Comme il est de tradition, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a présenté devant l'APN un rapport sur la situation financière et économique du pays durant le 1er semestre de l'année en cours. Grosso modo ce rapport a fait état de l'amélioration de certains indicateurs économiques. Comme il est de tradition, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a présenté devant l'APN un rapport sur la situation financière et économique du pays durant le 1er semestre de l'année en cours. Grosso modo ce rapport a fait état de l'amélioration de certains indicateurs économiques. Il en est ainsi de l‘amélioration de l‘investissement productif hors hydrocarbures et la baisse sensible du taux d‘inflation par rapport à l‘année 2012. Cela malgré la baisse constatée des prix du pétrole et donc du volume global des exportations des hydrocarbures. Cette baisse a été, selon Mohamed Laksaci, de l‘ordre 14, 31% durant ce premier semestre 2013 par rapport à la même période de l‘année 2012. En effet de 37,50 milliards de dollars en 2012 les exportations de hydrocarbures ont chuté à 32,14 milliards de dollars durant le premier semestre de l‘année actuelle. Mais cela n‘a pas empêché, note encore Laksaci, le volume des importations d‘aller croissant puisque l‘Algérie a consacré 28 ,38 milliards de dollars aux importations durant le premier semestre de 2013 contre 23,64 milliards de dollars à la même période en 2012. Le gouverneur de la Banque d‘Algerie dira alors et sans détour aucun que cette tendance haussière à l‘importation conjuguée à la faiblesse structurelle des exportations hors hydrocarbures a eu des effets négatifs sur la balance commerciale durant le premier semestre 2013. De plus, la balance des paiements extérieurs n‘a pas été en reste puisque elle a enregistré un déficit de 1,2 milliard de dollars, contre un excèdent de 10 milliards de dollars au premier semestre 2012. « On peut considérer cela comme un choc pour la balance de paiements extérieurs en 2013 », dira Mohamed Laksaci. Pour ce dernier la Banque d‘Algérie gère avec une grande « rigueur ses dépôts extérieurs » en focalisant notamment sur le suivi des risques. La gestion prudente des réserves officielles de change par la Banque d‘Algérie contribue à la stabilité financière externe, en contexte de conduite flexible de la politique de stabilisation du taux de change effectif du dinar. L‘intervenant admet que les fluctuations monétaires internationales ont eu des incidences, qui étaient considérables notamment aux mois de mai et juin, sur l‘économie nationale. Le Fonds de régulation des recettes contenait 6002,04 milliards de dinars à la fin mois de juin contre 5816,8 milliards de dinars à la fin du mois de mars de 5713,46 milliards de dinars à la fin du mois de décembre 2012. Il a annoncé la hausse des crédits accordés au secteur privé comparés à ceux octroyés au secteur public. Par ailleurs et pour lutter conte l‘inflation, qui a enregistré des taux élevés durant l‘année 2012 (8,89%) jamais constatés lors des 15 derniers années, la Banque d‘Algérie a initié une démarche en vue de l‘absorption des liquidités sur le marché avec un taux d‘intérêt de 1,50%. Cette politique a permis de réduire le taux d‘inflation pour le ramener à 4,5% à la fin du mois de juin. Tout récemment, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a indiqué que le taux d‘inflation pourrait être de 3,5% à la fin du mois en cours. L‘intervenant a aussi noté que les prix continuent à être élevés et a plaidé pour la nécessité de mieux maîtriser les liquidités et d‘élargir l‘éventail de la demande. Il en est ainsi de l‘amélioration de l‘investissement productif hors hydrocarbures et la baisse sensible du taux d‘inflation par rapport à l‘année 2012. Cela malgré la baisse constatée des prix du pétrole et donc du volume global des exportations des hydrocarbures. Cette baisse a été, selon Mohamed Laksaci, de l‘ordre 14, 31% durant ce premier semestre 2013 par rapport à la même période de l‘année 2012. En effet de 37,50 milliards de dollars en 2012 les exportations de hydrocarbures ont chuté à 32,14 milliards de dollars durant le premier semestre de l‘année actuelle. Mais cela n‘a pas empêché, note encore Laksaci, le volume des importations d‘aller croissant puisque l‘Algérie a consacré 28 ,38 milliards de dollars aux importations durant le premier semestre de 2013 contre 23,64 milliards de dollars à la même période en 2012. Le gouverneur de la Banque d‘Algerie dira alors et sans détour aucun que cette tendance haussière à l‘importation conjuguée à la faiblesse structurelle des exportations hors hydrocarbures a eu des effets négatifs sur la balance commerciale durant le premier semestre 2013. De plus, la balance des paiements extérieurs n‘a pas été en reste puisque elle a enregistré un déficit de 1,2 milliard de dollars, contre un excèdent de 10 milliards de dollars au premier semestre 2012. « On peut considérer cela comme un choc pour la balance de paiements extérieurs en 2013 », dira Mohamed Laksaci. Pour ce dernier la Banque d‘Algérie gère avec une grande « rigueur ses dépôts extérieurs » en focalisant notamment sur le suivi des risques. La gestion prudente des réserves officielles de change par la Banque d‘Algérie contribue à la stabilité financière externe, en contexte de conduite flexible de la politique de stabilisation du taux de change effectif du dinar. L‘intervenant admet que les fluctuations monétaires internationales ont eu des incidences, qui étaient considérables notamment aux mois de mai et juin, sur l‘économie nationale. Le Fonds de régulation des recettes contenait 6002,04 milliards de dinars à la fin mois de juin contre 5816,8 milliards de dinars à la fin du mois de mars de 5713,46 milliards de dinars à la fin du mois de décembre 2012. Il a annoncé la hausse des crédits accordés au secteur privé comparés à ceux octroyés au secteur public. Par ailleurs et pour lutter conte l‘inflation, qui a enregistré des taux élevés durant l‘année 2012 (8,89%) jamais constatés lors des 15 derniers années, la Banque d‘Algérie a initié une démarche en vue de l‘absorption des liquidités sur le marché avec un taux d‘intérêt de 1,50%. Cette politique a permis de réduire le taux d‘inflation pour le ramener à 4,5% à la fin du mois de juin. Tout récemment, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a indiqué que le taux d‘inflation pourrait être de 3,5% à la fin du mois en cours. L‘intervenant a aussi noté que les prix continuent à être élevés et a plaidé pour la nécessité de mieux maîtriser les liquidités et d‘élargir l‘éventail de la demande.