu depuis plus de 20 ans ». Ces déclarations et les craintes affichées par les avocats des deux détenus Algériens sont totalement infondées selon maître Ksentini qui, au cours d'un contact téléphonique avec Midi Libre a catégoriquement rejetté assertions affirmant que les deux Algériens seront libres dans leur pays et s'ils veulent rentrer en Bosnie l'Etat algérien les aidera à rejoindre ce pays.