Le dernier Conseil des ministres tenu, lundi dernier, sous la présidence du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a permis au président de la République de remplir une obligation constitutionnelle. C'est là l'avis de certains observateurs de la scène politique nationale. Leur argument : le chef de l'Etat n'a soufflé mot sur les deux échéances politiques majeures, la révision de la Constitution et l'élection présidentielle d'avril 2014. Le dernier Conseil des ministres tenu, lundi dernier, sous la présidence du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a permis au président de la République de remplir une obligation constitutionnelle. C'est là l'avis de certains observateurs de la scène politique nationale. Leur argument : le chef de l'Etat n'a soufflé mot sur les deux échéances politiques majeures, la révision de la Constitution et l'élection présidentielle d'avril 2014. Sur le premier sujet, le Premier ministre, Abdelmalek avait affirmé récemment que «la Commission chargée de la révision de la Constitution en Algérie a remis, à la mi-septembre, son rapport au président Abdelaziz Bouteflika». Toutefois il a précisé que « Jusqu'à présent, « aucune décision n'a été prise » sur la révision constitutionnelle et « c'est au chef de l'Etat d'en décider au moment opportun », avait-il insisté. C'est le flou et le suspense total. La classe politique et les Algériens qui attendaient des annonces sur ces deux questions de l'heures, lors du dernier Conseil des ministres, ont déchanté. Le communiqué du Conseil des ministres ne fait aucune allusion à ces deux échéances.Les intentions d'Abdelaziz Bouteflika ne sont pas décryptées. Briguera-t-il un 4ème mandat ? La révision de la Constitution aura-t-elle lieu avant ou après les élections présidentielles ? Nul n'est en mesure de « déchiffrer » les intentions du président de la République sur ces deux principaux évènements auxquels le peuple algérien sera invité à se prononcer à brève échéance. Toutefois, il ne reste plus beaucoup de temps au chef de l'Etat pour s'exprimer sur ces deux sujets. Il y a quelques jours, Amar Saâdani, patron du FLN, réputé proche du Président, a réitéré que "Bouteflika sera le candidat du parti". Amar Ghoul, président de Taj et Amara Benyounès n'ont pas fait mystère de leur soutien à Abdelaziz Bouteflika s'il rempile pour un quatrième mandat. Abdelkader Bensalah, nouveau secrétaire général du RND avait affirmé lui aussi à l'issue du 4ième congrès ordinaire du parti, tenu à la fin décembre de l'année écoulée que le parti apporte « son soutien à la candidature du président de la République Abdelaziz Bouteflika pour un nouveau mandat présidentiel pour la préservation de la stabilité du pays, la poursuite et la valorisation des réformes qu'il a initiées dans tous les domaines du développement national ». Mais, le Président très affaibli physiquement à la suite de son accident cardio-vasculaire est-il en mesure de conduire les affaires du pays pour encore un mandat s'il est réélu ? Les images diffusées lundi soir par la télévision qui ont montré un Président très amoindri, qui appose difficilement sa signature sur la loi de finances 2014 rendent cette éventualité improbable. D'aucuns parmi ses fervents supporteurs n'est convaincu de la capacité du chef de l'Etat à gérer encore les affaires du pays pendant encore cinq longues années. Le président de la République prendra sa décision en son âme et conscience ! En avril 2011, Abdelaziz Bouteflika a annoncé une révision constitutionnelle. « Pour couronner l'édifice institutionnel visant à renforcer la démocratie, il importe d'introduire les amendements nécessaires à la Constitution » de 1996, avait-il souligné dans un discours à la Nation. Il est vrai que le vent du « printemps arabe » soufflait très fort sur le monde arabe. Le temps est passé et le vent s'est essoufflé, reléguant le chantier de la révision constitutionnelle à « plus tard ». Sur cette question, le président de la République laisse planer aussi le suspense. Aura-t-elle lieu avant ou après l'élection présidentielle. Personne n'est en mesure de « déchiffrer » là aussi les réelles intentions de Bouteflika. Les partis politiques et les Algériens "supputent" et se perdent en conjectures. Le chef de l'Etat n'a-t-il pas trouvé le temps « opportun » pour annoncer l'amendement de la Constitution, une promesse qu'il avait faite en avril 2011. Le MSP, le Parti des travailleurs (PT), le MPA avaient suggéré de reporter la révision de la Constitution pour l'après- élection présidentielle, afin de permettre « à tout candidat d'exprimer son point de vue et celui de sa formation sur ce projet durant la campagne électorale ». Par contre au FLN, on jure que cette révision aura lieu avant le mois d'avril, c'est-à-dire avant l'élection présidentielle. Amar Saâdani, le SG du parti a laissé entendre, à maintes reprises, que l'Algérie allait se «doter» d'une nouvelle Constitution avant le mois d'avril prochain. Au RND, on s'aligne sur le décision que prendra le chef de l'Etat. A l'issue du dernier congrès du parti tenu la deuxième quinzaine de décembre dernier, Nouara Djafar a souligné que le RND reste attaché à la décision que prendra le chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika. «Que cette révision ait lieu avant ou après les élections présidentielles, c'est le Président, seul habilité, qui décidera», explique-t-elle. Toutefois, l'option du report de la révision constitutionnelle après la prochaine