Faisons-nous face au même scénario vécu pour Mokhtar Belmokhtar où des sources sécuritaires, françaises et maliennes avaient annoncé, en mars passé, son élimination. Cette fois-ci, les mêmes sources ont annoncé la mort de Yahia Abou El Hamam, le numéro 1 d'Al Qaïda au Sahel, et il s'agirait encore d'une fausse information. Faisons-nous face au même scénario vécu pour Mokhtar Belmokhtar où des sources sécuritaires, françaises et maliennes avaient annoncé, en mars passé, son élimination. Cette fois-ci, les mêmes sources ont annoncé la mort de Yahia Abou El Hamam, le numéro 1 d'Al Qaïda au Sahel, et il s'agirait encore d'une fausse information. 19 membres d‘un groupe terroriste, affilié à Aqmi, ont été tués lors de l‘opération « Hydre », menée par l‘armée française et actuellement en cours dans la région de Tombouctou. « Nous avons le contrôle de la situation », a affirmé l‘une des sources indiquant « qu‘aucune victime n‘est à déplorer parmi les soldats français ». Les terroristes abattus appartiendraient à un groupe affilié à Aqmi. Une source malienne affirme en effet qu‘Abou Hamam n‘est pas mort lors de ladite opération et se cacherait quelque part dans le Nord-Mali. Yahia Abou Hammam, salafiste algérien, avait été désigné, en mars 2013, par Droudkel pour devenir le numéro 2 d‘Al Qaïda au Sahel en remplacement d‘Abou Alqama, un autre Algérien, mort en septembre 2012 dans un accident de la route dans le désert malien. Il est soupçonné d‘être le planificateur de l‘enlèvement de cinq Français, d‘un Togolais et d‘un ressortissant malgache travaillant pour le compte des sociétés Areva et Vinci. Il était accompagné de 20 terroristes : des Maliens, des Mauritaniens et des Algériens l‘accompagnaient se faisant passer pour des Touareg. Abou Yahia appartient à la katibaTariq Ibn Ziyad, commanditaire de l‘enlèvement d‘un couple italo-burkinabé aux confins du Mali, en décembre 2009. Il jouit également de contacts avec des contrebandiers d‘armes, de drogue, et même avec certains chefs de tribus maliennes et nigériennes. Yahia Abou Hammam, originaire d‘El-Bayadh, a rejoint les rangs du GSPC en 2005 où il s‘est imposé au sein d‘Aqmi. Pour rappel l‘armée française intervient au Mali, depuis janvier 2013 - aux côtés d‘autres armées africaines, intégrées à la force de l‘Onu, la Minusma - contre les groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali depuis 2012. Après une accalmie de quelques mois les groupes terroristes ont repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre, tuant une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens, membres de la Minusma. à la mi-novembre, une opération spéciale de l‘armée française dans le nord-est du Mali, a permis de neutraliser plusieurs terroristes et de saisir du matériel militaire, selon le chef d‘état-major des armées françaises, l‘amiral Edouard Guillaud. Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro 2 du groupe terroriste dirigé par Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération dans la région de Tessalit, près de la frontière algérienne. 19 membres d‘un groupe terroriste, affilié à Aqmi, ont été tués lors de l‘opération « Hydre », menée par l‘armée française et actuellement en cours dans la région de Tombouctou. « Nous avons le contrôle de la situation », a affirmé l‘une des sources indiquant « qu‘aucune victime n‘est à déplorer parmi les soldats français ». Les terroristes abattus appartiendraient à un groupe affilié à Aqmi. Une source malienne affirme en effet qu‘Abou Hamam n‘est pas mort lors de ladite opération et se cacherait quelque part dans le Nord-Mali. Yahia Abou Hammam, salafiste algérien, avait été désigné, en mars 2013, par Droudkel pour devenir le numéro 2 d‘Al Qaïda au Sahel en remplacement d‘Abou Alqama, un autre Algérien, mort en septembre 2012 dans un accident de la route dans le désert malien. Il est soupçonné d‘être le planificateur de l‘enlèvement de cinq Français, d‘un Togolais et d‘un ressortissant malgache travaillant pour le compte des sociétés Areva et Vinci. Il était accompagné de 20 terroristes : des Maliens, des Mauritaniens et des Algériens l‘accompagnaient se faisant passer pour des Touareg. Abou Yahia appartient à la katibaTariq Ibn Ziyad, commanditaire de l‘enlèvement d‘un couple italo-burkinabé aux confins du Mali, en décembre 2009. Il jouit également de contacts avec des contrebandiers d‘armes, de drogue, et même avec certains chefs de tribus maliennes et nigériennes. Yahia Abou Hammam, originaire d‘El-Bayadh, a rejoint les rangs du GSPC en 2005 où il s‘est imposé au sein d‘Aqmi. Pour rappel l‘armée française intervient au Mali, depuis janvier 2013 - aux côtés d‘autres armées africaines, intégrées à la force de l‘Onu, la Minusma - contre les groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali depuis 2012. Après une accalmie de quelques mois les groupes terroristes ont repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre, tuant une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens, membres de la Minusma. à la mi-novembre, une opération spéciale de l‘armée française dans le nord-est du Mali, a permis de neutraliser plusieurs terroristes et de saisir du matériel militaire, selon le chef d‘état-major des armées françaises, l‘amiral Edouard Guillaud. Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro 2 du groupe terroriste dirigé par Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération dans la région de Tessalit, près de la frontière algérienne.