Au moins 11 personnes, dont un parlementaire, ont été tuées lors de violences accompagnées de pillages dimanche à Bangui. Dans la capitale centrafricaine, une nouvelle flambée de violence a éclaté samedi soir aux abords de la mairie du 5e arrondissement, au centre-ville, avec cinq personnes tuées dans des circonstances non établies, puis trois autres dans des affrontements intercommunautaires et une neuvième par des soldats de la force de l'Union africaine (Misca), selon des témoins. Au moins 11 personnes, dont un parlementaire, ont été tuées lors de violences accompagnées de pillages dimanche à Bangui. Dans la capitale centrafricaine, une nouvelle flambée de violence a éclaté samedi soir aux abords de la mairie du 5e arrondissement, au centre-ville, avec cinq personnes tuées dans des circonstances non établies, puis trois autres dans des affrontements intercommunautaires et une neuvième par des soldats de la force de l'Union africaine (Misca), selon des témoins. Dimanche matin, une femme a été tuée, a raconté l'un d'eux. Son agresseur a été capturé par une foule, tué et son cadavre brûlé devant la mairie. Un autre civil a également été tué par de présumés miliciens chrétiens anti-balaka. Les soldats rwandais de la force africaine (Misca) installés dans la mairie ont alors ouvert le feu, tuant un agresseur, devant une foule surexcitée qui criait "dehors les Rwandais". Peter Bouckaert, de l'ONG Human Rights Watch, qui a également fait état du lynchage à mort d'une dixième personne, selon des sources contradictoires près du marché central. Dans l'après-midi de dimanche, c'est un membre du Parlement provisoire centrafricain, Jean-Emmanuel Ndjaroua, qui a été assassiné dans le 4e arrondissement de la capitale, selon la Ligue centrafricaine des droits de l'Homme (LCDH). La veille, la victime avait fait une intervention remarquée devant le Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire), dans laquelle elle s'était élevée contre les violences dont sont victimes les ressortissants musulmans de sa région. Dimanche matin, une femme a été tuée, a raconté l'un d'eux. Son agresseur a été capturé par une foule, tué et son cadavre brûlé devant la mairie. Un autre civil a également été tué par de présumés miliciens chrétiens anti-balaka. Les soldats rwandais de la force africaine (Misca) installés dans la mairie ont alors ouvert le feu, tuant un agresseur, devant une foule surexcitée qui criait "dehors les Rwandais". Peter Bouckaert, de l'ONG Human Rights Watch, qui a également fait état du lynchage à mort d'une dixième personne, selon des sources contradictoires près du marché central. Dans l'après-midi de dimanche, c'est un membre du Parlement provisoire centrafricain, Jean-Emmanuel Ndjaroua, qui a été assassiné dans le 4e arrondissement de la capitale, selon la Ligue centrafricaine des droits de l'Homme (LCDH). La veille, la victime avait fait une intervention remarquée devant le Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire), dans laquelle elle s'était élevée contre les violences dont sont victimes les ressortissants musulmans de sa région.