Les syndicats autonomes sont en colère contre le gouvernement. Ils ont vivement hurlé leur dépit hier, lors d'un rassemblement à Alger, en interpellant le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, accusé de les avoir exclus de la rencontre tripartite. Ils n'ont pas manqué en outre de tirer à boulets rouges sur l'UGTA qui est considérée par le gouvernement comme le seul représentant des travailleurs. Les syndicats autonomes sont en colère contre le gouvernement. Ils ont vivement hurlé leur dépit hier, lors d'un rassemblement à Alger, en interpellant le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, accusé de les avoir exclus de la rencontre tripartite. Ils n'ont pas manqué en outre de tirer à boulets rouges sur l'UGTA qui est considérée par le gouvernement comme le seul représentant des travailleurs. Ils étaient quelques dizaines de syndicalistes à se rassembler, hier, à la Grande-Poste d'Alger à l'appel de six syndicats autonomes qui voulaient marquer, à leur manière, la rencontre tripartite qui se déroulait à la résidence de Djenane El Mithak. Le gouvernement, le patronat et l'UGTA ont examiné hier, à l'occasion de cette tripartite, plusieurs dossiers, dont celui des salaires, de l'article 87bis et du crédit à la consommation. Le rassemblement des syndicats autonomes devait avoir lieu devant le Palais du gouvernement, mais le dispositif de sécurité a dissuadé les organisateurs qui ont dû alors improviser un rassemblement devant la Grande- Poste avant de se disperser dans le calme. Ce rassemblement se voulait une occasion pour ces syndicats de dénoncer leur marginalisation et leur exclusion puisque, comme cela se fait depuis toujours, ils n'ont pas été conviés à cette rencontre tripartite. La centrale syndicale, l'UGTA en l'occurrence, est considérée par le gouvernement comme le représentant exclusif des travailleurs. «Je dénie le droit à l'UGTA de parler en notre nom. L'UGTA ne nous représente pas» dénonce le président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé pibloque (SNPSSP), Mohamed Yousfi, lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'Unpef par ces syndicats autonomes. Car, devait ajouter Mohamed Yousfi, «dans le secteur de la Fonction publique on représente au mois 90% des travailleurs». Aussi le conférencier n'a pas manqué d'épingler le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qu'il accuse «d'enfreindre la loi sur le pluralisme syndical en excluant les syndicats autonomes de la tripartite. Nous demandons au Premier ministre de respecter la loi». Le coordinateur national du Syndicat des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, partage également l'avis de Mohamed Yousfi. «L'UGTA est un syndicat d'accompagnement en ce sens qu'il défend d'abord les options du gouvernement» avant d'ajouter que «l'UGTA ne peut pas défendre les intérêts des travailleurs, car ceux qui règlent les problèmes des travailleurs c'est les syndicats de lutte et non les syndicats d'accompagnement». Six syndicats autonomes ont appelé à ce rassemblement. Ces six syndicats, qui ont lancé l'appel au non de la Confédération des syndicats autonomes (CSA) sont le Snapest, l'Unpef, le Snpsp, le Snpssp, le Snapsy et le Cnes. «Cette décision des pouvoirs publics d'exclure les syndicats autonomes n'obéit à aucune justification objective et ne s'appuie sur aucun argument logique», notent ces syndicats dans un communiqué rendu public. Le président de l'Unpef, Sadek Dziri, a confirmé hier que ces syndicats sont en train de préparer un dossier pour créer la CSA. Ils étaient quelques dizaines de syndicalistes à se rassembler, hier, à la Grande-Poste d'Alger à l'appel de six syndicats autonomes qui voulaient marquer, à leur manière, la rencontre tripartite qui se déroulait à la résidence de Djenane El Mithak. Le gouvernement, le patronat et l'UGTA ont examiné hier, à l'occasion de cette tripartite, plusieurs dossiers, dont celui des salaires, de l'article 87bis et du crédit à la consommation. Le rassemblement des syndicats autonomes devait avoir lieu devant le Palais du gouvernement, mais le dispositif de sécurité a dissuadé les organisateurs qui ont dû alors improviser un rassemblement devant la Grande- Poste avant de se disperser dans le calme. Ce rassemblement se voulait une occasion pour ces syndicats de dénoncer leur marginalisation et leur exclusion puisque, comme cela se fait depuis toujours, ils n'ont pas été conviés à cette rencontre tripartite. La centrale syndicale, l'UGTA en l'occurrence, est considérée par le gouvernement comme le représentant exclusif des travailleurs. «Je dénie le droit à l'UGTA de parler en notre nom. L'UGTA ne nous représente pas» dénonce le président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé pibloque (SNPSSP), Mohamed Yousfi, lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'Unpef par ces syndicats autonomes. Car, devait ajouter Mohamed Yousfi, «dans le secteur de la Fonction publique on représente au mois 90% des travailleurs». Aussi le conférencier n'a pas manqué d'épingler le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qu'il accuse «d'enfreindre la loi sur le pluralisme syndical en excluant les syndicats autonomes de la tripartite. Nous demandons au Premier ministre de respecter la loi». Le coordinateur national du Syndicat des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, partage également l'avis de Mohamed Yousfi. «L'UGTA est un syndicat d'accompagnement en ce sens qu'il défend d'abord les options du gouvernement» avant d'ajouter que «l'UGTA ne peut pas défendre les intérêts des travailleurs, car ceux qui règlent les problèmes des travailleurs c'est les syndicats de lutte et non les syndicats d'accompagnement». Six syndicats autonomes ont appelé à ce rassemblement. Ces six syndicats, qui ont lancé l'appel au non de la Confédération des syndicats autonomes (CSA) sont le Snapest, l'Unpef, le Snpsp, le Snpssp, le Snapsy et le Cnes. «Cette décision des pouvoirs publics d'exclure les syndicats autonomes n'obéit à aucune justification objective et ne s'appuie sur aucun argument logique», notent ces syndicats dans un communiqué rendu public. Le président de l'Unpef, Sadek Dziri, a confirmé hier que ces syndicats sont en train de préparer un dossier pour créer la CSA.