Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a finalement rompu le silence. Le chef de l'Etat répond ainsi favorablement aux multiples appels l'invitant à intervenir dans le débat, ce d'autant que c'est l'Armée nationale populaire (ANP) qui en est au centre. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a finalement rompu le silence. Le chef de l'Etat répond ainsi favorablement aux multiples appels l'invitant à intervenir dans le débat, ce d'autant que c'est l'Armée nationale populaire (ANP) qui en est au centre. En effet les attaques du secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, contre le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et son chef, le général Toufik, ont provoqué un immense charivari sur la scène politique nationale. Car jamais l'ANP n'a été aussi exposée de la sorte. D'où cette mise au point, fort à propos du reste, du président de la République qui est aussi ministre de la Défense nationale. « Nous sommes certes habitués à des dépassements émanant de certains milieux à l'approche de chaque échéance mais, cette fois-ci, l'acharnement a pris une ampleur telle que notre pays n'a jamais connue depuis l'indépendance allant jusqu'à tenter de porter atteinte à l'unité de l'Armée nationale populaire ainsi qu'à la stabilité du pays et à son image dans le concert des nations » a en effet indiqué avant-hier soir le président de la République, dans un message de condoléances adressé au vice-ministre de la Défense nationale, chef de l'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, et aux familles des victimes du crash d'un avion militaire à Oum El Bouaghi qui a fait 77 victimes. Et au président de la République d'asséner que « nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s'en prendre à l'Armée nationale populaire ni aux autres institutions constitutionnelles». Le propos est fort et clair à la mesure en tout cas de certains dérapages qui visaient l'ANP et qui faisaient peser de lourdes menaces sur sa cohésion et son unité. D'ailleurs, le président Bouteflika, commandant en chef des forces armées, a bien précisé dans son message que cette situation n'a jamais été vécue depuis l'indépendance du pays. Cette condamnation par le chef de l'Etat de certaines attitudes visant l'ANP a été interprétée par tous les observateurs comme un désaveu au secrétaire général du FLN, Amar Saïdani. Ce dernier avait, pour rappel violemment attaqué le chef du DRS, le général Toufik, en l'accusant d'avoir noyauté toutes les institutions du pays, les medias et la justice. Dans l'entretien qu'il a accordé au site électronique TSA, le chef de file contesté du FLN a même demander au général Toufik de démissionner de son poste. Cet entretien a mis sens dessus-dessous l'ensemble de l'échiquier politique national. Les réactions en chaînes ne se sont pas fait attendre. Et Amar Saïdani a été cloué au pilori. L'écrasante majorité de ces réactions a pris la défense du DRS et partant de l'Armée nationale populaire et Saadani a été accusé de jouer un jeu trouble et dangereux. Même dans le camp des partisans du quatrième mandat pour le président Bouteflika les propos de Saadani ont été très mal accueillis. Pire encore, au FLN, où il était déjà en guéguerre contre une bonne partie des membres du comité central qui voulait le destituer, sa position s'est considérablement affaiblie. Ses opposants sont plus que jamais déterminés à convoquer une session extraordinaire du comité central pour l'évincer et élire un nouveau secrétaire général. Il faut dire que les propos du chef de l'Etat servent beaucoup plus les opposants de Saïdani dont la position à la tête du vieux parti est plus que jamais fragilisée. En effet les attaques du secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, contre le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et son chef, le général Toufik, ont provoqué un immense charivari sur la scène politique nationale. Car jamais l'ANP n'a été aussi exposée de la sorte. D'où cette mise au point, fort à propos du reste, du président de la République qui est aussi ministre de la Défense nationale. « Nous sommes certes habitués à des dépassements émanant de certains milieux à l'approche de chaque échéance mais, cette fois-ci, l'acharnement a pris une ampleur telle que notre pays n'a jamais connue depuis l'indépendance allant jusqu'à tenter de porter atteinte à l'unité de l'Armée nationale populaire ainsi qu'à la stabilité du pays et à son image dans le concert des nations » a en effet indiqué avant-hier soir le président de la République, dans un message de condoléances adressé au vice-ministre de la Défense nationale, chef de l'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, et aux familles des victimes du crash d'un avion militaire à Oum El Bouaghi qui a fait 77 victimes. Et au président de la République d'asséner que « nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s'en prendre à l'Armée nationale populaire ni aux autres institutions constitutionnelles». Le propos est fort et clair à la mesure en tout cas de certains dérapages qui visaient l'ANP et qui faisaient peser de lourdes menaces sur sa cohésion et son unité. D'ailleurs, le président Bouteflika, commandant en chef des forces armées, a bien précisé dans son message que cette situation n'a jamais été vécue depuis l'indépendance du pays. Cette condamnation par le chef de l'Etat de certaines attitudes visant l'ANP a été interprétée par tous les observateurs comme un désaveu au secrétaire général du FLN, Amar Saïdani. Ce dernier avait, pour rappel violemment attaqué le chef du DRS, le général Toufik, en l'accusant d'avoir noyauté toutes les institutions du pays, les medias et la justice. Dans l'entretien qu'il a accordé au site électronique TSA, le chef de file contesté du FLN a même demander au général Toufik de démissionner de son poste. Cet entretien a mis sens dessus-dessous l'ensemble de l'échiquier politique national. Les réactions en chaînes ne se sont pas fait attendre. Et Amar Saïdani a été cloué au pilori. L'écrasante majorité de ces réactions a pris la défense du DRS et partant de l'Armée nationale populaire et Saadani a été accusé de jouer un jeu trouble et dangereux. Même dans le camp des partisans du quatrième mandat pour le président Bouteflika les propos de Saadani ont été très mal accueillis. Pire encore, au FLN, où il était déjà en guéguerre contre une bonne partie des membres du comité central qui voulait le destituer, sa position s'est considérablement affaiblie. Ses opposants sont plus que jamais déterminés à convoquer une session extraordinaire du comité central pour l'évincer et élire un nouveau secrétaire général. Il faut dire que les propos du chef de l'Etat servent beaucoup plus les opposants de Saïdani dont la position à la tête du vieux parti est plus que jamais fragilisée.