L'arrestation de Nacib Tayeb, alias Isshak Essoufi, le chef de la commission juridique au sein d'Al-Qaïda au Maghreb, le 15 août passé, par les forces de l'ordre algériens dans la région de Berriane, à Ghardaïa, a été fatale pour Al-Qaïda au Maghreb. L'arrestation de Nacib Tayeb, alias Isshak Essoufi, le chef de la commission juridique au sein d'Al-Qaïda au Maghreb, le 15 août passé, par les forces de l'ordre algériens dans la région de Berriane, à Ghardaïa, a été fatale pour Al-Qaïda au Maghreb. Fatale dans la mesure où cet homme a été chargé, par l'émir national d'Aqmi, d'une mission très particulière qui consistait à réconcilier les chefs terroristes en conflits. on arrestation se fait ressentir aujourd'hui suite à la dissidence annoncée par Mokhtar Belmokhtar, chef de la phalange "El Moulathenmine". C'était d'ailleurs prévisible. La guerre de leadership a finalement divisé l'organisation terroriste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). D'ailleurs, la désignation de Yahia Abou El Hammam à la tête d'Aqmi au Sahel, devenant le numéro 2 de cette organisation terroriste, par l'émir national d'Aqmi, en l'occurrence Abdelmalek Droukdel, a créé la "fitna" entre les chefs notoires de différentes phalanges affiliées à Aqmi. Dissidences en série, morts suspectes d'émirs notoires et redéploiements massifs au Nord-Mali sont devenus autant d'indices flagrants d'un avenir incertain pour Aqmi. Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abess ou Mokhtar "Le Marlboro" vient de créer sa nouvelle katibat appelée « Signataires avec le sang » et choisit de s'éloigner d'Al- Qaïda au Maghreb avec sa katibat "El Moulathemine". Il est même allé plus loin en créant un nouvel émirat dans la ville de Gao devenu le refuge de tous les dissidents d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique. Guerres de leadership Depuis quand a débuté la révolte de celui qui était considéré comme l'homme fort de l'organisation ? Les discordes et les conflits internes entre Mokhtar Belmokhtar et l'émir d'Aqmi Abelmalek Droukdel ne date pas d'aujourd'hui. En 2007, la direction d'Al-Qaïda au Maghreb basée dans les maquis algériens envoie un certain terroriste, connu sous le nom d'Abou Amar avec le titre d'émir de la zone du Sahara, décision qui ne plait pas à Mokhtar Belmokhtar, chef du bataillon d'El Moulathenmine composé de terroristes comptant parmi les fondateurs de l'organisation criminelle et dont certains sont devenus par la suite des émirs de katibates. Belmokhtar a rejeté, à cette époque, la nomination d'Abou Amar mais a dû faire face à l'opposition de ses compagnons dans la Katibat, qui ont réussi à lui faire accepter un commandement formel d'Abou Amar, et sans qu'il se sente tenu de respecter les ordres et instructions du nouvel émir. Il a continué ainsi à agir dans le cadre de l'Organisation mais se fiant uniquement à son intuition et à ce qu'il considèrait comme étant juste, chose qui sera plus tard à l'origine de sa mise à l'écart du commandement de la katibat d'El Moulathenmine. Ses relations avec Al Qaïda sont pourtant restées calmes jusqu'au jour où l'organisation a désigné à sa place Nabil Makhloufi, alias Abou Alqama, ce qui a fait ressurgir les dissensions, malgré que ce soit lui qui a proposé le nom de Nabil Makhloufi. Belmokhtar a refusé alors de travailler dans le nouveau cadre qui comprend les six katibats, entre autres, El Moulathemine, Tarek Ibn Zeyad, El Fourkan, Al Ançar et Sahel. Des sources à l'intérieur d'Al- Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) ont révélé que cette dernière a fourni d'énormes efforts pour faire revenir Mokhtar Belmokhtar à la discipline mais ses agissements répétés en dehors des instructions de l'organisation ont poussé l'émir d'Aqmi, Abou Mossaâb Abdelouadoud (Abdelmalek Droukdel) à l'écarter du commandement de la katibat d'El Moulathenmine. Décision prise il y a quelques mois, mais la mort d'Abou Nabil, dans un "accident de voiture", comme cela avait été rapporté par ses acolytes, l'a différé jusqu''à la nomination de Yahia Abou El Hammam à la place d'Abou Alqama. La réaction de Mokhtar Belmokhtar ne s'est fait pas attendre longtemps, l'homme à la barbichette a rapidement réagi et s'est traduite par le rejet d'une telle décision. Alors que le conseil de la "choura" au sein de la katibat l'appuyait, des combattants ont décidé de respecter la décision de l'organisation et ont même décidé de quitter pour d'autres katibats. Un grand nombre de combattants qui avait confiance en Belmokhtar ont décidé de rester avec lui. Plus tard, il a envoyé une lettre à l'émir d'Aqmi pour lui signifier que rien ne les lie désormais, commençant à jeter les bases d'un nouvel émirat dans la ville de Gao, nord Mali, et instaurer un nouveau conseil de la "choura" en concertation avec le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Le nouvel