élection présidentielles, semble la plus probable. Les deux chantiers, élection présidentielle et révision constitutionnelle ne peuvent se « télescoper » dans un laps de temps assez court. «Faute de temps, nous ne pouvons pas réviser la Constitution actuellement», avait estimé récemment sur France 24 le ministre de l'Industrie, Amara Benyounes. Argument très « convaincant » pour que cette question ne soit abordée qu'après l'échéance présidentielle. Sur le premier sujet, le Premier ministre, Abdelmalek avait affirmé récemment que «la Commission chargée de la révision de la Constitution en Algérie a remis, à la mi-septembre, son rapport au président Abdelaziz Bouteflika». Toutefois il a précisé que « Jusqu'à présent, « aucune décision n'a été prise » sur la révision constitutionnelle et « c'est au chef de l'Etat d'en décider au moment opportun », avait-il insisté. C'est le flou et le suspense total. La classe politique et les Algériens qui attendaient des annonces sur ces deux questions de l'heures, lors du dernier Conseil des ministres, ont déchanté. Le communiqué du Conseil des ministres ne fait aucune allusion à ces deux échéances.Les intentions d'Abdelaziz Bouteflika ne sont pas décryptées. Briguera-t-il un 4ème mandat ? La révision de la Constitution aura-t-elle lieu avant ou après les élections présidentielles ? Nul n'est en mesure de « déchiffrer » les intentions du président de la République sur ces deux principaux évènements auxquels le peuple algérien sera invité à se prononcer à brève échéance. Toutefois, il ne reste plus beaucoup de temps au chef de l'Etat pour s'exprimer sur ces deux sujets. Il y a quelques jours, Amar Saâdani, patron du FLN, réputé proche du Président, a réitéré que "Bouteflika sera le candidat du parti". Amar Ghoul, président de Taj et Amara Benyounès n'ont pas fait mystère de leur soutien à Abdelaziz Bouteflika s'il rempile pour un quatrième mandat. Abdelkader Bensalah, nouveau secrétaire général du RND avait affirmé lui aussi à l'issue du 4ième congrès ordinaire du parti, tenu à la fin décembre de l'année écoulée que le parti apporte « son soutien à la candidature du président de la République Abdelaziz Bouteflika pour un nouveau mandat présidentiel pour la préservation de la stabilité du pays, la poursuite et la valorisation des réformes qu'il a initiées dans tous les domaines du développement national ». Mais, le Président très affaibli physiquement à la suite de son accident cardio-vasculaire est-il en mesure de conduire les affaires du pays pour encore un mandat s'il est réélu ? Les images diffusées lundi soir par la télévision qui ont montré un Président très amoindri, qui appose difficilement sa signature sur la loi de finances 2014 rendent cette éventualité improbable. D'aucuns parmi ses fervents supporteurs n'est convaincu de la capacité du chef de l'Etat à gérer encore les affaires du pays pendant encore cinq longues années. Le président de la République prendra sa décision en son âme et conscience ! En avril 2011, Abdelaziz Bouteflika a annoncé une révision constitutionnelle. « Pour couronner l'édifice institutionnel visant à renforcer la démocratie, il importe d'introduire les amendements nécessaires à la Constitution » de 1996, avait-il souligné dans un discours à la Nation. Il est vrai que le vent du « printemps arabe » soufflait très fort sur le monde arabe. Le temps est passé et le vent s'est essoufflé, reléguant le chantier de la révision constitutionnelle à « plus tard ». Sur cette question, le président de la République laisse planer aussi le suspense. Aura-t-elle lieu avant ou après l'élection présidentielle. Personne n'est en mesure de « déchiffrer » là aussi les réelles intentions de Bouteflika. Les partis politiques et les Algériens "supputent" et se perdent en conjectures. Le chef de l'Etat n'a-t-il pas trouvé le temps « opportun » pour annoncer l'amendement de la Constitution, une promesse qu'il avait faite en avril 2011. Le MSP, le Parti des travailleurs (PT), le MPA avaient suggéré de reporter la révision de la Constitution pour l'après- élection présidentielle, afin de permettre « à tout candidat d'exprimer son point de vue et celui de sa formation sur ce projet durant la campagne électorale ». Par contre au FLN, on jure que cette révision aura lieu avant le mois d'avril, c'est-à-dire avant l'élection présidentielle. Amar Saâdani, le SG du parti a laissé entendre, à maintes reprises, que l'Algérie allait se «doter» d'une nouvelle Constitution avant le mois d'avril prochain. Au RND, on s'aligne sur le décision que prendra le chef de l'Etat. A l'issue du dernier congrès du parti tenu la deuxième quinzaine de décembre dernier, Nouara Djafar a souligné que le RND reste attaché à la décision que prendra le chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika. «Que cette révision ait lieu avant ou après les élections présidentielles, c'est le Président, seul habilité, qui décidera», explique-t-elle. Toutefois, l'option du report de la révision constitutionnelle après la prochaine élection présidentielles, semble la plus probable. Les deux chantiers, élection présidentielle et révision constitutionnelle ne peuvent se « télescoper » dans un laps de temps assez court. «Faute de temps, nous ne pouvons pas réviser la Constitution actuellement», avait estimé récemment sur France 24 le ministre de l'Industrie, Amara Benyounes. Argument très « convaincant » pour que cette question ne soit abordée qu'après l'échéance présidentielle.