Une douzaine d'accords signés dans divers secteurs économiques. La formation, la recherche et l'innovation placées comme signes prometteurs de la coopération. Les entreprises françaises sont décidées à un retour fracassant en Algérie. Les rencontres entre opérateurs algériens et français ont débouché sur la consolidation des intentions d'investissements partout. Une douzaine d'accords signés dans divers secteurs économiques. La formation, la recherche et l'innovation placées comme signes prometteurs de la coopération. Les entreprises françaises sont décidées à un retour fracassant en Algérie. Les rencontres entre opérateurs algériens et français ont débouché sur la consolidation des intentions d'investissements partout. La rencontre hier à El Aurassi entre le FCE et le Medef a été empreinte d'un climat cordial et serein. Les chefs d'entreprise français, parlementaires, responsables de chambres de commerce et ministres ont assisté nombreux. Les interventions se sont focalisées sur « un partenariat équilibré » et « une concentration sur l'investissement plutôt que sur le commerce ». Des leitmotivs qui revenaient dans le discours des patrons des deux rives. L'occasion pour Réda Hamiani, patron du Forum des chefs d'entreprise de mettre en exergue « les excellentes relations bilatérales qui commencent à s'amplifier en termes de projets et d'actions d'investissements ». Les attentes sont ainsi nombreuses dans des domaines stratégiques mais pour Réda Hamiani « c'est le besoin de participation dense d'une économie diversifiée que la France pourra apporter son concours ». Le constat est établi également par Jean Burell, président de Medef international, qui considère que « les entreprises françaises sont très attirées pour ce qu'offre le marché algérien ». Selon lui, le plus important est d'investir dans les ressources humaines et la formation. D'ailleurs, ce dernier a plaidé « pour un cadre juridique stable en matières d'affaires ». Un reproche à demi voilé pour l'instabilité qu'a connu le pays en termes d'attractions des IDE. Une parenthèse vite fermée par Amara Benyounes qui explique que « l'Algérie veut décoller avec un partenariat industriel en tablant sur des complémentarités de ressources en adéquation avec les attentes de la formation ». Si les grands projets de Renault, Sanofi et Lafarge ont démarré en grandes pompes, c'est que les Algériens estiment que « la formation qualifiante des cadres, ingénieurs et techniciens dans le créneau industriel » est le fondement du futur partenariat. Ce qui fera dire au ministre du Commerce, Benbada, que « les relations doivent partir sur une intégration effective » avec « une attente pour un appui accru dans le cadre du renforcement des économies émergeantes ». En termes réels, les Français se placent en pole position dans les échanges commerciaux, en occupant le 1er rang de fournisseur de l'Algérie. Mais, pour la partie algérienne « il faut dépasser le cadre commercial ». La colocalisation dans les projets industriels Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, dans son allocution a dit fonder son espoir sur « la colocalisation des projets industriels en établissant de nouveaux jalons pour le partenariat entre entreprises ». Concrètement, cela veut dire que le « projet en France a la même valeur en Algérie en termes de produit à concevoir et à écouler sur le marché ». La tendance sera, espère-t-elle, inversée avec le retour des PME après une période d'effacement entre 2005 et 2011. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, plaide pour « une réciprocité et d'un partenariat gagnant-gagnant ». Il est primordial qu'un climat de confiance mutuel puisse continuer à régir les affaires et les intentions d'investissements. Le bilan annuel donné à l'occasion depuis la déclaration d'Alger de décembre 2012 a apporté son premier lot de bienfaits. Plus de 50 dossiers d'investissements, un retour des grandes entreprises en Algérie et l'acquisition d'un cadre qui permettra, dorénavant, de bien former les élites dans différents domaines de l'économie. La rencontre hier à El Aurassi entre le FCE et le Medef a été empreinte d'un climat cordial et serein. Les chefs d'entreprise français, parlementaires, responsables de chambres de commerce et ministres ont assisté nombreux. Les interventions se sont focalisées sur « un partenariat équilibré » et « une concentration sur l'investissement plutôt que sur le commerce ». Des leitmotivs qui revenaient dans le discours des patrons des deux rives. L'occasion pour Réda Hamiani, patron du Forum des chefs d'entreprise de mettre en exergue « les excellentes relations bilatérales qui commencent à s'amplifier en termes de projets et d'actions d'investissements ». Les attentes sont ainsi nombreuses dans des domaines stratégiques mais pour Réda Hamiani « c'est le besoin de participation dense d'une économie diversifiée que la France pourra apporter son concours ». Le constat est établi également par Jean Burell, président de Medef international, qui considère que « les entreprises françaises sont très attirées pour ce qu'offre le marché algérien ». Selon lui, le plus important est d'investir dans les ressources humaines et la formation. D'ailleurs, ce dernier a plaidé « pour un cadre juridique stable en matières d'affaires ». Un reproche à demi voilé pour l'instabilité qu'a connu le pays en termes d'attractions des IDE. Une parenthèse vite fermée par Amara Benyounes qui explique que « l'Algérie veut décoller avec un partenariat industriel en tablant sur des complémentarités de ressources en adéquation avec les attentes de la formation ». Si les grands projets de Renault, Sanofi et Lafarge ont démarré en grandes pompes, c'est que les Algériens estiment que « la formation qualifiante des cadres, ingénieurs et techniciens dans le créneau industriel » est le fondement du futur partenariat. Ce qui fera dire au ministre du Commerce, Benbada, que « les relations doivent partir sur une intégration effective » avec « une attente pour un appui accru dans le cadre du renforcement des économies émergeantes ». En termes réels, les Français se placent en pole position dans les échanges commerciaux, en occupant le 1er rang de fournisseur de l'Algérie. Mais, pour la partie algérienne « il faut dépasser le cadre commercial ». La colocalisation dans les projets industriels Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, dans son allocution a dit fonder son espoir sur « la colocalisation des projets industriels en établissant de nouveaux jalons pour le partenariat entre entreprises ». Concrètement, cela veut dire que le « projet en France a la même valeur en Algérie en termes de produit à concevoir et à écouler sur le marché ». La tendance sera, espère-t-elle, inversée avec le retour des PME après une période d'effacement entre 2005 et 2011. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, plaide pour « une réciprocité et d'un partenariat gagnant-gagnant ». Il est primordial qu'un climat de confiance mutuel puisse continuer à régir les affaires et les intentions d'investissements. Le bilan annuel donné à l'occasion depuis la déclaration d'Alger de décembre 2012 a apporté son premier lot de bienfaits. Plus de 50 dossiers d'investissements, un retour des grandes entreprises en Algérie et l'acquisition d'un cadre qui permettra, dorénavant, de bien former les élites dans différents domaines de l'économie.