émirat à Gao est devenu ainsi le centre de convergence de tous les chefs qui ont décidé, comme Mokhtar Belmokhtar, de se libérer de la tutelle d'Al- Qaïda. C'est le cas notamment de Khaled El Sahraoui, Hamada Ould Ahmed Khairou et de tant d'autres. Fatale dans la mesure où cet homme a été chargé, par l'émir national d'Aqmi, d'une mission très particulière qui consistait à réconcilier les chefs terroristes en conflits. on arrestation se fait ressentir aujourd'hui suite à la dissidence annoncée par Mokhtar Belmokhtar, chef de la phalange "El Moulathenmine". C'était d'ailleurs prévisible. La guerre de leadership a finalement divisé l'organisation terroriste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). D'ailleurs, la désignation de Yahia Abou El Hammam à la tête d'Aqmi au Sahel, devenant le numéro 2 de cette organisation terroriste, par l'émir national d'Aqmi, en l'occurrence Abdelmalek Droukdel, a créé la "fitna" entre les chefs notoires de différentes phalanges affiliées à Aqmi. Dissidences en série, morts suspectes d'émirs notoires et redéploiements massifs au Nord-Mali sont devenus autant d'indices flagrants d'un avenir incertain pour Aqmi. Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abess ou Mokhtar "Le Marlboro" vient de créer sa nouvelle katibat appelée « Signataires avec le sang » et choisit de s'éloigner d'Al- Qaïda au Maghreb avec sa katibat "El Moulathemine". Il est même allé plus loin en créant un nouvel émirat dans la ville de Gao devenu le refuge de tous les dissidents d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique. Guerres de leadership Depuis quand a débuté la révolte de celui qui était considéré comme l'homme fort de l'organisation ? Les discordes et les conflits internes entre Mokhtar Belmokhtar et l'émir d'Aqmi Abelmalek Droukdel ne date pas d'aujourd'hui. En 2007, la direction d'Al-Qaïda au Maghreb basée dans les maquis algériens envoie un certain terroriste, connu sous le nom d'Abou Amar avec le titre d'émir de la zone du Sahara, décision qui ne plait pas à Mokhtar Belmokhtar, chef du bataillon d'El Moulathenmine composé de terroristes comptant parmi les fondateurs de l'organisation criminelle et dont certains sont devenus par la suite des émirs de katibates. Belmokhtar a rejeté, à cette époque, la nomination d'Abou Amar mais a dû faire face à l'opposition de ses compagnons dans la Katibat, qui ont réussi à lui faire accepter un commandement formel d'Abou Amar, et sans qu'il se sente tenu de respecter les ordres et instructions du nouvel émir. Il a continué ainsi à agir dans le cadre de l'Organisation mais se fiant uniquement à son intuition et à ce qu'il considèrait comme étant juste, chose qui sera plus tard à l'origine de sa mise à l'écart du commandement de la katibat d'El Moulathenmine. Ses relations avec Al Qaïda sont pourtant restées calmes jusqu'au jour où l'organisation a désigné à sa place Nabil Makhloufi, alias Abou Alqama, ce qui a fait ressurgir les dissensions, malgré que ce soit lui qui a proposé le nom de Nabil Makhloufi. Belmokhtar a refusé alors de travailler dans le nouveau cadre qui comprend les six katibats, entre autres, El Moulathemine, Tarek Ibn Zeyad, El Fourkan, Al Ançar et Sahel. Des sources à l'intérieur d'Al- Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) ont révélé que cette dernière a fourni d'énormes efforts pour faire revenir Mokhtar Belmokhtar à la discipline mais ses agissements répétés en dehors des instructions de l'organisation ont poussé l'émir d'Aqmi, Abou Mossaâb Abdelouadoud (Abdelmalek Droukdel) à l'écarter du commandement de la katibat d'El Moulathenmine. Décision prise il y a quelques mois, mais la mort d'Abou Nabil, dans un "accident de voiture", comme cela avait été rapporté par ses acolytes, l'a différé jusqu''à la nomination de Yahia Abou El Hammam à la place d'Abou Alqama. La réaction de Mokhtar Belmokhtar ne s'est fait pas attendre longtemps, l'homme à la barbichette a rapidement réagi et s'est traduite par le rejet d'une telle décision. Alors que le conseil de la "choura" au sein de la katibat l'appuyait, des combattants ont décidé de respecter la décision de l'organisation et ont même décidé de quitter pour d'autres katibats. Un grand nombre de combattants qui avait confiance en Belmokhtar ont décidé de rester avec lui. Plus tard, il a envoyé une lettre à l'émir d'Aqmi pour lui signifier que rien ne les lie désormais, commençant à jeter les bases d'un nouvel émirat dans la ville de Gao, nord Mali, et instaurer un nouveau conseil de la "choura" en concertation avec le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Le nouvel émirat à Gao est devenu ainsi le centre de convergence de tous les chefs qui ont décidé, comme Mokhtar Belmokhtar, de se libérer de la tutelle d'Al- Qaïda. C'est le cas notamment de Khaled El Sahraoui, Hamada Ould Ahmed Khairou et de tant d'autres.