Le Kremlin hausse le ton ce lundi contre les nouvelles autorités de Kiev, qui cherchent du soutien du côté de l'UE. Quant à Ianoukovitch, il est toujours introuvable. Le Kremlin hausse le ton ce lundi contre les nouvelles autorités de Kiev, qui cherchent du soutien du côté de l'UE. Quant à Ianoukovitch, il est toujours introuvable. Trois jours après la destitution de Viktor Ianoukovitch, le pouvoir par intérim, qui a annoncé des élections pour le 25 mai, s'attelle aux nombreux défis que doit relever le pays, à commencer par l'urgence économique. Les députés se sont donné jusqu'à demain mardi pour former un gouvernement d'unité nationale. A l'Est, la Russie hausse le ton contre les nouvelles autorités de Kiev. A l'Ouest, l'Union européenne se retrouve un peu prise de court. Quant à Ianoukovitch, il est toujours introuvable. Après avoir gardé le silence ce week-end, le Kremlin a réactivé son vieux chantage, menaçant d'augmenter les droits de douane sur les importations en provenance d'Ukraine si Kiev se rapproche de l'Union européenne. L'Ukraine, au bord de la faillite, dépend très largement de la Russie pour ses ressources énergétiques et un quart de son commerce extérieur est tourné vers son immense voisin. Moscou a d'autre part fait savoir qu'elle ne reconnaissait pas les nouvelles autorités ukrainiennes. "Strictement parlant, aujourd'hui nous n'avons personne avec qui parler. La légitimité de toute une série d'organes du pouvoir là-bas suscite de sérieux doutes", a déclaré le Premier ministre Dimitri Medvedev. "Si on considère que des gens qui se baladent dans Kiev avec des masques noirs et des Kalachnikovs sont le gouvernement, alors il nous sera difficile de travailler avec un tel gouvernement. On s'oriente vers la répression de ceux qui ne sont pas d'accord dans diverses régions d'Ukraine via des méthodes dictatoriales et parfois terroristes", a ajouté le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Trois jours après la destitution de Viktor Ianoukovitch, le pouvoir par intérim, qui a annoncé des élections pour le 25 mai, s'attelle aux nombreux défis que doit relever le pays, à commencer par l'urgence économique. Les députés se sont donné jusqu'à demain mardi pour former un gouvernement d'unité nationale. A l'Est, la Russie hausse le ton contre les nouvelles autorités de Kiev. A l'Ouest, l'Union européenne se retrouve un peu prise de court. Quant à Ianoukovitch, il est toujours introuvable. Après avoir gardé le silence ce week-end, le Kremlin a réactivé son vieux chantage, menaçant d'augmenter les droits de douane sur les importations en provenance d'Ukraine si Kiev se rapproche de l'Union européenne. L'Ukraine, au bord de la faillite, dépend très largement de la Russie pour ses ressources énergétiques et un quart de son commerce extérieur est tourné vers son immense voisin. Moscou a d'autre part fait savoir qu'elle ne reconnaissait pas les nouvelles autorités ukrainiennes. "Strictement parlant, aujourd'hui nous n'avons personne avec qui parler. La légitimité de toute une série d'organes du pouvoir là-bas suscite de sérieux doutes", a déclaré le Premier ministre Dimitri Medvedev. "Si on considère que des gens qui se baladent dans Kiev avec des masques noirs et des Kalachnikovs sont le gouvernement, alors il nous sera difficile de travailler avec un tel gouvernement. On s'oriente vers la répression de ceux qui ne sont pas d'accord dans diverses régions d'Ukraine via des méthodes dictatoriales et parfois terroristes", a ajouté le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.